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Ryôji Nakamura (Traducteur)René de Ceccatty (Traducteur)
EAN : 9782070361571
128 pages
Gallimard (08/01/2009)
3.22/5   72 notes
Résumé :
Extraordinaire interprète de l'opéra de Puccini Madame Butterfly, la cantatrice Tamaki Miura donne ce soir un dernier récital bouleversant. Parmi les spectateurs, Kiyohara se remémore un autre récital, vingt ans plus tôt, à la Scala, auquel il assista avec la jeune Hanako.

Dans ces deux nouvelles sobres et émouvantes, le grand romancier japonais explore différentes facettes de l'amour et de ses tourments.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Le livre contient deux nouvelles extraites du recueil "Une matinée d'amour pur" qui en compte sept. Toutes les deux revisitent des tragédies occidentales, Madame Butterfly et Médée. Elles ont été publiées en 1948. Mishima avait 25 ans.

1) Papillon
Le 21 mars 1946, Kiyohara, ancien officier de l'armée impériale, va assister au premier récital d'après guerre de la cantatrice Tamaki Miura, célébrissime interprète de Madame Butterfly de Puccini. Elle arrive dans un état pitoyable, très malade, émaciée, fânée, Et puis elle entonne" La Berceuse du ruisseau" de Schubert et enchante la salle. Kiyohara croit entendre alors" Un bel di Vedremo" de Puccini qu'il avait tant aimé vingt ans auparavant en compagnie de Hanako à la Scala de Milan...

J'ai beaucoup aimé les variations mélancoliques sur l'air de Puccini. A trois reprises, dans différents lieux, on voit apparaître dans les yeux des personnages la mer bleue, magnifique, éclatante, aveuglante puis soudain au faîte de l'extase, le pressentiment de la mort imminente. le récit du dernier récital de Tamaki Miura (1884-1946) est particulièrement bouleversant. Cependant, ce texte n'est pas toujours facile à suivre. On peut se perdre dans la narration. En effet, les personnages réels de la cantatrice et de Mishima lui-même se mêlent aux personnages fictifs. Idem pour les décors, la maison de Hanako ressemble à celle de la cantatrice. La voix narrative passe aussi intempestivement de la troisième à la première personne . Ce n'est qu'a posteriori qu'on comprend qu'il s'agissait d'une lettre. Mais, j'ai passé outre et j'ai relu ces magnifiques passages descriptifs. Et puis j'ai écouté la voix magique de Madame Miura sur You Tube. Je l'ai imaginée entrouvrant la fenêtre coulissante qui dévoile la mer et rêvant éveillée d'un avenir possible...
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Ce petit livre rassemble deux nouvelles publiées en 1948 et issues du recueil de nouvelles une matinée d'amour pur. Ces deux textes valent la peine d'être lus et sont une illustration éclatante du talent de Yukio Mishima.

Papillon fait le récit de la manière dont l'officier Kiyohara qui assiste à une représentation d'opéra est amené à se remémorer son passé, quand il s'aperçoit que la chanteuse est la même que celle qui chantait lorsqu'il assista à cette même piece d'opéra, Madame Butterfly, avec la femme qu'il aimait, Hanako, qui est désormais mariée à un autre et qu'il n'a pu revoir que bien longtemps après.
J'ai apprécié le style époustouflant de Mishima, qui au travers de son écriture poétique et convulsive, parvient à effacer les repères temporels et nous plonger dans les pensées profondes de Kiyohara, perdu entre les souvenirs de son amour défunt et le moment présent.
La nouvelle est très émouvante car Mishima parvient à impulser une mélancolie irrépressible, marquée cet amour que l'officier éprouve pour Hanako qu'il ne pourra jamais assouvir. Cette mélancolie contamine peu à peu la nouvelle et finit par tragiquement tout submerger. Mishima fait preuve d'originalité sur un thème pourtant classique et en donne une vision subtile. J'ai en effet été très touché par la comparaison que l'auteur fait de la vie et des amours que l'on éprouve à un paillon, vif et brillant mais éphémère...
La présence de la cantatrice, que le narrateur avait vue jeune alors que lui même vivait avec intensité son amour, et qu'il retrouve à l'opéra où on la découvre condamnée par à un irrémédiable mort par la maladie entre de manière tragique en résonance avec les réflexions de l'officier qui comprend que pour lui la jeunesse est à jamais révolue et qu'il lui faut faire le deuil de son passé, representé par la cantatrice qui lui apparaît une dernière fois, brillant de ses ultimes fulgurances avant de mourir.

La deuxième nouvelle est une libre adaptation de Medée, d'Euripide par Mishima et se nomme La lionne. L'auteur fait le récit d'une femme qui humiliée par son mari qui la trompe va tout faire pour assouvir sa vengeance, étant prête pour cela aux pires horreurs... Mishima décrit avec talent la manière dont la femme se venge et a réussi à me troubler. En effet, je m'attendait à ce que la femme soit gagnée par une sorte de colère éruptive. Au contraire, on sent chez elle quelque chose de beaucoup plus terrifiant, une froide détermination, qui peu à peu monte en puissance. J'ai été impressionné par la cruauté de cette femme meurtrie qui conserve toujours face à son mari un masque d'affabilité trompeuse, destinée à lui permettre de mieux exercer sa vengeance minutieusement planifiée par des actes conscients qui laissent le lecteur interdit de stupéfaction et d'horreur. La scène finale est très réussie dans le sens ou elle constiue un point culminant dans ce récit, où, pareille à un tragédie grecque, la tension accumulée pendant tout le récit finit par éclater dans un déferlement de mort et de violence.

Ces deux nouvelles sont le reflet du talent de Mishima à nous conter dans son style si particulier les sentiments toujours subtiles d'hommes et de femmes sur qui semble peser le poids de la fatalité.
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"Papillon" se compose de deux nouvelles publiées en 1948 et tirées du recueil "Une matinée d'amour pur" de l'écrivain japonais Yukio Mishima.

"Papillon" évoque l'amour de l'officier Kiyohara pour la jeune Hanako avec laquelle il assista avant la guerre à une représentation de Madame Butterfly. le souvenir de cet émouvant récital se confond avec la réalité de sa propre vie lorsque bien des années plus tard, il revoit la jeune femme désormais mariée.

Dans "La lionne", Shigeko décide de faire souffrir Hisao, son mari volage avec qui elle a eu un fils, lorsqu'elle apprend son intention de la quitter pour Tsuneko, la fille de son patron.

Mishima a choisi de reprendre à son compte deux célèbres tragédies pour aborder dans ces nouvelles le thème de l'amour passionnel et non-partagé.

La première revisite Madame Butterfly de Puccini, l'histoire de Cio-Cio-San (Papillon en japonais), une jeune geisha tombée amoureuse d'un marin de passage du nom de Pinkerton.
Alors que tous deux sont mariés et parents d'un enfant, Pinkerton s'en va pour ne revenir que 3 ans plus tard, marié à une américaine.
Madame Butterfly n'encaisse pas le choc et choisit de se suicider.

"La lionne" s'inspire quant à elle de la tragédie grecque "Médée" d'Euripide. Totalement éprise de Jason qu'elle aidera à obtenir la Toison d'Or, Médée sacrifie tout à son amour et n'hésite pas à trahir les siens.
Mais lorsqu'elle apprend que Jason a jeté son dévolu sur la fille du roi Créon, elle décide de se venger de la pire des manières.

Les personnages en souffrance occupent le devant de la scène. Entièrement dominés et guidés par la violence de leurs sentiments, ils trouvent refuge dans la nostalgie ou, au contraire, dans la cruauté, non par fatalité mais par choix.
Fidèle à lui-même, Mishima dresse ici une vision désenchantée du genre humain dans le Japon d'après-guerre.

Mon avis sur ce recueil est mitigé, comme c'était le cas pour "Dojoji et autres nouvelles". "Papillon" est assurément plus originale que "La lionne" mais j'ai eu un peu de mal à différencier les époques et à distinguer la cantatrice d'Hanako dans l'histoire. Même si en la relisant une seconde fois, j'ai compris que cette impression de flou était voulue, j'ai trouvé dommage que le sens de l'histoire ne me soit pas apparu directement.
"La lionne" est une nouvelle assez terrifiante mais dont l'issue se révèle sans surprises tant le profil de Shigeko multiplie les indices quant aux événements à venir.

Je me rends compte que la littérature japonaise me renvoie toujours à ce même sentiment d'inaccessibilité. Les romans et nouvelles que j'ai lus jusqu'à présent m'ont tous à la fois intrigué et perturbé, sans que je n'arrive jamais vraiment à me l'expliquer.
Je crois que ce qui me dérange notamment dans la littérature japonaise (et la littérature asiatique en général) est cette éternelle mise en scène de la mort.
Tout semble calculé, ritualisé. Les suicides exigent une préparation au préalable, les meurtres sont prémédités.
Les personnages qui peuplent cette littérature sont souvent torturés par une lourde souffrance mais parviennent pourtant à agir de sang-froid, n'outrepassant jamais les limites de la dignité, si bien que j'ai souvent l'impression d'un manque de naturel, de spontanéité.
En termes de communication, cela se traduit par une absence totale d'épanchement, un goût prononcé pour le secret, le repli sur soi, la fermeture à l'autre, les actes symboliques prévalant bien souvent sur les mots.

Cela étant dit, je ne renonce pas aux romans japonais pour autant. Je continuerai à en lire avec curiosité car, malgré mes réserves, j'aime la confrontation culturelle et les réflexions que suscitent en moi mes lectures de "touriste" :)
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Ce qui m'a avant tout marquée dans ces deux nouvelles, c'est la façon dont Yukio Mishima met en place les ambiances et les atmosphères, toujours avec les mots justes afin qu'on ait l'impression d'y être. Son style est donc plutôt descriptif, poétique et très agréable à lire (bravo aux traducteurs Ryôji Nakamura et René de Ceccatty!) La première nouvelle est surtout empreinte de nostalgie et de tristesse, tandis que la seconde se teinte du sang de la vengeance d'une femme bafouée et humiliée, d'une lionne. C'est ce dernier texte que j'ai préféré, car plus long et mieux déployé : j'avais du mal à distinguer chaque personnage (j'ai eu beaucoup de mal à mémoriser les prénoms), mais j'ai eu davantage eu le temps de les situer tous. de plus, la construction tragique de l'intrigue, selon la Médée d'Euripide, m'a beaucoup plu : la gradation meurtrière et animale est très bien amenée.
J'ai moins apprécié, et surtout n'ai pas compris, la première nouvelle : il y est question d'un homme qui assiste à un opéra et se souvient d'un autre auquel il a assisté des années plus tôt avec une femme aimée. Les transitions entre le passé et le présent étaient selon moi très mal amorcées et je m'y suis malheureusement perdue. Je relirai peut-être cette nouvelle une autre fois pour mieux la comprendre.
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Ce livre comporte en fait deux nouvelles : Papillon et La Lionne
Papillon

Première nouvelle très émouvante. Mishima et son traducteur parviennent à décrire être aimé et sentiments d'une façon exquise et poétique.
C'est beau. Très bien écrit on se surprend à relire certain passage tellement les descriptions sont émouvantes.
L'amour, l'oubli, le deuil, l'éloignement sont omniprésents.
Quelques citations pour mesurer la beauté du texte :
Si, à vingt ans, je comprenais que, devant une telle distance azurée, l'amour, la volonté et l'espérance suprême d'un être humain sont bien vains, ce tour du monde, projeté par mon père pour oublier la mort de sa femme, m'a peut-être enseigné l'art d'oublier, quand je n'avais encore rien à oublier, celui d'oublier le monde avant même de le connaître.
Un homme vieillissant qui a épuisé sa capacité d'aimer est-il seul susceptible de regret ? le regret n'est-il pas une forme d'amour ?
Vous portiez un ample tailleur en velours noir, qui convenait à l'automne avancé dans cette Europe du Sud, et un collier éblouissant, et votre apparition m'évoqua soudain tous ces lacs italiens que je n'avais pas encore vus. Ces paysages délicieux des lacs de Côme, Majeur, de Lugano, de Garde. Vos gants en dentelle suggéraient les fines branches des arbres des bosquets bordant les rives des lacs qui dialoguent avec le ciel du crépuscule. Votre collier, les étoiles miroitant dans le soir. Votre poitrine, palpitant discrètement sous le velours noir, la montée calme et brûlante des eaux du lac au milieu de la nuit, obéissant à des forces impérieuses pour rejoindre le ciel constellé…
C'est nostalgique : l'amour est impossible. La vie maintient une distance qui ne peut être niée malgré la force contenue des sentiments.
La Lionne

La deuxième nouvelle est une libre adaptation de Medée, d'Euripide.
Texte beaucoup moins facile.
De multiples personnages aux sentiments et situations complexes entre en jeux.
Le ton est beaucoup plus distant comme détaché (alors que dans la première nouvelle c'était très intimiste.
Mais continuez jusqu'au bout : le dénouement fort intense (je ne peux en dire plus) en vaut la peine.
Dommage qu'il soit si bref.
Il est cependant très bien décrit.
En conclusion...

Un première nouvelle pure merveille. Tout en sentiments et subtilité.
Une deuxième nouvelle plus difficile mais dont on ne mesure la force qu'au dénouement.
Un travail de traduction admirable : avoir réussi à faire franchir la barrière de la langue pour nous apporter un texte si limpide qu'on le dirait écrit en français !
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Vous portiez un ample tailleur en velours noir, qui convenait à l’automne avancé dans cette Europe du Sud, et un collier éblouissant, et votre apparition m’évoqua soudain tous ces lacs italiens que je n’avais pas encore vus. Ces paysages délicieux des lacs de Côme, Majeur, de Lugano, de Garde. Vos gants en dentelle suggéraient les fines branches des arbres des bosquets bordant les rives des lacs qui dialoguent avec le ciel du crépuscule. Votre collier, les étoiles miroitant dans le soir. Votre poitrine, palpitant discrètement sous le velours noir, la montée calme et brûlante des eaux du lac au milieu de la nuit, obéissant à des forces impérieuses pour rejoindre le ciel constellé…
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Quand elle chantait "Un bel di vedremo ", on voyait apparaître à ses yeux la couleur de la mer. Sur la mer grossière en carton-pâte, descendaient d'authentiques esprits marins. Les yeux de madame Butterfly n'étaient plus noirs comme chez les Japonaises. A force de guetter, jour après jour la mer, ils avaient fini par en prendre la couleur. Mais, comme un pressentiment, juste avant la tragédie du dernier acte, où même son visage pourrait avoir un teint de mer, elle jetait un regard extatique vers l'éclat aveuglant de la mer en plein jour. Un navire qui lui apporte la tragédie. Ce sont les yeux d'azur transparent de Madame Butterfly qui l'ont attiré. Ce qu'elle attendait, ce n'était pas Pinkerton. En réalité, c'était la tragédie. C'était la mort. Ce qu'elle consumait à attendre...
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Et cette spectaculaire sortie de scène de Mme Tamaki n'était pour moi rien d'autre que l'agonie d'un papillon. Répandant autour de lui la poudre luisante de ses ailes brillantes, il voletait, égaré sur scène, sans savoir comment dissimuler leur triste déchirure. Dans ses grands yeux bleus morts, scintillait une mer impassible. Après avoir vainement tenté de se redresser, ses antennes plongeaient et le papillon finissait par s'effondrer dans le frémissement d'un râle qui déferlait comme un ressac.
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Bien qu'il fût encore à l'école maternelle, il n'avait plus les joues rouges; en revanche, étant particulièrement précoce, il savait probablement avec plus d'exactitude que Katsu et Yokoi ce qui se passait dans la maison. Bien entendu, si on analysait la situation devant lui, en lui parlant d'amour, de jalousie ou d'héritage, Chikao ne comprendrait rien, mais un enfant peut épidermiquement percevoir, sans se tromper, le malheur et le bonheur des adultes. Il flaire même l'intensité de l'ambiance générale. Et, quand l'enfant était témoin d'une gaieté décalée chez un adulte qui s'empêtrait, en réalité, dans le malheur, le cœur de l'enfant somatisait avec acuité.
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un enfant peut épidermiquement percevoir, sans se tromper, le malheur et le bonheur des adultes.
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Videos de Yukio Mishima (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yukio Mishima
Yukio Mishima (1925-1970), le labyrinthe des masques (Toute une vie / France Culture). Diffusion sur France Culture le 20 février 2021. Un documentaire d'Alain Lewkowicz, réalisé par Marie-Laure Ciboulet. Prise de son, Philippe Mersher ; mixage, Éric Boisset. Archives INA, Sandra Escamez. Avec la collaboration d'Annelise Signoret de la Bibliothèque de Radio France. 25 novembre 1970 : Yukio Mishima, écrivain iconoclaste japonais âgé de 45 ans, met en scène sa propre mort ; alors qu’il s’apprête à quitter le monde, il livre à son éditeur "La mer de la fertilité", véritable testament littéraire et spirituel de cet auteur tourmenté, fasciné par la mort rituelle. Cet homme nostalgique, avec son goût du vertige et de l'absolu, son amour des corps vierges et des âmes chevaleresques, sa quête effrénée des horizons perdus laisse une œuvre considérable qui raconte sans aucun doute la recherche d’une pureté illusoire et la laideur du monde. Lectures de textes (tous écrits par Mishima) : Barbara Carlotti - Textes lus (extraits) : "Patriotisme. Rites d’amour et de mort" (film de et avec Yukio Mishima, 1965. À partir de "Yūkoku", nouvelle parue en 1961) - "Confessions d’un masque" - "Le Lézard noir" - "La Mer de la fertilité". Archives INA : Ivan Morris et Tadao Takemoto - Flash info annonçant la mort de Mishima le 25 novembre 1970. Extraits de films : "Mishima" de Paul Schrader (1985) - "Le Lézard noir" de Kinji Kukasaku (1968) - Extrait du discours de Mishima juste avant son seppuku, le 25 novembre 1970.
Intervenants :
Pierre-François Souyri, professeur honoraire à l’université de Genève spécialiste de l’histoire du Japon Fausto Fasulo, rédacteur en chef des magazines "Mad Movies" et "ATOM" Tadao Takemoto, écrivain, spécialiste et traducteur de Malraux au Japon et vieil ami de Mishima Dominique Palmé, traductrice de Mishima chez Gallimard, spécialiste de littérature japonaise et de littérature comparée Julien Peltier, spécialiste des samouraïs, auteur de plusieurs articles parus sur Internet et dans la presse spécialisée, en particulier les magazines "Guerres & Histoire (Sciences & Vie)" et "Actualité de l'Histoire". Il anime également des conférences consacrées aux grands conflits de l'histoire du Japon Thomas Garcin, Maître de conférences à l’Université Paris 7 - Diderot, spécialiste de Mishima et de littérature japonaise Stéphane du Mesnildot, critique de cinéma, et spécialiste du cinéma japonais
Source : France Culture
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