AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Guerre & dinosaures tome 1 sur 3
EAN : 9782265115743
640 pages
Fleuve Editions (14/04/2016)
2.93/5   28 notes
Résumé :
Paradis. Pour les dieux, un simple plateau de jeu, le théâtre de leurs passions et luttes de pouvoir. Pour les hommes, c'est une terre brutale et violente, divisée entre dynasties rivales, déchirée par les ambitions et les croyances religieuses, constamment menacée par le machiavélisme politique.
Dans cet état de guerre règnent les dinosaures. Élevés, dressés dès leur plus jeune âge, ils deviennent des armes redoutables dominant les champs de bataille. Et c'e... >Voir plus
Que lire après Guerre & dinosaures, tome 1Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
2,93

sur 28 notes
5
1 avis
4
3 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
1 avis
Un univers mélangeant beaucoup trop d'influences, une narration un peu trop sur courant alternatif

Victor Milan est un auteur américain très prolifique et adepte, comme son ami Daniel Hanover, de l'utilisation de pseudonymes. Il a rédigé plus de 100 romans, dont certains situés dans des univers partagés célèbres, comme ceux de Star Trek, des Royaumes Oubliés, Wild Cards (série de livres popularisée par G.R. R. Martin) ou Battletech. Il écrit aussi bien de la science-fiction (orientée cyberpunk) que de la Fantasy. le roman qui nous occupe aujourd'hui fait partie de ce dernier genre (du moins au premier abord : les choses sont en fait plus complexes) : c'est le premier d'une trilogie qui, à terme, pourrait être étendue à un second cycle de 3 romans, plus des textes courts. La sortie du second tome est prévue (en anglais) en juillet.

Comme le souligne la citation de G.R.R. Martin sur la couverture, ce cycle peut être considéré comme « un croisement entre Jurassic Park et le Trône de Fer ». Mais est-on sur la qualité de ce dernier ? Vous et moi avons déjà rencontré ce genre de comparaison, et à chaque fois elle s'est révélée peu pertinente, sinon grossièrement exagérée. Ne faisons pas durer le suspense : la réponse est non, nous sommes loin de la qualité de l'illustre cycle de G.R.R Martin.

La bande-annonce n'est pas le film

D'habitude, je ne reproduis pas le résumé du roman qui se trouve sur la quatrième de couverture, d'une part parce que je vous détaille, dans ma critique, l'intrigue et les caractéristiques de l'univers, et d'autre part parce que je vous estime assez grands pour aller le lire tout seul. Mais là, j'avoue qu'il est tellement alléchant que cette fois, je vais vous le proposer. Il faut avouer que ça donne envie :

Paradis. Pour les dieux, un simple plateau de jeu, le théâtre de leurs passions et luttes de pouvoir. Pour les hommes, c'est une terre brutale et violente, divisée entre dynasties rivales, déchirée par les ambitions et les croyances religieuses, constamment menacée par le machiavélisme politique.

Dans cet état de guerre règnent les dinosaures. Élevés, dressés dès leur plus jeune âge, ils deviennent des armes redoutables dominant les champs de bataille. Et c'est lors d'un affrontement épique dont le fracas pourfend la terre et déchire le ciel que l'énigmatique seigneur Karyl Bogomirskiy est défait par traîtrise et laissé pour mort.

À son réveil, partiellement amnésique, il découvre qu'il est désormais pourchassé. Il se lance alors dans un voyage qui va faire trembler le monde, jusqu'aux trônes des dieux…

Globalement, le résumé est le reflet du livre, à deux gros « détails » près : le côté épique est finalement bien peu présent, et après avoir achevé ce tome 1, je cherche encore le voyage vers les Trônes des Dieux (qui viendra surement, mais pas dans ce tome en tout cas).

La planète Paradis

J'ai pris immédiatement Victor Milan en sympathie : en effet, dès la première page de son roman, il explique que la planète Paradis n'est ni la Terre future, ni celle du passé, et encore moins un monde parallèle (mais que toutes les autres hypothèses restent ouvertes). Autant dire qu'il me mâche le travail pour classifier son livre.

On tourne la page, et on tombe sur la carte de ce monde : ce qui frappe, c'est qu'elle ressemble à celle de l'Europe médiévale (on est donc sur de la Fantasy historique à la Guy Gavriel Kay : ce n'est pas la Terre, c'est un autre monde, ce n'est pas une uchronie mais c'est très inspiré par une de ses périodes historiques et par la zone géographique associée), avec des pays comme l'Alemania, l'Anglaterra ou l'Españe, mais ce n'est en fait que l'arbre qui cache la forêt.



L'argument principal de vente de ce livre, celui qui est sur la couverture, c'est le mélange de fantasy politique type Trône de Fer avec des dinosaures. Je trouve personnellement qu'ajouter les terribles lézards à de la Fantasy « classique » était suffisamment compliqué sans en plus se mettre la pression pour écrire un aspect politique fouillé en plus. Et ce n'est que le début : avec un écrivain suffisamment habile, le mélange dinos + politique aurait pu fonctionner. Sauf que Victor Milan ne l'est pas. Et qu'en plus, il a sur-ajouté des couches supplémentaires, en termes 1/ de complexité et 2/ de mélange des genres pas toujours très heureux.

Faire de la Fantasy politique avec des dinos ? Ok. Mais ajouter en plus un aspect Fantasy historique à la Guy Gavriel Kay fait que le lecteur a le sentiment d'avoir affaire à un livre qui essaye de plaire à trop de catégories de lecteurs à la fois, sans jamais convaincre totalement dans aucun des sous-genres mélangés. Et comme si ça ne suffisait pas, allez hop, un aspect science-fantasy en plus…

Mon avis personnel est qu'on sature, qu'à force d'avoir essayé de mélanger trop de choses, on arrive à un gloubi-boulga insipide et à un monde assez bancal. Personnellement, quitte à mélanger dinos + politique, je me serais arrêté là, en créant un monde complètement imaginaire et en laissant tomber les parallèles historiques et l'aspect science-fantasy (même si celui-ci est très intéressant, il est clairement de trop).

Des personnages pas toujours convaincants, une narration peu inspirée

Il y a quatre personnages principaux : Karyl, le noble capitaine mercenaire trahi par ses employeurs et laissé pour mort sur le champ de bataille, Rob (cette tendance des écrivains gravitant autour de G.R.R. Martin à utiliser des noms phares -voire même des copies éhontées de personnages- du Trône de Fer dans leurs propres oeuvres est prodigieusement agaçante… C'est comme cette histoire de Trône Denté, ça énerve plus qu'autre chose) le Maître-Dinosaure en partie responsable de la défaite de Karyl mais qui devient son lieutenant, Jaume le champion impérial et grand rival de Karyl, et enfin la princesse impériale Mélodia, fiancée du précédent. Plus le Duc Falk, un personnage à la carrière politique assez fascinante, aux changements d'allégeance qu'aurait pu chanter Jacques Dutronc, et qui fait la Révolution pour… donner plus de pouvoir au souverain !

Les deux plus intéressants sont Karyl et Jaume (un mélange entre le Cid et Pélopidas, le commandant du Bataillon Sacré Thébain). Rob est stéréotypé et assez peu développé, tandis que Mélodia est assommante.

Le gros problème de ce livre est qu'il se passe des choses à peu-près sans arrêt, mais qu'on peine à s'y intéresser (sauf dans les 140 dernières pages). L'auteur a un style étrange : pas mauvais, mais qui peine très souvent à impliquer ou immerger son lecteur. Sauf, je le répète, sur le dernier quart, en gros, bien plus intéressant (et avec une fin qui pose d'intéressants jalons pour la suite, sans compter cette histoire de Créateurs que je voudrais bien voir résolue…).

J'ai lu que pas mal de gens avaient été déçus par l'aspect dinosaure, ce qui n'a pas vraiment été mon cas : j'ai trouvé leur utilisation au combat, à la chasse ou pour les travaux de force bien décrite et bien pensée. Par contre, l'aspect politique est terriblement décevant : d'une part on est loin du Trône de Fer, d'autre part aucune des péripéties n'est, sur ce plan, crédible.

J'ai été surpris par une certaine absence de côté gritty : oh certes, il y a du sang, des viols et de la bouse de dinosaures, il y a deux scènes de sexe (dont une non-consentie), mais on reste dans de relatives limites de sobriété (la première scène olé-olé est décrite avec d'assez amples détails, par exemple).

En conclusion

Un roman qui essaye de mélanger trop d'influences ou de genres à la fois, ce qui donne un résultat qui ne tient pas vraiment debout. Des personnages perfectibles (deux sur les quatre principaux) et une narration sur courant alternatif (qui fait qu'on réussit difficilement à s'y intéresser et encore plus à s'immerger dans le monde ou la peau des personnages) à part dans le dernier quart. Pourtant, ce dernier rattrape pas mal tout le reste, et pose d'assez intéressants jalons pour la suite. Il y a de biens motivantes questions non résolues, par exemple à propos de Frère Jéronimo, des Huit Créateurs ou des Anges Gris. Sans compter le fait que le destin de Mélodia va (enfin) croiser ceux de Karyl et de Rob, qu'on laisse en bien mauvaise posture…

Même si je me suis ennuyé pendant les trois premiers quarts du livre, et si j'estime que ce livre, qui avait tout pour être épique, est un échec relatif (et ne mérite pas sa réputation de grosse sortie de 2015 aux USA), je lirai cependant le second tome. Il y a assez de choses en suspens pour me motiver, et après tout, si j'ai laissé sa chance sur ce plan à Ann Leckie, pourquoi pas à Victor Milan, qui, tout compte fait, fait bien mieux qu'elle…
Lien : https://lecultedapophis.word..
Commenter  J’apprécie          132
Il y a un contrat tacite qui dit que s'il y a des dinos dans ton histoire, ça va forcément être bien.
Mais l'auteur a piétiné tout ça avant de nous livrer son histoire. Les calculs sont pas bons, Victor !

Car il nous sert une histoire aux personnages insipides – entre le général amnésique qui se souvient parfaitement de sa vie passée mais dont l'auteur n'a pas trouvé d'autre explication pour justifier son changement de caractère ; et la seule personnage principale féminin, censée être indépendante et sachant se battre mais qui se cantonne au rôle de princesse toujours à moitié nue cancanant avec ses dames de compagnie et qui tombe en pâmoison dès qu'un torse musclé lui passe sous la main (mais il faut dire qu'elle connaît une "période de sécheresse" parce que son promis a longtemps été à la guerre, la pauvre).

Une histoire dont le style est d'un fade que la traduction tire un peu plus vers le bas. Sérieusement, qui se bat avec "l'inéluctable efficacité d'un moulin à eau" ?!
On a d'ailleurs le droit à une sexe de scène parfaitement risible, digne d'un mauvais Harlequin, que le style et le vocabulaire choisi enterre un peu plus dans le ridicule. En effet miroir beaucoup moins drôle, on assiste à une scène de viol d'une gratuité et complaisance crasse, sans la moindre répercussion sur aucun des personnages.

L'univers fait miroiter plusieurs éléments au final jamais développés, l'auteur s'enlisant dans de pseudo intrigues de cour inintéressantes au possible tant les ficelles sont grosses et invraisemblables (coucou le traître pardonné parce que s'il avait trahi et fait la guerre à l'empereur, c'était en fait pour le bien de l'empereur, c'est vous qui n'aviez pas compris ; puis qui va gagner une position de confiance stratégique sous nos yeux incrédules).

Quant aux promesses du titre ? Les combats sont brouillons et manquent cruellement de souffle, et la présence de dinosaures n'apportent ni sel ni fun, peinant ainsi à rehausser l'intérêt dans la mesure où, la plupart du temps, ils ne sont utilisés que comme simple monture. Des gros chevaux, quoi.

Heureusement, la couverture est jolie.

Oui, j'ai une dent contre ce bouquin. Mais je l'ai lu en tout début d'année, et avoir un de mes plus gros flops de l'année avant même la mi-janvier, il y a de quoi rager aussi.
Commenter  J’apprécie          50
Livre lu en VO.

En Résumé : J'avoue je ressors clairement pas convaincu par ce roman mélangeant Fantasy et dinosaures qui pourtant démarrait bien. Les premières pages se révélaient ainsi énergiques, épiques et entraînantes. Mais voilà la suite m'a rapidement fait déchanter et j'ai eu du mal à terminer la lecture. L'auteur se lance en effet dans un roman à la GoT, mais sans en avoir ni la densité ni la complexité de l'original, se révélant même brouillon, simpliste et reposant sur des rebondissements qui viennent plus de la vacuité intellectuelle des personnages que de véritable machinations. Les personnages justement mis à part un ou deux dans l'ensemble ils sont trop figés dans leurs carcans pour se révéler intéressants voir attachants. Mention spéciale au seul personnage féminin qui ne m'a paru servir à rien sauf remplir le quota potin, mode locale et offrir une scène de sexe mal écrite. L'univers, d'un point de vue décor n'a rien de bien original mais s'avère solide, par contre l'utilisation des dinosaures justement m'a paru plus que moyenne, tant l'auteur finalement les transforme en simple monture sans se soucier de leurs caractéristiques. La plume de l'auteur n'a rien d'exceptionnelle, se révélant tout de même simple et vivante, mais je l'ai trouvée plombé par les répétitions. Alors certes tout n'est pas mauvais, le dernier quart se « réveillant » un peu pour nous offrir quelque chose de plus énergique et le dernier chapitre joue sur certaines révélations et cliffangher, mais pas de quoi me donner envie de lire la suite.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
Commenter  J’apprécie          120
J'ai découvert ce livre grâce au forum Mort-Sure et j'ai eu la chance de le recevoir par le biais d'un de leurs partenariats, merci aussi à Fleuve Editions. le titre du livre ne laissait que peu de doute quant au contenu, et ça me convenait parfaitement. Malheureusement, et même s'il y a définitivement beaucoup de dinosaures au rendez-vous, ce livre ne m'a vraiment pas convaincu et je me suis même plutôt ennuyée.

Le début nous plonge pourtant directement au coeur de l'action, à l'aube d'une bataille où, déjà, les dinosaures et leurs maîtres sèment la mort. Mais voila, dès le début, tout m'a semblé très brouillon et en surface, à commencer par cette bataille. Je devais très souvent relire certains passages car j'avais beaucoup de mal à saisir l'action. Victor Milan a un style vraiment étrange, il décrit beaucoup, mais pas ce qu'il faut, il perd ainsi le lecteur et passe complètement à côté de certains aspects que j'aurais aimé voir plus en profondeur.

Ainsi, même si l'on croise vraiment de nombreux dinosaures, ces grands monstres ne sont que de simples objets, utilisés pour la guerre ou chassés pour en faire de la nourriture, et sont complètement relégués au second plan par l'auteur. Certes, nous sommes à Paradis, dans un monde où croiser des dinosaures est normal, mais pour un livre qui s'intitule Guerre et Dinosaures, j'aurais aimé que l'auteur s'attarde plus sur ces monstres qui restent important dans la culture de son monde.

Pour rester dans les dinosaures, l'auteur m'a complètement exaspéré avec son concept de livre des noms véritables : avant chaque chapitre l'auteur nous parle d'une espèce de dinosaure (ou d'un autre aspect de la culture de ce monde), et ce même dinosaure apparaît à coup sur dans ce même chapitre. J'ai trouvé ça extrêmement redondant mais, en même temps, on en a vraiment besoin de ces informations, car les dinosaures dans leur culture n'ont pas le même nom que celui que l'on connait... du coup, même si on s'y connait en dinosaures, l'auteur nous perd complètement avec les surnoms qu'il leur donne.

L'histoire en elle même ne m'a pas spécialement convaincue non plus. Très classique, on suit deux sphères différentes : celle de Karyl, un maître dinosaure déchu après une trahison, qui va être chargé de créer une milice pour protéger les membres d'un culte controversé et leur royaume ; et la sphère royale rythmée par les guerres et les complots. Mais voila, leur histoire ne m'a absolument pas intéressée car je n'ai tout simplement pas réussi à m'attacher aux personnages. Ils sont tous tellement vulgaires et tellement survolés ! de plus, les deux sphères ne finissent même pas par se rencontrer. Il n'y a pas vraiment de fin d'ailleurs, celle-ci annonçant certainement une suite alors que j'étais persuadée que c'était un one shot.

Des guerres, vous en vivrez, des dinosaures, vous en croiserez, mais Victor Milan n'a pourtant pas su me transporter, la faute à une culture compliquée pour pas grand chose et à un style d'écriture qui se veut descriptif mais reste brouillon, s'attardant sur les mauvaises choses et rendant le récit très pénible à lire. S'il y a une suite, ce que semble induire la fin très ouverte et ne concluant rien, je ne pense vraiment pas la lire.
Lien : http://bookshowl.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          32
Direction donc le monde de Dinotopia Paradis (sic), où les armées de soldats s'affrontent en utilisant les dinosaures comme montures lourdes, réservées à la chevalerie (re-sic). le roman se focalise sur plusieurs personnages. le chevalier Jaume, Champion officiel de l'Empereur et chargé de mettre au pas les vassaux récalcitrants. Rob, dresseur de dinosaures de combat et mercenaire, plus ou moins en disgrâce depuis une bataille qu'il a fait remporter de justesse à son camp sans vraiment d'honneur. Karyl, seigneur de guerre vaincu et laissé pour mort (deux fois) mais miraculeusement toujours en vie. Et enfin Melodia, la fille fantasque de l'Empereur, éprise de Jaume mais prise au filet des manigances diplomatiques autour du trône.

Les histoires de ces personnages se déroulent donc en parallèle et sont, il faut le dire, rarement passionnantes. Dans sa volonté de faire durer le cycle, l'auteur semble tirer à la ligne et il ne se passe pas grand chose entre deux batailles distantes chargées de garder le lecteur en éveil. Les personnages sont un peu caricaturaux, et les informations sur Karyl et sa façon d'échapper à la mort bien peu présentes.

Le monde décrit serait un background médiéval très classique sans les dinosaures, omniprésents et peut-être d'ailleurs un peu trop, puisqu'ils servent de montures, d'animaux de bât, de nourriture, de sources pour le cuir, les vêtements et parures etc… Mais, point positif et surprenant, on en vient rapidement à s'interroger sur la nature du monde en lui-même. le continent où se passe l'action se nomme Nuevaropa et la carte lui donne la forme d'une tête de dinosaure, ceux-ci sont contemporains des hommes sans que cela ne pose problème à qui que ce soit, la longévité des humains semble très longue, il y a des créatures mythiques nommées Anges Gris qui sèment la peur… On devine donc une forte intention de sous-tendre vers la science-fiction, avec ces indices disséminés ça et là dans le texte. D'ailleurs je vous invite à aller lire la théorie – crédible – d'Apophis à ce sujet. Mais pourquoi ? Comment ? On ne le saura pas dans ce premier tome…

Reste que les promesses de départ (un croisement entre Jurassic Park et le Trône de Fer) ne sont pas vraiment tenues, le roman étant bien trop mollasson, et les péripéties diplomatiques bien peu crédibles (l'Empereur est notamment un idiot fini qui se confie au dernier qui a parlé et lui promet une guerre). Quant aux personnages, ils sont assez peu attachants et je ne me suis pas passionné pour leur avenir.

Critique complète et bonus sur mon blog...

Lien : https://bibliosff.wordpress...
Commenter  J’apprécie          40


critiques presse (1)
Elbakin.net
12 août 2015
C’est une bonne petite aventure savamment troussée (l’auteur n’est pas un débutant mine de rien), souvent haletante, parfois un peu décevante. Et globalement à la hauteur de son sujet de départ, ce qui devrait suffire à en ravir plus d’un.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Tu es plus doué que moi pour trouver de la beauté au sein de la laideur.
Pere veillait soigneusement à rester sur le mode de la conversation, mais Jaume comprit le sinistre sous-entendu. Ils avaient grandi ensemble et avaient été meilleurs amis bien avant de devenirs amants.
Il sourit, espérant égayer un peu Pere.
- Peut-être. Après tout, la vie ne consiste-t-elle pas toujours à trouver le splendide au sein du hideux ?
- Si seulement toutes les choses étaient belles, dit Pere.
- Et alors, mon ami ? Nous nous efforçons d'augmenter la beauté dans ce monde. Mais nous n'éliminerions jamais ce qui est laid. Devrions-nous l'espérer ? Tu es un peintre hors pair. Sans laideur en contraste, comment pouvons-nous percevoir la beauté ? N'est-ce pas la laideur qui donne son sens à la beauté ?
Commenter  J’apprécie          20
- Tu connais le nom de cette abomination ? s'étonna-t-il. Comment fais-tu ?
- Je suis un maître dinosaure, répondit Rob d'un air hautain.
Il y avait là de la fanfaronnade, en partie afin de dissimuler la terreur instinctive que lui inspirait cette créature capable de sectionner son corps bedonnant en deux; et aussi en raison du frisson qui le parcourait en voyant de ses yeux cet animal de légende. Et pas seulement parce que les dinosaures carnivores utilisés comme montures de guerre étaient aussi rare que les prêtres honnêtes.
Commenter  J’apprécie          00
Dans leur sagesse, les Créateurs avaient pourvu les nobles qui régnaient sur la Nuevaropa de courage et de force, et non d'intelligence, ou de sens commun.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (87) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2486 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}