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Critique de laurentfrancini


Je suis en cours de lecture, environ au milieu. Cela a très bien commencé, et j'ai aimé la première partie sur la plateforme pétrolière (trop courte, cette partie!). Les personnages nouveaux (la flic norvégienne ou les dirigeants sur la plateforme, par exemple) sont intéressants. Mais la suite donne vite l'impression de s'enliser, de partir dans tous les sens. Les multiples allusions aux autres ouvrages de l'auteur ne sont guère utiles à l'intrigue, et le personnage du Suisse Hirtmann, insaisissable et imprévisible, commence à lasser sérieusement, tellement, au fil des livres, il devient de moins en moins plausible. On se demande bien quelles peuvent être ses motivations, pour aller jusqu'à travailler sur une plateforme pétrolière en mer du Nord (il aurait besoin de travailler, un type pareil???). Et puis les personnages féminins, chez Minier, sont curieux... Très libérées sexuellement (un fantasme de l'auteur, sûrement...), on dirait qu'elles sont prêtes à se faire s...ter par le moindre inconnu rencontré dans un bar ou dans un chalet lors d'une randonnée. La rencontre Nigaard/Servaz est malheureusement du même tonneau: cousue de fil blanc, on s'y attend dès les premières pages et, surtout, dans l'hôtel où elle demande à Servaz de venir la rejoindre dans sa chambre parce qu'elle a peur (Bernard, redescends sur terre, c'est très loin d'être aussi idyllique ici bas!!!). Bref, je continue ma lecture par curiosité...

Bon, 16.9.2018. J'en suis à environ 100 pages de la fin. Je dois reconnaître que j'aime bien toute la partie concernant le chalet des Labarthe, avec l'hôtel en face. C'est bien mené, le suspense est prenant, et l'ambiance froide (c'est le cas de le dire) aide à maintenir l'intérêt (à part quelques incohérences limite risibles). Mais décidément, il y a chez Minier ces sempiternelles références à Mahler, et ça devient franchement pénible. On ne sait pas trop si c'est pour montrer sa culture, ou si c'est un fil conducteur bizarre avec Hirtmann...
Voyons la suite, avec les deux personnages autrichiens (dont on se demande un peu ce qu'ils viennent faire au milieu de cette histoire)...

20.9.2018. Terminé... Bon, comment dire... La fin est particulièrement ratée. Tout ça pour ça... A part peut-être la surprise du «traître», tout cela est trop rocambolesque, limite grand guignol (un type opéré du foie qui sort de son lit pour aller dans la forêt, sous la neige...). Une mise en scène outrancière, qui ne sert pas à grand chose dans une histoire déjà passablement tarabiscotée. Et puis bon, voilà encore qu'Hirtmann sous-entend qu'il va revenir dans une suite??? Pour moi, ce sera très certainement le dernier livre que je lis de Minier. Je ne marche plus...
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