Nous sera-t-il un jour possible de lire l'Afghanistan sans évoquer la guerre et sa violence? Nous sera-t-il possible de découvrir ce pays en dehors de la tragédie ? Un jour, peut être... quand il sera enfin libéré et que tout ne sera que triste passé.
En attendant, il semblerait que les auteurs ne puissent faire autrement. Il leur faut parler de ce qui est. La sauvagerie et la barbarie règnent. La misère humaine gangrène. C'est triste, forcément, et c'est écoeurant car très violent.
Ce recueil de nouvelles ne nous épargne rien. L'auteur raconte toute la violence qui se déverse en Afghanistan. C'est affolant, affligeant, désolant, navrant. Il n'y a pas une once d'humanité dans ce décor. Pas d'espoir, pas de beauté. C'est laid. Incroyablement. Ça pue. On se bouche le nez. C'est l'odeur des Hommes qui oublient leur dignité.
Ce recueil est à lire car il tient éveillé la conscience humaine avertie.
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Un sujet difficile que celui de l'Afghanistan... A travers ces 14 nouvelles, c'est toute une humanité au milieu de l'inhumanité complète qui nous est contée. Parfois violents, souvent tragiques, très touchants, ces textes sont bouleversants mais si bien écrits qu'on trouverait presque l'ouvrage trop court.
A lire sans attendre !
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Aucun répit. Aucune pitié.
Attaques, vengeances, massacres, viols, soumission, inhumanité.
Un recueil de nouvelles marquées par la violence et la mort, mais qui ne fait que dépeindre la réalité d'un Afghanistan écrasé par la guerre.
Une écriture cruellement précise, qui donne à vivre la douleur, l'inquiétude, le désespoir et même l'agonie.
Une écriture directe, profonde, d'un réalisme éprouvant, qui offre une voix à ceux que l'on n'entend pas, que l'on n'entend plus : des hommes, des femmes, des enfants, selon les textes ; des victimes, dans tous les cas.
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Plutôt que d’égrener des événements vraisemblables, [l'auteur] fait la chronique d’un conflit qui n’en finit pas, ce qui permet de rendre compte des limites toujours reculées de l’horreur, qu’il s’agisse de situations tragiques ou de la désagrégation des relations humaines qui en résulte.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Ecrites dans un style fiévreux, ces quatorze nouvelles assassines forment une oeuvre forte, à la limite du supportable, mais nécessaire.
Lire la critique sur le site : LesEchos