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Alexandra Carrasco (Traducteur)
EAN : 9782265089648
208 pages
Fleuve Editions (09/09/2010)
3.6/5   857 notes
Résumé :
Iris, âgée de trente-six ans, est bouleversée par la mort de ses parents dans un accident de voiture. Par un après-midi froid et gris où rien ne semble plus avoir de sens, elle songe à commettre l'irréparable. Quand soudain, elle découvre un petit café auquel elle n'avait jamais prêté attention. Son nom étrange, Le plus bel endroit du monde est ici, ayant éveillé sa curiosité, elle décide de pousser la porte et d'aller s'asseoir à une table. Un jeune Italien vient b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (240) Voir plus Ajouter une critique
3,6

sur 857 notes
C'est une évidence, la vie est faite de hauts et de bas. Un véritable Grand Huit: on monte très haut, et on peut descendre bas, très bas. Les évènements nous frappent, sans nous laisser le temps de nous y préparer, sans que l'on ait voulu s'y préparer. Tout au long de cette course d'obstacles, nous ne sommes parfois que des pantins qui subissons son rythme effréné. C'est la vie, tout simplement, mais elle n'en est pas moins rude.

Dans ces moments d'obscurité, il suffit de peu, un regard échangé à un arrêt de bus, un enfant qui rit, ou un panneau qui clignote indiquant un bar que l'on n'avait jamais remarqué, une porte que l'on pousse, des tables, du café, et la vie reprend un sens.

Iris en fait l'expérience dans ce récit qui n'a rien à envier aux contes modernes. Tout va mal pour elle, la nuit l'a envahie, aucune lueur d'espoir ne pointe à l'horizon. Elle s'enlise, s'enfonce, perd pied dans cet océan et n'a pas la force de relever la tête. Ce n'est pas une héroïne, une Wonder Woman qui prend son destin à bras le corps. C'est femme quelconque, une femme comme n'importe quelle femme, et son échine plie tellement sous le poids des évènements qu'elle ne peut plus avancer. Jusqu'à ce moment, jusqu'à ces rencontres, qui changent son regard sur les choses, qui lui apprennent à apprécier l'insignifiant, qui donnent du sens à ce qui l'entoure et à ce qu'elle est. Pas besoin de tout bouleverser comme dans les films, simplement se laisser porter, prendre les bonnes décisions, et aimer…

Naïveté et bons sentiments côtoient réflexions et interrogations sur les drames de la vie. Un sourire, une chanson, un haïku, et le chemin qui semblait si sinueux, si escarpé, devient moelleux sous ses pieds, sous nos pieds.

L'on peut reprocher beaucoup de choses à ce court récit, sa longueur en est une, la facilité des mots de cette langue pourtant riche en est une autre, tout comme ce regard candide sur ce qui nous entoure. Mais ce petit roman est ce qu'il est : une bouffée d'oxygène dans un monde sombre, un guide, de l'espoir, du bonheur en pages… Il fait partie de ces ouvrages pour lesquels on tairait presque d'en avoir apprécié la lecture. Pas parce qu'il s'agit d'une lecture honteuse, non. Parce qu'il est comme un secret, de l'émotion pure, qu'on ne voudrait garder que pour soi.

Il est difficile de définir la magie de ces pages et l'onirisme du récit. Ils se ressentent, tout simplement. Comme la vie…

PS: Lu en VO
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Ca se lit vite, ça se lit tout seul... C'est un peu gnangnan, plein de bons sentiments, de bons conseils, de bonnes citations... Une psychologie facile.
Ce livre peut faire du bien. Ce n'est pas prise de tête. Mais c'est un peu trop much pour moi. Un véritable livre "feel good" comme je ne les aime pas. Bref, je n'ai absolument pas adhéré à ce roman...
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J'ai hésité longtemps sur ma façon de chroniquer ce livre. Vous parler de l'histoire avec le risque de dévoiler des éléments qui gâcheraient votre surprise ou rester vague pour éviter cela mais avec le risque de ne pas réussir à vous transmettre toute l'émotion que j'ai ressenti. J'ai finalement opté pour la deuxième solution, afin de laisser planer le mystère jusqu'au bout.

Tout ce que je vous dirai c'est qu'Iris, notre héroïne, est au bout du rouleau. Sa vie part dans tous les sens et elle ne voit plus d'intérêt à la vivre… du moins, jusqu'au moment où elle va entrer dans un café portant l'insigne le plus bel endroit du monde est ici. A partir de là, sa vie va complètement basculer et celle du lecteur aussi par la même occasion!

L'ambiance de ce livre est particulière dès les premières pages. le lecteur est emporté par la détresse de l'héroïne, touché en plein coeur par sa déprime. Il se retrouve immédiatement proche d'elle, à vouloir l'aider et la soutenir. Il la suit durant tout son parcours, se délectant de ses rencontres, de ses doutes, de ses surprises, de ses découvertes, dans un univers enivrant et onirique.

Coincée dans ce petit cocon de douceur et d'émotions, j'ai été incapable de reposer le livre une fois commencé. J'en voulais plus, toujours plus. Connaître la suite devenait presque une obsession et j'ai été emportée dans une histoire qui m'a aidée de bien des façons. Je suis ressortie de cette lecture avec un poids en moins sur les épaules. Je me suis sentie légère et gonflée d'une bonne dose de positivisme et d'envie de vivre.

Il est des lectures que l'on croise au bon moment dans sa vie, ce qui les rend encore plus fortes et plus proche de nous. C'est bien ce qui s'est passé dans ce cas, car j'avais besoin d'un moment de bonheur intense comme celui-ci. J'ai eu la bonne idée de l'ouvrir au moment adéquat.

Alors si vous avez besoin d'une dose de douceur et de bonheur gratuit, jetez-vous sur ce bijou unique qui vous emmènera sur le chemin de la joie, de la gaieté et de la reconstruction de soi. A lire de toute urgence!
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Averse du soir
une flaque d'eau retient
l'arc-en-ciel

A deux doigts du suicide, Iris, désespérée aprés la mort de ses parents suite à un accident, est sauvée par la détonation d'un ballon crevé d'un petit garçon. S'en suit la rencontre(???,là il faut lire le livre,c'est juste un avant-goût ) avec Luca, un bel italien et un barmen assez spécial , au café "Le plus bel endroit du monde est ici"; deux "illuminés" qui lui feront voir l'autre face du miroir.
Un petit conte philosophique,plus deluré qu'il ne paraît, écrit trés simplement,sans prétention,léger et lumineux, voir magique.
"La vie est une voie à sens unique", il faut vivre dans le présent; ce livre empreint de spiritualité,est une fenêtre sur le bonheur, à déguster avec la même gourmandise que les bonnes tasses de chocolat offertes à Iris ,tout au long du livre.
Un livre écrit à quatre mains (je n'en avais jamais lu),que j'ai beaucoup aimé !
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Pour se plonger dans les souvenirs heureux, Marcel Proust trempait sa petite madeleine dans du thé. Pour Iris, dépressive, c'est un biscuit qui accompagne sa tasse de chocolat (J'aurais préféré qu'elle savoure plutôt quelques tallos comme le font les espagnols, cela m'aurait permis, aussi de retrouver, avec nostalgie, de belles réminiscences alicantines, barcelonaises ou madrilènes).
Pourquoi un tel bien être avec une tasse de cacao ? Parce que le Theobroma, nom générique du cacaoyer, est le breuvage préféré des dieux aztèques ou mayas : (Theo : dieu ) et( broma : nourriture ) » et cette substance malicieuse et magique provoquerait quelques effets hypothétiques et bénéfiques sur l'humeur.
Alors est-ce le magicien à la chevelure argentée , tenancier de ce café étrange « le plus bel endroit du monde est ici » et son acolyte Luca qui vont redonner à Iris le goût de vivre où est-ce une consommation addictique qui illumine désormais ses jours et ses nuits ?
Un petit conte philosophique moderne qui doit se lire, bien entendu en savourant une tasse de chocolat fumant bien épais, sucré et parfumé d'une pincée de cannelle , et se laisser entraîner, ensuite, à quelque divagation heureuse.
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Citations et extraits (165) Voir plus Ajouter une citation
L’héroïne est une fillette prénommée Béatrice, orpheline de mère et dont le père n’était jamais à la maison parce qu’il travaillait. Après la mort de son épouse, il devint distant et négligea sa fille, qui devint en grandissant une gamine triste et solitaire. A l’école, on la surnommait « Bizartrice », parce qu’elle ne voulait jamais jouer aux mêmes jeux que ses camarades.

Chaque matin, elle prenait son petit déjeuner en silence près de son papa, qui après avoir regardé le journal télévisé partait en courant au bureau. Il travaillait si tard que lorsqu’il rentrait, Béatrice dormait déjà.

La petite se demandait si son père l’aimait ou si elle était arrivée au monde par hasard. Elle ne lui pardonnait pas de ne jamais l’étreindre, lui faire des bisous, lui dire des mots gentils. Il se montrait très réservé comme elle, et ne se préoccupait que du quotidien, savoir si elle avait fait ses devoirs ou si elle avait bien pris son goûter.

Les journées de Béatrice se ressemblaient toutes, jusqu’au matin où un perroquet vint se percher sur les cordes à linge qui donnaient sur sa chambre. L’oiseau s’introduisit dans la maison et la fillette supplia son père de la laisser le garder.

Aussi froid que prévenant, le père se hâta d’acheter une cage et autorisa la petite à installer l’oiseau dans sa chambre. Le perroquet commença à répéter les mots qu’elle lui apprenait chaque soir en rentrant de l’école.

Un jour, pourtant, le perroquet fit une chose insolite. Quand Béatrice s’éveilla de bon matin, il lui dit : « Je t’aime ! » La fillette en fut très étonnée et s’imagina qu’il avait entendu cette phrase dans une série télévisée qu’il voyait par la fenêtre, chez le voisin.

Le lendemain matin, quand le perroquet lui répéta « je t’aime ! », elle n’en crut pas ses oreilles car elle était certaine de ne pas lui avoir appris ces mots-là.

Le troisième matin où l’oiseau lui dit « Je t’aime ! », Béatrice décida de mener son enquête. Elle ne comprenait pas pourquoi il ne lui déclarait son amour que le matin, alors que le reste de la journée il se contentait de répéter ce qu’elle lui avait elle-même enseigné.

Ce matin-là, avant que son père ne parte au bureau, Béatrice courut lui raconter ce mystère au cas où il aurait eu une explication à lui proposer. Pour toute réponse, l’homme faillit s’étrangler et se dépêcha de quitter la maison, sa sacoche à la main.

Soudain, Béatrice comprit et fondit en larmes, des larmes de bonheur. Elle comprit que le perroquet répétait chaque matin ce qu’il entendait le soir, quand son père venait la voir dans sa chambre pendant qu’elle dormait.
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N ’oublie jamais ceci: tout sentiment a son pendant.

Se sentir malheureux prouve que I'on est capable de se réjouir.
C 'est une bonne nouvelle.

Quand tu es seul, tu te rends compte à quel point, tu serais bien en compagnie de quelqu’un.
C ’est une bonne nouvelle.

II te faut soufrir pour apprécier le bonheur de n'avoir mal nulle part.
C ‘est une bonne nouvelle.

Voilà pourquoi iI ne faut jamais craindre la tristesse, ni Ia solitude, ni Ia douleur car elles sont Ia preuve que la joie, I’amour et Ia sérénité existent.
Ce sont de bonnes nouvelles.
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D'après les spécialistes, nous élaborons chaque jour environ soixante mille pensées. Positives ou négatives, banales ou profondes, il n'y a pas à les juger : elles sont comparables à des nuages qui passent. Nous sommes responsables de nos actes, pas de nos pensées. C'est pourquoi, lorsqu'une idée t'angoisse, apposes-y l'étiquette "pensée" et laisse-la filer.
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http://lesmotsricochent.blogspot.be/


Il y a des livres, des romans qui se lisent avec un thé, un café, mais celui-ci donne envie d'être lu avec un chocolat chaud.

C'est ce qui est offert à Iris 36 ans, dans un bistro qu'elle découvre après avoir voulu en finir avec la vie, sa vie...

"Le plus bel endroit du monde est ici", c'est ainsi que se nomme le fameux bistro où Iris se rendra après s'être raisonnée d'en finir... c'est là qu'elle fera connaissance du barman un peu magicien mais aussi et surtout de Luca, un bel italien plein de charme et de mystères.

C'est ce qui fait le fil conducteur de ce roman, le mystère. Iris est plongée après la mort accidentelle de ses parents, dans le désarroi, la voici seule et plus aucun goût de vivre, son boulot l'ennuie, sa vie l'ennuie...

Mais le destin parfois bizarre va lui faire rencontrer Luca et ce bistro un peu étrange, mystérieux ... Petit à petit sa vie va changer grâce à Luca qu'elle ne rencontrer qu'au bistro mystérieux, ce qui va l'amener à se faire une amie et aussi retrouver un ex amour de jeunesse qu'elle avait oublié.

Ce roman est court et long de sens à la fois... On plonge dans un univers étrange, on sent tout le long du récit que Iris vit quelque chose de loufoque ou étrange. La folie? Un univers parallèle? la fin du roman va tout éclaircir, et c'est rassurant, cet épilogue fait du bien et on ferme ce petit roman avec une envie de chocolat chaud et l'envie de vivre en se servant du passé pour voler vers le futur, les deux créant notre présent... Vous comprendrez si vous le lisez.
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Ne pleure pas parce que les choses sont terminées ; souris parce qu'elles ont existé.
(Citation de L.E. Bourdakian en début de roman)

Mais qui est L.E. Bourdakian ??? impossible de trouver la moindre info sur internet...
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