AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782360810222
296 pages
Editions Cornélius (27/10/2011)
3.83/5   57 notes
Résumé :
Mizuki pose une question aujourd'hui encore sans réponse : qui était Hitler ? Pour circonscrire cet effrayant mystère, il convoque les avatars du Führer : l'étudiant famélique, le caporal bavarois, l'agitateur politique, le chancelier du Reich, le chef de guerre. De la synthèse de ces images multiples et contradictoires naît un personnage rusé et naïf, cabotin et cruel, inquiétant et ridicule, silhouette dérisoire qui sifflote, enrage, pleure et répète : "Mon empire... >Voir plus
Que lire après HitlerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 57 notes
5
5 avis
4
7 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Avant d'envisager toute critique sur ce manga on ne peut plus sérieux, il faut resituer des éléments de contexte ayant présidé à sa création. D'abord, Shigeru Mizuki, mort il y a une dizaine d'années à l'âge vénérable de 93 ans, a été soldat japonais durant la seconde guerre mondiale, et y a perdu le bras gauche (et il était gaucher). Ensuite, cette oeuvre a été publiée au Japon en 1972, dans un but pédagogique, tant pour les enfants que les adultes, pour bien rappeler à tous les Japonais, qui trop souvent ne connaissaient de la guerre que le conflit en zone pacifique contre les Américains, qu'ils avaient été alliés au plus grand criminel de l'Histoire.

Personnellement, je trouve que c'est une grande réussite. En deux heures de lecture captivante, le lecteur découvre avec avidité le solide travail du mangaka, qui s'est remarquablement documenté. Porté par un trait d'une précision et d'une expressivité redoutable, sans surcharge inutile, il brosse un portrait du Führer à la fois ignoble, et cependant, je le dis avec toute la prudence qui s'impose, avec une âme humaine. Car s'il déploie bien les excès que tous nous lui connaissons, tyrannique, impatient, mégalomane, hystérique, violemment antisémite, liste non exhaustive, Mizuki s'attache à montrer l'homme dans toute sa vérité nue, sous toutes ses facettes. Avant d'être un dictateur, c'est un homme. Pitoyable sous bien des aspects, raté, aigri, vicieux, menteur, mais aussi ayant un rapport compliqué avec les femmes (amoureux de sa nièce Geli, il exerce une emprise sur elle, lui interdit de se laisser approcher par des hommes, et sera responsable de son suicide), et facilement déprimé, en proie au désespoir, à l'accoutumance à des médicaments et drogues.

Mizuki finalement ne cherche pas à juger, à prendre parti, mais à prendre en considération l'homme dans sa globalité. Pour ma part, je trouve que le déroulement brut de l'histoire, et de l'Histoire parlent d'évidence d'un fou furieux et je ne soupçonne pas Mizuki d'indulgence.

Il cherche à détendre un peu l'atmosphère avec quelques traits d'humour, notamment quand il fait dire à Hitler, lorsque Hess lui suggère de forcer les Japonais à coopérer pour mettre des bâtons dans les roues aux Américains, « Les Japonais sont forts, c'est vrai…normal, ils mangent du tofu et des légumes… ». Personnellement, j'ai adoré ces saillies qui nous rappellent qu'il s'agit d'un manga, d'une BD, et pas d'un livre d'histoire, même si l'essentiel se trouve là…

L'essentiel, certes…mais malgré tout, il faut avouer qu'un élément crucial est passé presque sous silence : la shoah, c'est quand même gênant…devoir attendre l'avant-dernière page pour effleurer le sujet ! Ceci est à mettre en parallèle de la longue séquence de la fin d'Hitler, lorsque la défaite finale approche, qu'il se prépare au suicide, et passe à l'acte. Curieusement, ces pages qui nous rendraient presque l'homme moins monstrueux, notamment du fait de sa détresse, d'un certain sens de l'honneur (il tient absolument à mourir avec la défaite) et ses dernières attentions pour son petit personnel, ceux qui l'ont servi de près. Ici encore, il y a quelque peu malaise…qui coûte sa demi-étoile à l'ouvrage, qui m'a cependant beaucoup plu.

Il a encore une fois des qualités pédagogiques indéniables. L'arme principale de la forme littéraire du manga est la concision, le caractère visuel, le côté vivant, dynamique, et ces qualités devraient inciter chacun à s'en emparer et se faire son idée. Car tout le monde n'a pas les moyens, ni le temps, ni tout simplement l'envie de se plonger dans une biographie d'un grand historien, des Kershaw, Kersaudy et consorts...
Commenter  J’apprécie          291
Il s'agit sans doute du meilleur ouvrage sous forme de BD que j'ai pu lire s'agissant de la biographie du pire dictateur de tous les temps à savoir Hitler. En effet, ce vagabond, artiste bohème et caporal antisémite a plongé le monde dans un bain de sang faisant des millions de victimes. Pour l'instant, il n'y a pas eu pire bilan.

Le portrait que l'auteur dresse ne sera pas forcément flatteur mais il est sans doute parfois trop dirigé au point de se demander si celui qui est devenu le führer de l'Allemagne était vraiment un génie du mal ou simplement un homme ordinaire et médiocre ?

On découvrira également sa vie privée et comment il a mené au suicide mystérieux de sa nièce dont il était tombé amoureux en 1931. On verra également qu'il était jaloux de son seul ami plus brillant que lui au niveau des études.

Bref, c'était vraiment un sale type mais qui avait un talent oratoire hors norme. Certains se sont laissé avoir par ses discours haineux recherchant un bouc émissaire aux difficultés économiques d'une Allemagne sortant péniblement de la Première Guerre Mondiale.

Je n'avais pas eu conscience de lire un manga qui est pourtant daté de 1971 soit il y a près de 50 ans. J'ai été surpris car je n'ai pas du tout senti le poids des années. Cela reste une lecture intemporelle qui est nécessaire aux jeunes générations pour ne pas céder encore à des politiciens dangereux pouvant nous entraîner dans une nouvelle guerre plus meurtrière encore.

Pour la petite histoire, le mangaka Shigeru Mizuki voulait faire découvrir à son peuple qui était celui qui a entraîné le monde dans la guerre. L'auteur a d'ailleurs perdu son bras lors de ce conflit ce qui n'est pas anodin. Il réalise en tous les cas un précieux récit historique réalisé 25 ans après la fin de cette guerre.

Ce titre était pour moi un loupé dans le fait que parmi les 6350 titres que j'ai lu, j'étais totalement passé à côté. Par cette lecture, j'ai comblé cette lacune. C'est vraiment une oeuvre à lire de par son sujet et sa portée.
Commenter  J’apprécie          321
Lorsque Shigeru Mizuki, mangaka spécialisé dans l'horreur et l'épouvante, choisit de consacrer un ouvrage entier au seul personnage de Hitler, on peut légitimement se demander s'il s'inscrit dans la lignée ou en rupture avec le reste de son oeuvre. Mais peut-être, la réponse la plus correcte s'inscrit-elle dans le juste milieu de ces deux hypothèses.


Shigeru Mizuki décide de revenir sur le mythe Hitler en défrichant son parcours de la manière la plus synthétique et exhaustive qu'il soit : c'est-à-dire que, sans entrer dans des considérations trop approfondies dont le but aurait été de déceler les motivations profondes de Hitler (souvent, il ne paraît en avoir d'autre que cette folie qui le pousse à la mégalomanie et au rêve d'un « Empire Allemand »), Mizuki préfère revenir sur les évènements cruciaux de la construction de l'homme et sur celles de ses décisions politiques qui auront le plus grand impact à l'échelle mondiale.


Difficile de reconnaître le jeune Adolf lors de ses débuts ratés d'artiste-peintre. Grande tige frêle et malmenée par l'existence, Mizuki le représente non sans humour comme un personnage détaché des réalités de la vie terrestre, toujours à battre la campagne, sans le sou, croyant fermement à son accomplissement artistique et à la reconnaissance de son talent. Egalement délaissé par l'amour, Mizuki rabaisse le futur grand dictateur en rappelant ses complexes bien terrestres, son comportement souvent lunatique et ses considérations détachées des contingences de la réalité –en prélude au déchaînement fantasmagorique des ordres qu'il déléguera au sein de son gouvernement lors de ses années au pouvoir.


Mizuki parvient donc à faire de Hitler un personnage foncièrement comique qui ne tarit pas en contradictions, en idées fantasques et en mégalomanie. La stupéfaction s'installe peu à peu lorsque le lecteur découvre quelle dose de culot a permis à Hitler de transformer un parti politique minable en grande force de rassemblement en Allemagne ; plus encore lorsque ses discours décousus et illogiques séduisent d'autres hommes politiques qui se laissent prendre à leur tour au piège de la rêverie et de l'utopie. Même si Mizuki ne cherche jamais explicitement à orienter son lecteur et à émettre le moindre jugement sur les actes qu'il met en scène, de nombreux indices sauront nous mettre sur la piste de l'avis personnel de l'auteur. Existe-t-il jugement plus net, plus tranché que cette représentation du dictateur sous la forme d'un pantin manipulé et soumis à l'hégémonie de sa mégalomanie ? Aucune de ses paroles ni aucun de ses gestes ne semblent avoir été commis par un être humain, sinon par un psychotique démentiel qui aurait coupé les ponts avec toute réalité. Et personne, autour de lui, pour le ramener à la raison, ou si peu…


Entre les représentations grossières de Hitler –yeux papillonnants, moustache frémissante, gestes théâtraux-, des images d'archives s'insèrent parfois entre deux pages et rappellent sans cesse au lecteur les désastres bien réels provoqués par ce personnage qui vivait dans un autre monde. La Seconde Guerre Mondiale et tous ses massacres laissent éclater leur absurdité. Hitler mourra en même temps que le désastre de son « Empire Allemand », jugeant certainement que la tâche d'assumer les conséquences de sa politique n'était pas assez ambitieuse pour un homme de son envergure. C'est en tout cas ce que Shigeru Mizuki nous laisse croire…
Lien : http://colimasson.over-blog...
Commenter  J’apprécie          177
Hitler a tant fasciné les foules qu'on ne compte plus tous les ouvrages qui lui sont consacrés : études, biographies, romans et même bande-dessinées, la personnalité despotique, mégalomane mais aussi charismatique du Führer interroge et effraie autant qu'elle ne passionne. Et si le véritable "Empire germanique" qu'Hitler avait tant fantasmé était finalement celui de sa propre légende à travers le temps et la littérature ? Si on ne peut pas encore le confirmer de façon catégorique, tout pousse à le croire. La preuve : avec cette bande-dessinée publiée pour la 1ère fois au Japon en 1971, Shigeru Mizuki, l'un des plus grands mangakas d'horreur dont la plupart des oeuvres s'intéressent principalement au folklore japonais, avait dans l'idée de sensibiliser la jeunesse japonaise au parcours édifiant de ce dictateur nazi qui avait bouleversé l'ordre du monde et précipité la chute de l'Empire du Soleil Levant. Remontant à la jeunesse misérable de Hitler dont le double échec au concours d'entrée aux Beaux-Arts de Vienne a ruiné la carrière mais non les "ambitions artistiques", le dessinateur japonais dresse ici un portrait dépassionné du Führer en mettant en perspective les événements marquants de sa carrière avec ses actes déments. A la fois bien documentée, informative et didactique, cette biographie illustrée, si elle ne nous apprend rien d'inédit sur Hitler par rapport à nos connaissances actuelles, a pourtant ceci de remarquable qu'elle nous livre un regard extrême-oriental précieux sur le dictateur le plus adulé et le plus haï de tous les temps...

Hitler de Mizuki : quand le manga d'horreur se fait tragi-comique
Mêlant détails insolites (les origines de la moustache du Führer ou ses frasques frisant parfois la farce) et séquences dramatiques (le suicide de la nièce de Hitler ou celui de la famille Goebbels par exemple), Shigeru Mizuki confère à sa bande-dessinée un ton tragi-comique accentué par la superposition de ses personnages comiques sur des tableaux macabres et gothiques réalisés à partir d'images d'archives. C'est vrai que le personnage de Hitler est tellement caricatural et caricaturable qu'on ne peut s'empêcher de sourire aux mimiques grotesques du personnage ou aux propos grandiloquents que lui prête le mangaka : " Je ne serais pas allé jusqu'à me démettre l'épaule pour un titre de ministre ! Pensée mesquine de pisse-froids méprisables ! " (p.106). Mais toujours en filigrane derrière cette trogne truculente, se tapit l'horreur de la Shoah à travers les planches aux décors cauchemardesques. Si ce Hitler de Mizuki n'est pas un manga d'horreur à proprement parler, il en a quelques beaux atouts. Pour cette raison mais aussi parce que cette biographie est rigoureuse, concise et factuelle et qu'elle est servie par un travail graphique unique et original, Hitler mérite largement sa place dans vos bibliothèques... D'autant que les éditions Cornélius ont joué le jeu en proposant une édition lisible de droite à gauche à la japonaise...
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
Commenter  J’apprécie          60
Shigeru Mizuki signe une biographie d'Hitler très intéressante, retraçant le chemin du dictateur de son échec aux beaux-arts de Vienne jusqu'à son suicide du 30 avril 1945 dans son Bunker.
Il est passionnant de suivre pas à pas le cheminement d'un homme au fond du trou jusqu'à une ascension fulgurante mais parsemé de difficultés mais aussi de coups de chance. On ne sait pas si sans Hitler la guerre n'aurait pas eu lieu, mais il est certain qu'il tenait le parti du bout des bras, et sans lui pas de parti Nazi.
Le livre ne s'arrête pas trop sur la vie privée d'Hitler, l'auteur ne parle pas ainsi de sa vie d'avant son échec aux Beaux-Arts, à peine de sa relation avec sa nièce Geli et encore moins d'Eva Braun. Il se consacre surtout à montrer l'ascendant d'Hitler sur ses collaborateurs et sa montée au pouvoir ainsi que le suivi de la guerre (mais toujours dans son relationnel avec ses généraux).
Le travail de l'auteur n'en ait que plus fidèle à la réalité - difficile de cerner Hitler dans sa totalité en 1 seul volume - il était donc judicieux pour l'auteur de s'attacher à s'attarder sur une partie importante du personnage : son autorité et sa force de conviction ainsi que son emprise sur les autres, et en premier lieu le peuple allemand.
J'avouerai être un peu frustré d'avoir moins montré l'homme dans les décisions qu'il a prit sur la question juive et ses échecs militaires qui lui sont imputables ; cela manque au récit pour ne pas ressentir que de la pitié pour cet homme. Il ressort presque un peu trop « humain ».
Cela reste une excellente biographie sur le plan politique et une transcription fidèle sur les raisons qui ont pu mené à la montée au pouvoir d'un parti fasciste.
Commenter  J’apprécie          50


critiques presse (5)
Lexpress
09 mars 2012
L'effet propre au dessin donne à l'oeuvre une force troublante en transformant Hitler en personnage - mais n'est-ce pas ce qu'avait déjà fait Chaplin ?
Lire la critique sur le site : Lexpress
Liberation
05 janvier 2012
Le mangaka japonais livre moins une énième histoire de l’Allemagne nazie et de ses horreurs qu’une tentative de portrait presque dépassionnée, au plus près du chef de guerre, au milieu de ses sbires et des dirigeants occidentaux et asiatiques. Sans juger, ni condamner. Seul le coup de crayon caricatural croque la folie totale de l’homme et de son projet final.
Lire la critique sur le site : Liberation
LaLibreBelgique
13 décembre 2011
En humanisant Hitler à travers ses incarnations successives (l’étudiant, le "petit caporal", l’agitateur politique, le Fürher, le stratège autoproclamé), ne le dédouane pas : il rappelle que c’était un homme "comme un autre". Ce qui signifie aussi, évidence qu’il n’est jamais superflu de rappeler, que d’autres Hitler peuvent ressurgir dans tout contexte de crise. Un avertissement qui demeure très actuel.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Du9
12 décembre 2011
Ce double recul, à la fois géographique et dans la perception du devenu symbolique, fait que ce livre interroge non seulement un personnage historique et l’image qu’il produit encore en occident, mais aussi les libertés du manga comme langage sachant paradoxalement s’abstraire des images en général.
Lire la critique sur le site : Du9
BDGest
23 novembre 2011
Cet ouvrage n’apporte pas de révélations en la matière, mais s'avère très bien construit pour expliquer l’ascension au pouvoir de cet homme : la mauvaise personne, au mauvais endroit, au mauvais moment. C’est là-dessus que se concentre cette bande dessinée de Mizuki, s’attachant davantage à l’homme et à ses actions qu’à ce qui en a découlé.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Le putsch avait échoué. Le parti nazi fut dissous. Aux yeux de tous, Hitler avait perdu la confiance des citoyens. Mais lors de son procès, il changea son fiasco en victoire. Son éloquence et son patriotisme impressionnèrent. Les journaux du pays en firent leurs gros titres et le nom d'Hitler se répandit dans l'Allemagne entière.

HITLER - Ce n'est pas trahir la patrie que de lutter contre le gouvernement des traîtres qui ont signé le traité de Versailles ! Si je suis coupable...alors Kahr, Lossow et Seisser doivent eux aussi être condamnés pour haute trahison.
KAHR - Petit con !
LOSSOW - Me comparer à un ex-caporal au chômage, moi !
SEISSER - Nous occupons des positions éminentes ! Nous sommes l'élite de la Nation !
LOSSOW - J'ai toujours pensé que l'ex-caporal ici présent profitait du mouvement nationaliste comme caisse de résonance pour son ambition personnelle...
KAHR - Bien dit !
HITLER - Pensée mesquine de pisse-froids méprisables ! Je ne serais pas allé jusqu'à me démettre l'épaule pour un titre de ministre ! Mon objectif, depuis le début, n'est pas de viser un titre aussi ridicule ! Mon but est mille fois plus grand !
LOSSOW - Vous avez été tambour, et maintenant vous voulez devenir dictateur, c'est ça ?
KAHR - Faut pas péter plus haut que son cul !
HITLER - Celui qui possède le talent de devenir dictateur n'a pas à se forcer pour le devenir ! De lui-même il en a le désir. Loin d'être poussé en avant par les autres, c'est lui qui tire les autres derrière lui ! Il n'en a aucune mauvaise conscience ! Le travailleur a-t-il besoin de se fouetter pour travailler ? Se sent-il coupable de faire son travail ? Accuse-t-on d'orgueil l'inventeur qui apporte une invention au monde ?

A l'évidence, les autres n'étaient pas de taille à se mesurer à Hitler au jeu des joutes verbales...
Hitler hurlait, dardant son regard enflammé sur le tribunal.

HITLER - Ce n'est pas vous qui prononcez la sentence ! Elle sera prononcée par le tribunal permanent de l'Histoire ! Et il jugera que les membres de notre parti, le général Ludendorff et ses subordonnés ne font que répondre à l'appel de la patrie...Et que nous n'avons d'autre désir que de lutter pour la patrie, de lui donner notre vie, en Allemands !

Hitler fut condamné à cinq ans de prison. Le 1er avril 1924, il fut incarcéré à la prison de Landsberg, sur la rive supérieur du Lech.
Commenter  J’apprécie          70
Le 28 avril, Hitler lança un ultimatum à la Pologne.

HITLER - Premièrement : annexion de Dantzig. Deuxièmement : construction d'une autoroute traversant le couloir de Dantzig pour désenclaver la Prusse orientale.
REPONSE DE LA POLOGNE - Si vous exigez Dantzig, c'est la guerre !

Devant la fermeté de l'Angleterre et de la France, Hitler ne bougea pas. A la place, il se tourna vers l'URSS...(MOLOTOV - Nous avons tout à gagner à jouer ensemble...).
Le 23 août, l'URSS et l'Allemagne signèrent un pacte de non-agression...dont une clause secrète fixait le partage de la Pologne.

HITLER - Nous pouvons maintenant envahir la Pologne sans danger. On lance la "Campagne de Pologne".
HESS : Bien.
HESS : Un envoyé du Royaume-Uni, mon Führer.
HITLER : Faites entrer.
L'ENVOYE : La situation risque de dégénérer en guerre mondiale.
HITLER : Ha ha ha ! Voyons, je suis artiste-peintre, pas guerrier ! Dès que la question polonaise sera résolue, je me consacrerai à mon vrai travail !

Hitler cacha ses véritables intentions.

L'ENVOYE : Nous espérons qu'il n'y aura pas de seconde guerre mondiale.

Le 1er septembre avant l'aube, Hitler envahit la Pologne.

HITLER : Je ne suis qu'un soldat du Reich ! Désormais, je serai vêtu de l'uniforme sacré que j'ai déjà porté avec tant de fierté. Je ne le quitterai qu'une fois la victoire serrée dans mon poing !

Le 3 septembre 1939, le Royaume-Uni et la France déclarèrent la guerre à l'Allemagne. La seconde Guerre mondiale avait commencé.
Commenter  J’apprécie          80
- L’étincelle du génie est un don de naissance, elle ne s’apprend pas. Une once d’éducation suffit pour le comprendre.
- Oui, fils de Dieu, c’est exactement ça. Un magnétisme hypnotique se dégage de toi !! C’est le signe ! Le signe du génie !
Commenter  J’apprécie          120
Celui qui possède le talent de devenir dictateur n’a pas à se forcer pour le devenir ! De lui-même il en a le désir. Loin d’être poussé en avant par les autres, c’est lui qui tire les autres derrière lui !
Commenter  J’apprécie          91
- C’est le plus beau jour de ma vie. Depuis mon enfance, je rêvais de visiter Paris. Aujourd’hui, ce rêve se réalise. Les mots me manquent pour exprimer ma joie.
Speer raconta avoir ressenti l’émotion d’Hitler au cours de sa première visite de Pars. Ce fut aussi la dernière.
Commenter  J’apprécie          60

Videos de Shigeru Mizuki (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Shigeru Mizuki
À l'occasion du Festival International de la Bande Dessinée 2022, Xavier Guilbert vous présente l'exposition "Shigeru Mizuki, contes d'une vie fantastique" aux éditions
Retrouvez les livres Shigeru Mizuki : https://www.mollat.com/Recherche/Auteur/0-196389/mizuki-shigeru
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite
autres livres classés : hitlerVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (121) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Yôkai

Quelle est la particularité de "Futakuchi Onna" ?

Elle peut allonger son cou
C'est une femme serpent
Elle possède deux bouches
Elle peut voler

6 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Dictionnaire des Yôkai de Shigeru MizukiCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..