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EAN : 9782253143741
220 pages
Le Livre de Poche (15/03/2002)
3.73/5   58 notes
Résumé :
Hector a douze ans quand il voit Hélène pour la première fois et décide qu'elle sera l'amour de sa vie : Hélène, je la rencontrai une première fois sous un préau. J'allais avoir douze ans. Elle jouait à la délivrance. Elle perdait des morceaux de lumière en courant. Elle portait un jean noir et un pull noir : c'était une éclipse. Hector invente mille choses pour se faire remarquer : couper la tête d'un zouave du pont de l'Alma pour l'offrir à sa dulcinée, dédicacer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Avec ce livre, je suis allé de surprises en surprises. Je précise, de bonnes en mauvaises surprises. Dommage, quand il existe tant d'excellents ouvrages en librairie ou en bibliothèque ! Pour tout avouer, j'ai même été tenté de refermer ce livre dans les pages 170-180 (le livre compte 302 pages), en plein épisode « Kama Sutra » : c'est tout dire !

L'avant dernier chapitre (« Encore un mois, encore un an ») rachète un peu le tout : voici enfin le moment où Hélène prend la plume et raconte avec simplicité sa vie sentimentale et amoureuse. Courant d'amant en amant, déçue par les uns comme par les autres, elle s'épanouit enfin à 50 ans entre les bras de William « adorable, comme à son habitude, [répondant] avec son accent anglais de petit garçon qui ne comprend pas la question que le professeur vient de lui poser ». La note finale de ce chapitre vous attristera : à 50 ans, Hélène « sait [enfin] comment être heureuse parce qu'elle connaît les pièges de la vie ». C'est heureux pour elle, mais sa jeunesse est derrière elle. Quant à son avenir, lisez la suite.

Le dernier chapitre (« Épilogue : Je t'aime ») est franchement pénible. Hélène est décédée à l'âge de 62 ans. Yann Moix ne nous épargne rien : « décrépitude », « cimetière de Montargis », « cortège », « fourgonnette couleur de suie », « Totengräber » (fossoyeurs en allemand), « dépouilles », « souvenirs de glaise » … Cette danse macabre s'achève dans la nécrophilie : Nestor (en fait, Yann Moix) « touche le bois du cercueil » avant de déposer un baiser sur « la face immobile », sur « le masque blanchâtre et sec d'Hélène [qui a] la fixité des choses définitives ». Les « lèvres [de Nestor] baisent maintenant la verdure de [la] muqueuse dissoute » alors que lui revient en tête l'image du squelette et des os d'Osiris.

Que dire du reste du livre ?
Si vous aimez la pornographie, le verbe cru et l'image des corps en chaleur, alors vous serez servis : « Hélène est une véritable experte en matière de fellation. Extirpant le cône lumineux de la moite chaleur du slip, elle en épluche la corolle d'ivoire, caressant d'abord de la main les veinules gonflées d'un rouge brillant très pur. Des lèvres ensuite, doucement, mais sûrement, elle humecte la fleur pastel en forme de flamme. La langue foudroie la tige, en mouille de salive toutes les façades. […] Sa belle vigueur maintient la dragée haute … ». N'en jetez plus ! C'est vulgaire, voire obscène et on est à mille lieux du talent déployé par Patrick Grainville dans « La caverne céleste ».
Si la scatophilie et la coprophagie ne vous répugnent pas, vous serez passablement éblouis : « le trou d'Hélène a la rondeur du cercle. Emmerdé de taches crépusculaires aux pourtours, il a la gueule bouillante d'une lune posée sur la moire du lac à minuit. […] Il expose ses croûtes, sa matière en strates séchées superposées. […]. Avec l'ongle je gratte un peu, je sculpte, je crée des formes auxquelles le hasard n'aura pas songé. Je raye la couche excrémentielle … Je lape et déguste les desserts ignobles … ». Amis de la poésie, bonsoir !
Pour le reste, soyez indulgents surtout si vous êtes experts-comptables ou cadre dans quelque entreprise que ce soit, ou même retraité. Aux premiers, Nestor, jalousant leur réussite et leur pouvoir, envoie piques sur piques. Il voue les seconds aux gémonies dans la mesure où les cadres représentent pour Yann Moix un pur produit d'une société ouvertement dénoncée comme haïssable (lisez ce qu'il dit à propos des émissions de télés, des chanteurs de variétés, des soirées gloubi-boulga destinées à infantiliser les masses). Quant aux retraités, qui courent - sur le tard et pour quelques années encore - après le bonheur, Yann Moix les rabaissent au rang de quasi-cadavres, déambulant au milieu de la belle jeunesse, affichant outrageusement leurs trognes et leurs souvenirs d'un autre temps.

Le début du livre est séduisant (j'ai indiqué qu'il y avait de la surprise dans l'air). Avec sa sensibilité à fleur de peau, Yann Moix nous plonge tout de suite dans un univers de sentiments poussés à l'extrême. Son inventivité en matière de vocabulaire n'est pas sans rappeler les bonnes pages de Rabelais : il y a du souffle et de la puissance évocatrice dans ces lignes. Mais au fil des chapitres, la fièvre qui habite Nestor (il ne vit que pour admirer Hélène et en faire sa femme) se mue en une passion obsessionnelle : on quitte l'idéalisation de l'enfance heureuse de Nestor, enfance passée aux côtés de la petite écolière, pour s'en aller vers du harcèlement et de la filature amoureuse, Nestor poursuivant sa belle sans relâche, à tous les âges de sa vie et dans toutes les situations. En avançant dans votre lecture, vous serez probablement gênés par le portrait féminin d'Hélène, non pas tant par sa précision que par son angle d'approche : pour Nestor, Hélène n'est qu'un corps sans caractère, sans personnalité, décérébré. Bref, une nature morte au service de l'homme. Une folie qui met mal à l'aise, surtout si on y ajoute le côté névrotique de l'histoire.

Au final, ce livre ne se lit pas comme une offrande. Certes, l'écriture est intéressante et assez originale, mais la légèreté du scénario, l'absence de suspense, l'outrance de certaines descriptions, la dénonciation injustifiée de certaines pratiques sociétales, la femme fantasmée et idéalisée comme pur objet du désir masculin, la froideur du propos et les répétitions (en boucles infinies et névrosées) des mêmes mots et des mêmes expressions affadissent voire enlaidissent l'ouvrage. Vous avez entre les mains une curiosité dont vous pouvez tenter la lecture … en diagonale.
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Si vous n'aimez pas Henry Miller, notamment dans sa Crucifixion en rose, ne lisez pas ce livre. Dans le cas contraire, vous ne pourrez qu'apprécier à la fois la langue (de pute) de Moix, parce qu'on ne peut pas dire qu'il n'a pas de talent.
S'ajoute à ces accents Milleriens, des grands airs de Houellebecq, le côté désespérant, l'humanité vue si tristement, et implacable en plus. Je soupçonne qu'au milieu des années 90, il a fallu choisir le parangon, la tête de proue d'une vague désespérée. Et que le choix s'est finalement portée sur Houellebecq. Mais en signant ce livre en 95, Moix a dû rater le sacre de peu.
Cela dit, il y a plus que chez Houellebecq. Ce plus n'est pas forcément une plus-value pour tout le monde. Je ne sais pas trop, à vrai dire. C'est la partie plus "autobio", un auto-traitement plutôt pathétique de lui-même. Qui peut énerver. D'autant qu'en contrepoint il y a toujours ce "talent" qu'on ne peut pas nier.
Bref, ce livre est le livre de Yann Moix que j'ai préféré à ce jour. Qui recèle des qualités sans conteste, mais avec aussi une foule de tics et tacs nerveux énervants qui peuvent rendre nerveux et énerver une grande partie du "public".
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La revanche d'un inexistant


Tout l'intérêt de ce roman réside dans son style. Un style où apparaît toute la précarité psychique d'un être obsessionnel livré aux convulsions de l'absurde. C'est tranchant jusqu'à être râpeux. Les mots biseautés par le rabot moixien ne sont pas très uniformément polis, peinant parfois à s'emboîter harmonieusement et illustrent le dérangement mental de notre héros.

Il y a déjà dans Jubilations vers le ciel tout le désarroi que Moix confiera plus tard dans Orléans et Reims. Quand la folie et l'intelligence sont les deux ailes de l'acédie, le vol peut être spectaculaire. On peut aisément, dans un délire spectral et rougeoyant, jubiler longtemps et haut dans le ciel.

Moix aura fait un bon boulot pour un premier roman. le style nous attrape et nous éloigne, fait de nous un spectateur fasciné autant qu'un complice malheureux. On ne sait trop que l'amour peut transformer l'être le plus inoffensif en taré qui s'éparpille, autovampirisé dans un déraisonnable qui mène de l'aventure à l'impasse.

Ce livre c'est la vérité des jeunes hommes sensibles, traumatisés par leur environnement et qui se raccrochent à ce qu'ils croient être le plus beau, le plus exaltant de ce bas monde. L'existence passée à la moulinette du romantisme le plus éculé mais le plus sincère, le plus chimiquement pur.

Pour son galop d'essai, Moix impressionne, c'est sûr ! Bien que fictionnel, une certaine véracité nous saute aux yeux. le véritable transparaît, le probable fait jour, toute cette histoire nouée d'un style hautement maladif a bien eu lieu quelque part à une époque pas si lointaine.

Pour conclure, Jubilations vers le ciel , sans être ultime (loin de là) peut marquer d'un minuscule fer rouge les esprits qui se seront donnés la peine de le lire. C'est un ensemble cohérent, bien construit et relevant d'une recherche littéraire indéniable. le hasard veut que moi aussi à l'âge de douze ans je sois tombé amoureux d'une Hélène. Grâce à dieu je n'ai jamais cherché à la revoir.


Samuel d'Halescourt
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On peut dire ce qu'on veut de ce roman, mais pas qu'il manque de style ! Il y a une verve inimitable, baignée de toutes les références littéraires de Yann Moix encore jeune lorsqu'il écrit ce premier roman (qui gagnera quand même le Goncourt du premier roman et qui sera cité régulièrement par Jean d'Ormesson ou encore Patrick Busnel comme un grand premier roman).

Il y a un peu de tout, et personnellement je garde une préférence pour Anissa Corto, que je trouve plus maitrisé, plus naturel et qui finalement conserve la même thématique : celle de l'obsession. le narrateur est amoureux obsédé d'une fille de sa classe ; il la poursuivra jusqu'à sa mort. A croire que la simple essence de la vie de ce garçon, le seul but de sa vie est la poursuite de cette femme. Il y a beaucoup, beaucoup de très belles pages ; beaucoup aussi de pages très crues et pornographiques.

Un véritable ovni littéraire donc, jubilatoire comme le dit le titre. Ne cherchez pas de suspense, Yann Moix n'écrit jamais pour ses lecteurs, il écrit pour lui, pour développer une psychologie folle et des réflexions inédites sur fond de Michel Polnareff.
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Hector a 12 ans quand il rencontre Hélène et qu'il décide qu'elle sera la femme de sa vie. Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue, il y a des passages intéressants, agnifiques, mais si eu en compraison du reste. Mais surtout, que dire de cet auteur ?
Comment peut-on gâcher un talent pareil dans une telle débauche de sexe, de dégueulasserie, de vulgarité ? Les chroniqueurs de la littérature disent que c'est un chef d'oeuvre et j'en reste pantois. Bien sûr, Yann MOIX est brillant, intelligent, doté d'un style certain (que je n'aime pas, mais bon...), oui c'est vrai. Mais je suis sorti littéralement dégouté de cette lecture. Certains pasages sont à la limite du supportable et je me demande ce qui peut se passer dans la tête d'une personne "normale" pour écrire de pareilles insanités. Je ne suis pas pas une oie blanche, je tiens à le préciser, non plus qu'un défenseur d'une quelconque morale, mais j'ai des limites et elles ont été franchies.
A vomir.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Page 201
[...] J'ai un roman à écrire pour récupérer Hélène. [...] Ce sera une histoire d'amour. Les fillettes apprécieront. Au sommaire de ma petite démence : des voiles, pour le mystère, et de la soie, pour le cul. Des miches et des mots doux. Et, au coin d'une phrase, au gré d'une parenthèse, mon poing sur la gueule à son nouveau mec, pourquoi pas ? [...] Ça commencera par une femme que j'aime. Appelons-la Hélène. Appelons-moi Nestor. Et le jour viendra où mon corps, à nouveau dira des choses à ton corps, Hélène, qui répètera tout à mon corps, et ainsi de suite jusqu'au silence des mouches. [...]
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J'adore enfiler Hélène, brandiller en elle comme un séisme. Mais ce que je goûte le plus goulûment, plus qu'avec toute autre, ce sont ces festivités préliminaires, tout ce cérémonial préparatoire à nos pirouettes cosmiques. Un véritable bizutage charnel sert chaque fois de préface au livre de nos ébats. La règle en est simple, l'effet garanti : ma salive se doit de précéder ma sève dans sa caverne d'Ali Baba. Sésame ne s'ouvre qu'à cette condition. J'ai le mot de passe au bout de la langue. Seul ce rituel m'autorise à prendre la clef de son champ. Ce n'est qu'ensuite que je peux de ma lampe d'Aladin éclairer la salle humide de ses trésors cachés. J'aime cette façon de faire l'école buissonnière en son jardin secret.
Parfois, des larmes d'urine coulent sur Bagdad. Les joyaux perlent. Tout l'art consiste alors à persister malgré tout, langue en rut, jusqu'à ce que l'excitation soit totale. L'ardeur de mes glandes zénithales la transporte alors au septième ciel sur un tapis volant. Des milliards d'étoiles crachent leurs photons sur nos épaules dégoulinantes. La sueur se mêle au creux de nos reins à des mollards d'éternité. Des glaviots scintillants ruissellent de poil en poil en mon entrefesse hagarde. Sous la magie délirante de ma baguette immémoriale, Hélène-Shéhérazade explose en cris de big bangs fous.
Suspendue à la voûte céleste par la queue de ma comète, elle croque tous les pulsars sur son passage. Et soudain la cascade firmamentale, l'acmé plein d'univers, la giclette à gueule d'infini : Hélène ferme les yeux. Des soleils hébétés suspendent leur masse impensable à ses paupières évanouies. Agrippée au cosmos, elle plonge pour finir dans un sommeil irrémédiable.
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Femmes et train. Beau sujet de thèse. Pleines de bagages et de charme. Où se rendent-elles ? Celle-ci, celle-là ? Et la rousse de tout à l'heure ? Où vont-elles ? Qui vont-elles rejoindre à la fin ? Un amant ? Un mari ? Une mère malade ? Un copain vache ? Une amie perverse ? Leur mystère emplit tous les wagons du monde. Leur présence. Leurs secrets. Pourquoi cette brunette salope a-t-elle précisément pris ce train, ce train et pas le suivant, ce train, celui-là même que j'ai pris moi, pas le précédent pas le suivant, non, celui-là ? Moi, je sais pourquoi je l'ai pris ce train, j'ai des raisons, mes raisons, mais elles ? Après tout, rien n'aurait été vraiment différent si elles en avaient pris un autre, ça ne peut pas être une question de vie ou de mort !

Et dire que la brunette salope est peut-être la femme de ma vie ! Elle pourrait lever la tête soudain, me demander du feu, normal, wagon fumeurs, je lui répondrais que non, que je suis désolé, que je ne fume pas. Alors, elle en profiterait pour m'adresser la parole, tendeuse de perche. Vous devez être malheureux dans cette partie du train. Non non vous savez c'est en compartiment fumeurs que l'on rencontre les jolies femmes. Ah oui intéressant et comment vous expliquez ça vous. Oh à vrai dire je ne l'explique pas vraiment je le constate surtout je ne sais pas ça leur donne une sorte de gravité un air très solennel presque froid très classe qui les fait rebondir dans la tête des hommes. Alors elle rierait, elle n'aurait jamais entendu ça, elle me sourirait, et avec un peu de chance...

Le destin ressemble à un horaire de train. Des chiffres exacts et des tableaux orange. Le hasard. Roi de l'infinitésimal, de la fraction de seconde, du presque. In extremis toujours. Ecume d'espace et de temps. Souris sournoise, accouche des montagnes. Misérable allumette, embrase le monde. Invite à l'humilité. Se plie en quatre pour déclencher les destins. A partir de rien, façonne une vie. En une seconde, parfois cent fois moins, vous trouve une femme pour la vie. Bâtit trente années sur un contretemps. Mais peut tuer : on caresse le chien une seconde de trop, et tout est fini, une Mercedes grise vous écrase. Une seconde avant, c'était la vie. Une seconde après, le bonheur continuait. Il ne fallait pas caresser Toutou.
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Figée, chose figée, et comme je pense soudain que l'on dit giclure d'une chose giclée, je pense aussi figure, de cette pauvre chose figée qui fut un visage. Puisses-u, Hélène, voir aujourd'hui le devenir de ton antique petite frimousse irrésistible ; c'est une figure.
En fait, et toujours, je m'imbibe de cela : le visage de la femme ne cesse d'être une figure.
Je reste encore à me nourrir de la vision de cette face caillée, ridée comme une vieille pomme. SI je massais ses joue d'api, elles m'en resteraient entre les mains. Sa peau est devenue son dernier fond de teint. Galante encore, même dans la mort.
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La bague de papa fait mal, elle laisse de petites traces rouges sur les joues et sur les fesses, la bague de mariage, le symbole de l'amour qui engendre donne naissance à de petites joues à gifler.
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