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Citations sur La saga des émigrants, tome 1 : Au pays (38)

Tout ce qui est lointain est dangereux, alors que le pays natal offre la sécurité de ce qui est familier.
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Elle poussa le soupir le plus long et le plus agréable que peut pousser un être humain : celui du soulagement.
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Dans les régions les plus saines, les Indiens vivaient si longtemps qu'ils ne mouraient pas comme les gens d'ici: ils se desséchaient petit à petit au point de finir par être si légers que le vent les emportait.
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Dieu était dur envers les hommes et ceux-ci, à leur tour, étaient durs envers les animaux.
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Il y avait toujours une tombe qui vous attendait quelque part, il y aurait toujours un coin de terre qui s'ouvrirait pour accueillir votre corps.
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Les maisons grises ne se dressaient guère au-dessus du sol, mais elles étaient bâties pour durer des siècles et les gens passaient leur vie entière, depuis leur naissance jusqu'à leur mort, sous le même toit d'écorce de bouleau recouvert de tourbe. Mariages, baptêmes et enterrements se succédaient, la flamme de la vie s'allumait et s'éteignait entre les quatre mêmes murs faits de troncs de pin équarris. En dehors des grands événements de l'existence, on ne connaissait guère d'autre péripétie que l'alternance des saisons. Au printemps, le blé en herbe était vert dans le champ, en automne le chaume était jaune. la vie s'écoulait paisiblement, tandis que le paysan voyait se déroule le cycle des années.
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Aucun tentateur n'est aussi dangereux pour l'être humain que celui qui est capable de capter sa confiance en se prévalant d'actes qui étaient en eux-mêmes bons, voire dignes d'éloges, mais mis au service de fins perverses.
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Les passagers qui montèrent à bord de la Charlotta à Karlshamm...avancèrent à pas lents sur le pont, perdus, apeurés: ils avaient l'impression qu'ils étaient irrémédiablement entre les mains d'une force devant laquelle ils étaient impuissants, d'un maître dont ils ne pouvaient s'affranchir- la mer, cette monture gigantesque qui les avaient pris sur son dos vaste comme le monde pour les emmener vers un autre continent.
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Une fois sur la route, Karl Oscar se retourna une dernière fois pour regarder dans la direction de la maison. Son père et sa mère étaient toujours sur le perron à suivre des yeux ceux qui partaient: le père appuyé sur ses béquilles, la mère dressée de toute sa hauteur. Les jeunes partaient, assis sur la voiture, les vieux restaient, debout devant la maison....Bien des années plus tard, il aurait encore l'impression qu'ils étaient toujours là... figés comme des objets immobiles, des statues humaines en pierre.
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Le feu brûlait gaiement, dans la cheminée, et tout le monde appréciait la chaleur de l'auberge, après le froid de la route. Les corps et les esprits se dégelèrent. Cela sentait bon la nourriture et l'eau-de-vie, le tabac à priser et à chiquer, un peu moins bon en ce qui concernait le cuir et les habits mouillés et sur le tout plana l'odeur du lait maternel, lorsque les femmes donnèrent le sein à leur bébé.
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