j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, puis peu à peu, je me suis plongée dans ce récit ; d'abord en ressentant un malaise, quand une jeune fille de 14 ans va voir son mari en prison, on a peur pour elle ; puis j'ai ressenti de la compassion pour cette jeune fille, ravi qu'elle soit bien accompagnée , mais avec toujours de la crainte et c'est cette peur qui nous pousse à aller au bout de ce livre.
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un livre intéressant qui sait nous tenir en haleine grâce à des événements inattendus
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On le savait, nous. Pas tout de suite, mais très vite. C'était comme d'avoir attendu toute sa vie, avide d'une sucrerie, et de l'avoir enfin dans la bouche, de savoir que jamais on n'aura besoin de rien d'autre pour être pleinement satisfait. Comme si Dieu ne faisait pas les gens seuls, mais par paires, et qu'on naissait en sachant tout l'un de l'autre avant même de se rencontrer ou de se dire un mot.
N'y avait-il pas eu, dans la vie d'Arlie Mowbray, une seule personne dotée d'assez de cervelle pour lui faire remarquer que son échelle d'amour n'avait pas un seul barreau assez solide pour qu'on y monte, et que seul un fou ne s'en serait pas aperçu? Et si tous les gens qu'elle connaissait l'avaient prévenue, cela aurait-il changé quelque chose?
Comme ça, j'ai pas eu peur quand on est entrées ensemble et que j'ai entendu ces grosses portes métalliques qui claquaient derrière nous. Mais ça coupe le souffle, même quand on sait qu'on va ressortir et rentrer à la maison la visite terminée.
Une chose est certaine : jamais je ne retomberai amoureuse comme à ce moment de ma vie, le moment où on ne sait rien de l'amour ni du sexe mais où on sait ce qu'on ressent à cet instant, pour la première fois, pour la première personne.
J'étais la seule à savoir que ... quand il était avec moi, quand il était vraiment avec moi - enfin, tu sais, en moi - c'était comme s'il n'y avait pas un atome de moi qui ne soit pas lui. C'était comme si nous vivions du même souffle.