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Tanguy Kenec'hdu (Traducteur)Marguerite Yourcenar (Préfacier, etc.)
EAN : 9782070714568
1489 pages
Gallimard (31/03/1989)
4.36/5   52 notes
Résumé :
La Mer de la fertilité, testament littéraire de Mishima, réunit quatre romans qui couvrent l'histoire du Japon de 1912 à 1970, sur quatre générations :
Neige de printemps ;
Chevaux échappés ;
Le temple de l'aube ;
L'ange en décomposition.

- " Et pouvez-vous dire avec certitude que, tous les deux, nous nous sommes déjà rencontrés ?
- Je suis venu ici il y a soixante ans.
- La mémoire est comme un miroir f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Bon, ici, on est dans la catégorie « poids lourds ». du Nobel en barre, ou peu s'en faut, 1200 pages d'absolu. Une suite de quatre romans qui s'étendent du Japon de 1912 à celui des années 1970. Une fresque somptueuse et parfois dérangeante, écrite avec une virtuosité confinant au génie par un auteur qui n'avait plus rien à prouver, mais tout à dire, comme on écrit un testament, un chant du cygne voulu et assumé.

Les quatre romans décrivent la vie de Shigekuni Honda, un homme dont la vie reflète l'histoire du Japon, qui va tenter de retrouver et d'entrer en relation avec les réincarnations successives d'un de ses amis de jeunesse, le beau Kiyoaki. C'est donc aussi l'histoire d'une amitié absolue, par delà la mort, guidée par le « journal des rêves » que tenait Kiyoaki et dont Honda héritera, s'en servant comme un guide tout au long de sa vie.

Neige de printemps, le premier roman, décrit l'histoire d'amour complexe entre Kiyoaki et la belle Satoko (ne me demandez pas pourquoi, mais je suis tombé amoureux de ce personnage féminin, au point de choisir son prénom pour être celui de l'héroïne de mon propre roman !). le bonheur est à portée des deux jeunes gens, tout semble aller de soi, et pourtant les tergiversations, l'indécision de Kiyoaki, incompréhensibles pour Honda, son ami intime, vont compliquer ce qui semblait si simple, et marquer du sceau de la tragédie cette histoire d'amour entrevue à vingt ans.

Chevaux échappés raconte comment Honda, à trente-huit ans, rencontre par hasard l'athlétique Iinuma, en qui il identifie la réincarnation de Kiyoaki. Iinuma se lancera dans des activités politiques basées sur un mysticisme assumé et un nationalisme forcené. Alors que tout lui souriait, son obstination à faire triompher ses vues le conduira à sa perte, dans les voies de l'honneur. Il est bien difficile au lecteur averti de ne pas voir en Iinuma Mishima lui-même, et l'annonce de ce qui advenir après la rédaction de la mer de la fertilité.

Le temple de l'aube décrit comment Honda retrouve l'âme de son ami dans le corps d'une fillette, Ying Chan, princesse thaïe (oui). Honda deviendra proche de la princesse, au destin étonnant, et organisera sa vie dans un seul but : avoir la confirmation de la réincarnation de son ami dans le corps de Ying Chan. Ce roman contient pas mal de détails sur les différentes doctrines de la réincarnation qui peuvent rendre sa lecture parfois un peu ardue, mais il n'y a rien là d'insurmontable (et des passages peuvent être sautés sans peine). Là aussi, la tragédie conclura cette histoire, malgré la fortune qui favorise Honda.

Dans l'ange en décomposition, C'est un Honda fatigué qui retrouve, à soixante-seize ans, l'âme de son ami de jeunesse dans un jeune homme, Toru Yasunaga, qu'il finira par adopter, et lui causera bien des déceptions. Pour Honda, c'est le temps des questions, de la réflexion et d'un certain désenchantement de vivre. le roman, et l'oeuvre, se concluront par la visite que Honda se décidera à faire à Satoko, dont la réaction sera des plus énigmatique, pouvant plonger le lecteur dans un certain embarras, voire une certaine déception. Une telle oeuvre ne se conclut pas en une minute. Deux ans après l'avoir lue, je réfléchis encore au sens des paroles de Satoko.
Au final, cette tétralogie n'est donc pas seulement un moment de distraction. Il n'a clairement pas été écrit pour cela. Ce sont les derniers mots d'un condamné qui a choisi son chemin, sa sentence et sa fin. C'est une oeuvre puissante et poignante. Je ne dirais pas que l'on en ressort transformé, mais, à coup sûr, on en vient à réfléchir à de nombreux points que, sans ce texte, on n'aurait sans doute pas abordés.
Chacun des quatre romans peut se lire indépendamment, mais je vous conseille de commencer tout simplement par le premier, le plus facile à lire, si je puis dire, le plus « beau ». le temple de l'aube est peut-être, au début, plus difficile à aborder, mais on est rapidement payé de ses efforts.
Pourquoi ce titre, au fait, la mer de la fertilité ? Je laisse la parole à Mishima lui-même : « j'ai fait la suggestion de diviser mes quarante-cinq années de vie, une vie si pleine de contradictions ! - en quatre fleuves, « l'écriture », « le théâtre », « le corps » et « l'action », qui tous finissent par se jeter dans la mer de la fertilité. »
Lorsque j'ai terminé la lecture de la mer de la fertilité, je me suis senti très triste, et une larme a bien failli couler sur ma joue. Je vous souhaite de vivre les mêmes émotions que celles que j'ai ressenties à sa lecture.

L'édition Quarto compte 1200 pages, c'est donc une longue lecture. Si vous voulez plus de détails, un numéro d'apostrophe, avec M. Yourcenar et Jean d'Ormesson, a abordé cette oeuvre.

La tradition voulait qu'avant de se faire seppuku, le samouraï vaincu ou déshonoré compose un poème. La mer de la fertilité est ce poème. Voici sa fin (qui ne révèle en rien l'intrigue, mais annonce paradoxalement la tragédie, bien réelle, qui s'ensuivit) « le plein soleil d'été s'épandait sur la paix du jardin ».
Une phrase dont, finalement, je ferais bien, après le dernier de mes jours, mon épitaphe...
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C'est curieux comme d'un civilisation à l'autre les imaginaires peuvent différer. Ainsi, nous, occidentaux, nous nous intéressons très peu aux insectes, tenus pour quantité négligeable.
Or, en Extrême-Orient, en Chine et plus encore au Japon on s'en préoccupe beaucoup plus et c'est très ancré, d'une façon culturelle, depuis plusieurs millénaires.
Ainsi par exemple, au Xème siècle, Murasaki Shikibu, dans son roman le Dit du Genji, monument de la littérature japonaise, témoignait souvent de cette préoccupation en faisant à de multiples reprises référence au bruissement des insectes et plus particulièrement au chant des cigales : à la belle saison, dans ses divertissements à l'extérieur, la cour impériale faisait jouer ses instruments de musique en harmonie avec le chant des cigales et c'était du plus grand raffinement.
De tous temps dans ces pays on construit de petites cages à insectes ce qui permet de bénéficier du chant de ces animaux à l'intérieur de son domicile. Ces cages deviennent même de véritables objets d'art, collectionnés par des amateurs.
Plus récemment, l'empereur Hiro Hito lui-même était un passionné d'entomologie, et mangeait même certains plats à base d'insectes.
Toujours au XXème siècle, un très grand auteur japonais comme Yukio Mushima faisait souvent référence au chant des cigales dans ses œuvres.
On trouve cela notamment dans "Neige de printemps", premier d'une suite de quatre romans regroupés sous le titre de "La Mer de la Fertilité" publié en 1970 (juste avant sa mort par sepuku).
Avec "Neige de Printemps" nous avons de la très grande littérature, au style ample, imagé et raffiné, pleine de finesses psychologiques et de poésie, servie par une traduction à coup sûr extraordinaire (curieusement, Gallimard, dans son édition Quarto, ne donne par le nom du traducteur).
Pour toutes raisons Yukio Mishima pourrait être aisément comparé à un grand auteur occidental comme Stéphan Zweig.
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Tétralogie de Mishima Yukio (nom de plume de Hiraoka Kimitake) comportant Neige de printemps (Haru no yuki), Chevaux échappés (Honba), le temple de l'Aube (Akatsuki no Tera) et finalement (Tennin Gosui).

La tradition bushi veut que le guerrier compose un poème (ou une oeuvre) avant de devoir commettre le Seppuku. La mer de la fertilité (Hôjô no Umi) est un long roman composé de quatres tomes mais c'est tout d'abord un poème de mort ; un Jisei. Mishima le dépose quelques jours avant son spectaculaire Seppuku commis dans le quartier général des Forces d'Autodéfense Nippones. Certains affirment qu'il fût déposé le jour même, soit le 25 Novembre 1970.

Selon Marguerite Yourcenar, la mort de Mishima serait même sa dernière oeuvre. La mieux préparée.

Personnellement, j'ai moins aimé l'Ange en décomposition car trop contemplatif à mon goût ... Cependant, la fin (quand Honda décide de revisiter pour la seconde fois la prêtresse) est plus que parfaite. Après tout ... Pourquoi exiger une explication à tout ? Pourquoi les mots ? La perfection réside également (surtout peut-être) dans l'inachevé, l'incomplet.

Mishima ou la vision du vide de Marguerite Yourcenar vous aidera peut-être à comprendre son oeuvre.

Une demie étoile en moins pour la longueur de certains passages lent et trop contemplatifs UNIQUEMENT dans CERTAINES parties du dernier tome. Pour le reste ... Pourquoi les mots ... ? ...
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Une révélation... Ce roman, ou plutôt cette somme de 4 romans fut pour moi une véritable révélation. Mishima nous a livré une oeuvre intemporelle sous forme de testament littéraire puisque quelques mois après le point final il se fera seppuku.

J'ai adoré "neige de printemps" dont les héros sont longtemps venus peupler mes rêves. Mishima sait manier une forme d'onirisme un peu sombre.

L'univers qu'il a créé est passionnant, il touche aux valeurs du bouddhisme.

D'ailleurs le choix du titre, cette mer sur la lune était selon Mishima à l'image de la vie que l'on pense pleine d'espoir alors qu'elle est vide.
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Cycle de 4 romans et testament littéraire de Yukio Mishima couvrant l'histoire du Japon de 1912 à 1970 et quatre générations : Neige de printemps, Chevaux échappés, le Temple d l'Aube, l'Ange en décomposition. Remarquable introduction en préface par Marguerite Yourcenar.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Pendant la guerre, Honda consacra entièrement ses loisirs à son étude du samsara et de la transmigration, se plaisant à dénicher de vieux livres qui y étaient consacrés. À mesure que la qualité des publications nouvelles se dégradait, le luxe poussiéreux s’accroissait des librairies d’ancien du temps de guerre. Là seulement était librement dispensé le savoir et permise la poursuite d’un passe-temps qui transcendait l’époque. Comparé à l'enchérissement de toute autre chose, le prix des livres, tant japonais qu’européens, demeurait faible.

Honda recueillit des informations en nombre considérable dans ces volumes où se trouvaient exposées les théories occidentales relatives aux cycles vitaux et à la réincarnation.

Une de ces théories était attribuée à Pythagore, le philosophe ionien du cinquième siècle avant J.-C. Mais ses idées sur les cycles vitaux avaient été influencées par les mystères orphiques antérieurs qui avaient envahi toute la Grèce aux sixième et septième siècles. À son tour, la religion d’Orphée était issue du culte de Dionysos qui avait allumé des incendies de démence tout au long des deux siècles précédents de guerre et d’instabilité. Le fait que le dieu Dionysos était venu d’Asie pour se confondre avec le culte de notre mère la terre et les rites agraires par toute la Grèce suggérait que tous deux provenaient en réalité d’une source unique. Le personnage palpitant de la terre maternelle subsistait au Kalighat que Honda avait vu à Calcutta. Dionysos incarnait le cycle vital de la nature qui était en évidence dans la province nord de la Thrace. Celui-ci apparaissait au début de l’hiver, mourait au cœur de cette saison pour ressusciter avec le printemps. Peu importe le personnage lascif, plein d’entrain qu’il pouvait affecter, Dionysos personnifiait les jeunes esprits du grain, parmi lesquels Adonis, jeunes gens pleins de beauté qui mouraient à fleur d’âge. Tout comme Adonis s’était sans aucun doute uni à Aphrodite, de même Dionysos s’unissait toujours à la terre maternelle en des rites mystiques observés en maints pays. À Delphes, Dionysos avait son sanctuaire avec celui de la terre maternelle, et, dans le culte mystique de Lerne, la divinité principale était leur ancêtre sacré à tous les deux.

Dionysos était venu d’Asie. Son culte qui devait engendrer le délire, la débauche, le cannibalisme et le meurtre avait ses racines en Asie et posait le problème capital de l’âme. À son paroxysme, cette religion ne laissait transparaître ni raison, ni apparence de fermeté ou de beauté pour Homme ou dieu. C’était un culte qui attaquait les champs fertiles de la Grèce dans leur beauté apollonienne tel un vol de sauterelles obscurcissant ciel et soleil, ravageant tout, dévorant les récoltes. Honda ne pouvait s’empêcher de la comparer à ce qu’il avait vu en Inde.

Toutes choses épouvantables, la débauche, la mort, la folie, la pestilence, la destruction… Comment se pouvait-il que pareilles choses pussent ainsi séduire le cœur et attirer l’âme au-dehors ? Pourquoi les âmes devaient-elles « exister », délaissant des demeures commodes, obscures, paisibles ? Comment se faisait-il que le cœur humain rejetât la sereine inertie ? (pp. 814-815)
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« Au cours des dernières heures, ce que j’ai dû affronter, ce n’est pas l’énigme de la mort de la princesse Chan. Au cours de la période qui va du début de sa maladie jusqu’à sa mort – non, ce sont les vingt jours depuis qu’elle est morte –, je n’ai cessé, bien entendu, de vivre dans l’inquiétude. Malgré tout, n’ayant aucune idée de la vérité, j’ai vécu presque paisiblement dans un monde faux pendant toute cette période. Voilà l’énigme.

« Je voyais distinctement la mer qui resplendissait et la plage brillante, telles qu’elles étaient vraiment. Pourquoi n’ai-je pas su voir la modification subtile survenue en profondeur dans la substance de l’univers ? Le monde changeait constamment, imperceptiblement, tout comme le vin dans une bouteille. Me voici comme celui qui ne voit pas au-delà du liquide rouge sombre dont les reflets chaleureux illuminent le verre. Pourquoi n’ai-je jamais songé à le goûter, ne fût-ce qu’une fois chaque jour, tâchant de déceler la moindre variation qui se serait produite. La douce brise du matin, le bruissement des arbres, les battements d’ailes des oiseaux et leurs cris d’appel, tout cela, mes oreilles et mes yeux ne cessaient de le percevoir. Mais je me contentais d’y voir la joie de vivre incarnée, l’essence magnifique de la vie même. Jamais je n’ai pensé que, sous l’aspect superficiel, quelque chose était en train de changer, jour après jour. Si, un beau matin, j’avais fait halte afin de goûter le monde, mon palais y découvrant dès lors une subtile altération… oh, si seulement je l’avais fait, alors, il n’aurait pu m’échapper que ce monde était devenu soudain un monde où n’était plus la princesse Chan. »

En disant cela, sa voix s’étranglait progressivement et ses paroles se voilaient de larmes. (pp. 252-253)
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Pourquoi me suis-je tant retenue? Comme je voudrais t'avoir appris ce que tu sais de l'amour.
( Neige de printemps - Satoko à Kiyoaki)
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Ici, en cet aurore, il trouvait un air de pureté tonifiant, exempt du luxe étouffant qui imprégnait le cadre de vie des Mat sugae. Il eut l'impression de respirer dans un cercueil neuf de bois blanc, fraîchement taillé. Depuis sa petite enfance, tout ce qu'on lui avait appris à vénérer comme honorable et beau se situait, autant que cela concernait les Matsugae, au voisinage de la mort.
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Les silhouettes de ces soldats, tant en avant qu’à l’arrière-plan, baignaient dans une lumière étrange et indécise qui soulignait le contour des bottes et des jambières, faisant ressortir la courbure des épaules et des nuques. Cet éclairage imprégnait toute la photo d’un sentiment de chagrin ineffable.
Il émanait de ces hommes une émotion tangible dont le flot brisait contre le petit autel blanc, les fleurs, le cénotaphe au milieu. De cette masse énorme, étirée jusqu’aux bords de la plaine, une pensée unique qu’aucun langage humain n’aurait pu exprimer, tel un grand et lourd anneau de fer, se rabattait sur le centre.
L’âge et l’encre sépia teintaient cette photographie d’une atmosphère d’angoisse infinie.
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Videos de Yukio Mishima (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yukio Mishima
Yukio Mishima (1925-1970), le labyrinthe des masques (Toute une vie / France Culture). Diffusion sur France Culture le 20 février 2021. Un documentaire d'Alain Lewkowicz, réalisé par Marie-Laure Ciboulet. Prise de son, Philippe Mersher ; mixage, Éric Boisset. Archives INA, Sandra Escamez. Avec la collaboration d'Annelise Signoret de la Bibliothèque de Radio France. 25 novembre 1970 : Yukio Mishima, écrivain iconoclaste japonais âgé de 45 ans, met en scène sa propre mort ; alors qu’il s’apprête à quitter le monde, il livre à son éditeur "La mer de la fertilité", véritable testament littéraire et spirituel de cet auteur tourmenté, fasciné par la mort rituelle. Cet homme nostalgique, avec son goût du vertige et de l'absolu, son amour des corps vierges et des âmes chevaleresques, sa quête effrénée des horizons perdus laisse une œuvre considérable qui raconte sans aucun doute la recherche d’une pureté illusoire et la laideur du monde. Lectures de textes (tous écrits par Mishima) : Barbara Carlotti - Textes lus (extraits) : "Patriotisme. Rites d’amour et de mort" (film de et avec Yukio Mishima, 1965. À partir de "Yūkoku", nouvelle parue en 1961) - "Confessions d’un masque" - "Le Lézard noir" - "La Mer de la fertilité". Archives INA : Ivan Morris et Tadao Takemoto - Flash info annonçant la mort de Mishima le 25 novembre 1970. Extraits de films : "Mishima" de Paul Schrader (1985) - "Le Lézard noir" de Kinji Kukasaku (1968) - Extrait du discours de Mishima juste avant son seppuku, le 25 novembre 1970.
Intervenants :
Pierre-François Souyri, professeur honoraire à l’université de Genève spécialiste de l’histoire du Japon Fausto Fasulo, rédacteur en chef des magazines "Mad Movies" et "ATOM" Tadao Takemoto, écrivain, spécialiste et traducteur de Malraux au Japon et vieil ami de Mishima Dominique Palmé, traductrice de Mishima chez Gallimard, spécialiste de littérature japonaise et de littérature comparée Julien Peltier, spécialiste des samouraïs, auteur de plusieurs articles parus sur Internet et dans la presse spécialisée, en particulier les magazines "Guerres & Histoire (Sciences & Vie)" et "Actualité de l'Histoire". Il anime également des conférences consacrées aux grands conflits de l'histoire du Japon Thomas Garcin, Maître de conférences à l’Université Paris 7 - Diderot, spécialiste de Mishima et de littérature japonaise Stéphane du Mesnildot, critique de cinéma, et spécialiste du cinéma japonais
Source : France Culture
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