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Kelley Jones (Illustrateur)
EAN : 9781401229269
128 pages
DC Comics (12/10/2010)
3/5   1 notes
Résumé :
The fan-favorite Bat-team of Doug Moench and Kelley Jones reunite to introduce the newest member of Batman's rogues gallery in this 5-issue miniseries! Horrible and unexplained murders have Gotham City held captive. Bizarre deaths have been occurring throughout the city, but the perpetrator is unknown. Even when the crimes have been committed in view of witnesses, all that is seen is a glimpse of a weird, skinless man who seems to fade away after the crimes. Gotham'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Doug Moench et Kelley Jones reviennent en 2009 avec une nouvelle histoire très gothique de Batman (en 5 épisodes) comme ils en ont le secret (par exemple Batman Vampire, Haunted Gotham et Dark Joker the Wild).

Dans un Gotham à peu près normal, Batman tabasse des malfrats pour retrouver la piste de Black Mask, leur boss. Ce dernier est en train d'embaucher Nigel Glass, un savant qui a été licencié de Wayne Technologies pour avoir effectué des tests sur des êtres humains. Il était en train de développer un sérum permettant de devenir invisible.

Grâce aux fonds de Black Mask, il achève ses recherches et utilise son sérum pour se venger définitivement de tous ceux qui l'ont humilié. Si le lecteur est tout de suite mis au courant des agissements des 2 criminels, Batman doit partir de témoignages et d'enquêtes de police relatifs à des meurtres perpétrés par un assaillant invisible qui ne laisse aucune trace sur les lieux du crime. L'enquête s'annonce ardue.

Les autres aventures de Batman par Moench et Kelly nous avait habitués à de longs monologues d'exposition teintés de romantisme enfiévré et des illustrations ayant quitté toute apparence de réalité pour s'appuyer sur des exagérations irréalistes faisant ressortir les aspects cachés des êtres. La première bonne surprise est que Doug Moench a abandonné l'introspection surannée pour des dialogues plus vivants. La lecture en devient plus agréable et moins pesante.

Le savoir faire de Moench ressort également dans l'enquête menée par Batman : la mise en scène de ses talents de détective développe sa progression pas à pas grâce à son interaction avec James Gordon, ses analyses dans son laboratoire (toujours aussi exceptionnel en terme d'équipement high-tech manipulables par un opérateur seul) et ses échanges avec Alfred. Cette phase d'enquête permet de décaler d'autant dans le temps la première rencontre avec l'homme invisible et évite que l'histoire ne soit qu'une suite de combats entre Batman et Nigel Glass. Moench assure un peu plus que le minimum syndical pour le scénario en glissant 2 ou 2 réflexions sur l'usage des masques et sur le fait que celui de Batman a perdu son pouvoir d'effroi vis-à-vis des criminels. Mais globalement, l'histoire reste au niveau d'une suite de péripéties, sans profondeur philosophique ou psychologique.

De son coté, Kelley Jones continue d'user d'effets de style tels que la cape d'une longueur de 10 mètres et les cuisses du héros chacune aussi grosse que son bassin, mais sans en abuser. Première satisfaction : Batman porte une cagoule aux oreilles démesurées (plus longues que la hauteur de sa tête) et les effets de mouvement de cape sont magnifiques. Kelley Jones apporte un soin particulier aux décors. Il n'y en a pas à toutes les pages, mais chaque décor bénéficie d'une conception graphique soignée que ce soit pour les bâtiments de Gotham, les intérieurs et les éléments de décoration.

Kelley Jones s'en donne également à coeur joie pour la représentation de l'homme invisible. Son sérum a d'abord un effet partiel et non permanent. Jones peut ainsi représenter une silhouette dont on voit chaque muscle une fois que la peau est devenue invisible. Au stade d'après, le lecteur voit se promener un squelette dans son laboratoire et plus tard dans la neige. Pour ces séquences, Jones évite d'en rajouter avec des exagérations anatomiques et prend plaisir à simplement mettre en scène ce squelette ambulant ou cette forme humanoïde composée de chaires à nu. Ce choix graphique retranscrit bien l'étrangeté de ces apparitions, ainsi que leur caractère horrifique. de plus Moench et Jones prennent en compte le fait que pour être invisible, Nigel Glass doit être entièrement dévêtu. Et puis Jones sait glisser quelques moments décalés qui font naître un frisson de dégoût tels que les grossiers points de suture à vif pratiqués par Alfred sur Bruce Wayne.

Dun coté, ce duo a perdu un peu de son mordant dans la mesure où Moench a abandonné la narration basée sur le flux de pensée du héros. La narration en perd en intensité. de l'autre, Jones ne surcharge pas chaque case des ses effets déformant et cette retenue (très relative) fait mieux ressortir chaque déformation et lui confère plus d'impact (en particulier l'effet des doigts en forme de griffes pour Batman a un fort impact).
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