Le monde de Recluce Tome 1 : le banni de Recluce... Ou le bouquin que ça fait un moment que j'en entend parler... le titre qui revient souvent avec le « Tu l'as pas lu ? C'est chouette... » … Bon on va voir ça.
Pitch :
Recluce... une île prospère, un côté recluse..
— Ah ça je m'en serais pas doutée... tss.. vu le titre !
— Bon.. Oui... une île ou règne l'ordre.. pas de chaos sur Recluce... l'ordre c'est bien, le chaos c'est mal... Et si les grands chefs de Recluce détectent une pointe de chaos... ils ont une technique..
— Ah ouais ? Quoi ?
— Ils te virent à coup de pompe dans le cul ! Exil ! Épicétout !
— Ah ouais... expéditif..
— Ouais... c'est ce qui va arriver au héros de l'histoire, Lerris, un gamin de quinze piges..
— Quinze ans et ils le virent ? Mais heu... qu'est ce qu'il a fait ce pauvre môme ?
— Rien... un ado qui s'ennuie... ses parents lui ont fait tester le métier de potier, ça l'a gonflé... et puis menuisier chez un oncle.. ça l'a gonflé aussi.. Résultat tu vires le môme... tu vas sur l'île d'en face, où là c'est plein de chaos (guerre/violence/sorcier louche du chaos pas glop/etc).. tu t'y sentiras bien, enfin peut être.. Si tu survis.
— Mais heu... c'est un peeeeeuuuu... hardcore quand même...
— C'est l'ordre ! Épicétout !... Donc après une formation expresse, tiens on te donne un bâton et démerde toi! Voilà Lerris avec une mission ultra floue, un objectif en plein chaos. Et il est pas sorti le cul des ronces ce pauvre Lerris...
Alors alors alors...
Bon mouais.
Je dois dire que si vous aimez les descriptions ( jusqu'aux rideaux à carreaux et la gueule des tapis) y en a.
Si vous aimez les onomatopées en plein texte ( bing/plaf/gling gling/tonk/plic plic/etc) y a... à un moment j'en pouvais plus...
Si vous aimez les poneys... y en a aussi.
Après ce qu'y est pas mal, c'est qu'on est autant dans la mélasse que le héros... Nous aussi on pane que dalle ! Tout comme lui...
Les tenants et les aboutissants de toute cette sombre histoire... On découvre en même temps que lui... Magie pas magie.. Chaos ou ordre.. Ou un mixe ?
Bon y a des ficelles genre le gars rencontré sur le bord de la route, qui va aiguiller notre ado... enfin, un peu...
Par contre le chaos est blanc, et l'ordre est noir... ça m'a fait sourire... White wizard égal mauvaise nouvelle... si quand même ça m'a fait rire...
Franchement un livre plus sur la menuiserie que sur la magie... quand même, à moins que la menuiserie c'est de la magie (quand c'est bien fait, comme tout le reste d'ailleurs)... Et franchement se faire jeter de son île natale parce qu'il en avait rien à taper de la menuiserie et se retrouver à fabriquer des chaises ( perso ça me ferait un peu mal au cul)... Mais il a fait le con... Mais d'un autre côté on lui explique rien non plus alors ! Zut quoi !
Dans l'ensemble une lecture pas désagréable, un peu datée sans doute... avec une magie plutôt particulière, même si pas vraiment expliquée.. Lerris comprend que dalle il y va à l'instinct... ça sera sans doute pour le tome deux...
J'ai d'ailleurs envie de le lire... Pour comprendre un peu, et puis Lerris est plutôt attachant dans son non panage.. (même s'il est quand même super propret... le vrai gentil.)
Et vu la fin, va-t-il retourner à ses chaises ? That is the question...
... ça tombe bien je l'ai.
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730 pages pas moins pour ce roman qui nous entraine dans un monde étrange, régi par des lois simples, pas si éloignées des nôtres, voire même identiques dans leur simplicité. Un monde partagé entre l'ordre et le chaos, concept cher à un autre auteur, mais qui ici, restent confuses, difficiles d'accès et de compréhension, tant dans leur sens que dans leurs contradictions. On a l'impression que l'auteur lui même ne sait pas trop où il va, tentant à travers le héros de répondre à ses propres interrogations. du coup il ressort de la lecture un sentiment incertain; on ne sait pas si c'est le début d'une chouette histoire, si la mythologie mise en place autour des personnages que sont les sorciers va être originale, on suit le personnage central dans son ignorance jusqu'à la fin où quelques explications sont tentées mais qui n'amènent finalement pas tant d'éclaircissement que cela; voire même un peu plus de confusion. Néanmoins la lecture se fait sans accrocs, l'univers est dépeint de manière simple suffisamment détaillée pour nous permettre de nous y immerger et se laisser imprégner par les différentes atmosphères. Un roman qui ne révolutionne pas le genre mais qui se défend si l'on sait tout de même mettre de côté 2 points faibles: tout d'abord le fait que le héros soit un peu trop parfait même si l'auteur s'attache à décrire des pans de sa personnalité moins à son avantage; on ne sent pas vraiment le héros en danger même face au sorcier du chaos, présenté comme le plus puissant, tellement puissant que l'affrontement final est réglé en 2 coups, 3 pages et 4 mouvements et demi. Ensuite par l'utilisation à outrance d'onomatopées, que l'auteur illustre pratiquement systématiquement par des exemples et/ou des explications, ce qui peut être lourd voir infantile à la longue.
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Imagine juste un autre monde. Un monde dans lequel les gens ont tous des enfants qu'ils veulent, sans ordre, sans règle. Un monde où, à chaque génération, sans raison apparente, tous les royaumes se déclarent la guerre. Les jeunes hommes revêtent leurs armures, fourbissent leurs armes et un cinquième d'entre eux se fait tuer. Certains royaumes gagnent, d'autres perdent, mais le seul véritable résultat de ces guerres est que les armes deviennent plus terribles et plus efficaces. Davantage d'enfants naissent, davantage ont faim et une plus grande proportion de ceux qui atteignent l'âge adulte meurent à la guerre.