A partir d'un scénario bateau et daté (les aventures du dernier survivant terrien),
Céline Minard déploie pourtant une fresque assez hallucinante en se basant sur l'idée que l'homme seul n'existe pas et qu'il a besoin pour survivre de "sombrer" dans une schizophrénie salvatrice en intégrant d'autres personnalités en plus de la sienne.
C'est pour le style qu'il faut lire
le dernier monde. l'auteur y invente une forme de narration épique contemporaine évidemment plurielle et mondialisée.
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