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La pièce commence par une scène de ménage entre Sganarelle et Martine. Celle-ci reçoit de coups de bâton.
Sganarelle parti, elle décide de se venger à sa façon et cela ne tardera pas.
Arrivent Lucas et Valère, les valets de Géronte qui rencontrent Martine et lui confient qu'ils cherchent désespérément un médecin pour guérir la fille de leur maître. Celle-ci est devenue muette et de nombreux médecins ne sont pas parvenus à la guérir.
Martine leur renseigne le lieu où se tient Sganarelle et leur fait croire qu'il est grand médecin mais ne veut pas exercer.
N'hésitez pas à le frapper pour le faire avouer et vous suivre dit-elle.
Et c'est ainsi que notre Sganarelle, habillé en médecin par Valère et Lucas, va se rendre au chevet de Léandre .
Il usera d'un charabia soi-disant médical et découvrira quand même la source de la maladie de la pauvre fille grâce à son amoureux Léandre refusé par le père.
Touts est bien qui finit bien : le couple Sganarelle et Martine se réconcilient.
Les amoureux peuvent s'aimer.
Molière met l'accent sur le côté charlatan des médecins de l'époque.
La scène la plus révélatrice de ce que pense Molière à ce sujet se passe entre Léandre qui entre dans la maison de Géronte déguisé en apothicaire et Sganarelle qui lui avoue tout.
Un vrai régal que cette pièce revue cet après-midi sur you tube avec le livre en accompagnement. Tous les souvenirs liés à la pièce revenaient.
Un miracle que ma recette du mardi-gras n'ait pas brûlé.
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Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu une pièce de Molière et même si nous sommes tous d'accord pour dire qu'il vaut mieux voir que lire le théâtre, cela n'est pas toujours possible.

Avec "Le médecin malgré lui", on plonge dans la farce chère au célèbre dramaturge du XVIIème siècle. Les humeurs matrimoniales de Sganarelle et Martine servent de terreau à une comédie burlesque dans laquelle les médecins et la médecine sont épinglés sans merci - et sans doute avec beaucoup de lucidité. Par ricochet, la pièce dénonce aussi la bêtise et la crédulité sans bornes des gens aveuglés par les distinctions et l'érudition (ou pseudo érudition).

La pièce en trois actes est courte et légère. Comme souvent avec Molière on rit et on se moque, c'est vraiment le but recherché et il est toujours intéressant d'essayer de se projeter derrière le regard des contemporains pour goûter tout le suc de l'oeuvre.

Un moment de rire est toujours un moment agréable.


Challenge MULTI-DÉFIS 2019
Challenge SOLIDAIRE 2019
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Comme beaucoup j'ai joué au collège cette pièce de théatre.. heureusement que vu notre qualité de comédien on jouait juste pour la prof (qui était un super metteur en scène).
Mais surtout on a aussi étudié la vie de Molière et du coup des moeurs de l'époque grâce à un super film (dont je ne me rappelle plus le titre exact).

Revenon à nos moutons : cette pièce est tout simplement un régal par son humour et la satire de la société.. Molière était quand même extrêmement doué..
Cette pièce prete a sourir bien souvent et elle a en plus l'avantge de m'avoir replongé da,s la nostalgie ou j'ai revu certaines têtes de mes camarades de classe qui jouaient Scganarelle a la perfection
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Histoire et critique pressées à la manière de Bernard Friot...

Aïe! dit Martine. Tu m'as battue...vengeance! Et voilà Sganarelle fait médecin contre son gré . Que croyez-vous qu'il arriva ? Le faux médecin fit semblant de soigner la fausse malade, devant un père assez naïf ,et l'amour de Lucinde et Léandre triompha, en partie grâce à Sganarelle. Résultat: un mariage et un retour au foyer pour notre bûcheron ivrogne et paresseux, peut-être un peu assagi...

J'ajouterai juste que cette farce enlevée et qui exploite avec bonheur toutes les formes de comiques plait beaucoup aux élèves de 6ème. C'est un régal pour moi de l'étudier avec eux! Deux éléments les attirent spécialement: ils adorent interpréter la dispute entre Martine et Sganarelle dans la scène d'exposition et les questions crues du faux médecin, du style: " La malade fait-elle copieusement?" , en parlant d'urine, les font bien rire.

Lisons, relisons Molière, nous ne le regretterons jamais!
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Acte I, scène I : le mari, appelons-le Sganarelle, bat sa femme en toute impunité. Et probablement avec une certaine fierté. Tout comme le fait d'être un sac à vin.

Ça commence bien, cette histoire. Une autre époque j'imagine, quoique, certains semblent être restés dans cette vieille ère.

Acte I, scène II : un passant, homme courageux, tente de s'interposer. Mais le voilà qu'il se fait rabrouer par la femme elle-même.

Diantre ou fichtre, c'est une histoire sado-maso en fait. Des moeurs bizarres en cette époque... Quoique, toi femme ou Nourrice, si tu veux m'attacher, je me plierai à tes coups de fouets.

Acte I, scène III où j'apprends que la femme est vengeresse que la femme est manipulatrice...

Bon, je ne vais pas te rejouer toutes les scènes, je fais un bond direct à l'acte II, scène III. Probablement la plus croustillante scène, la rencontre entre Sganarelle et la Nourrice. La Nourrice et ses seins gorgés de lait, qu'il tétonnerait bien. A défaut de vin, le lait apporte aussi ses plaisirs, surtout les tétons d'une Nourrice.

Du coup, c'est avec cette image que je file à la dernière scène du dernier acte où je découvre que l'honneur est sauf, que l'amour est sauf et même la médecine... Tout va bien dans le meilleur des mondes. Sauf que dans ce monde-là, je ne comprends toujours pas pourquoi on continue d'étudier ces pièces à des enfants de 12 ans, dans une langue déjà pas simple, mais quand en plus Jean-Baptiste Poquelin se met à faire parler ses personnages en vieux patois paysans, cela devient incompréhensible, même si je reconnais le caractère "patrimoine littéraire" de l'oeuvre de Molière.

Mais est-ce que le monde a bien changé depuis... Des hommes continuent de battre leurs femmes, des hommes continuent de boire, et des hommes se prennent pour des médecins sur chaque plateau de télévision (si, si), surtout en plein pandémie.
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On ne peut pas honnêtement critiquer les oeuvres de Molière, car ce sont de grands classiques, des valeurs sûres quelle que soient leur genre ou leur forme. Cette farce, vive critique de la médecine de l'époque, utilisant largement le patois, est savoureuse. Bonne lecture, très drôle...
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J'avais lu cette pièce (ma première pièce de théâtre) dans le cadre du collège... en 1982. Autant dire que je ne m'en souvenais guère, et que j'en avais gardé un souvenir non seulement flou, mais tiède, alors que Les fourberies de Scapin et L'avare m'avaient bien plus marquée, quelques années plus tard.

Ayant trouvé une vieille édition dans une boîte à livres, je me suis dit "Pourquoi pas ?", et puis j'ai laissé traîner. Jusqu'à ce que, aujourd'hui, un bonus du challenge Théâtre me décide au tout dernier moment à la relire. Et j'ai rudement bien fait !

Créée en 1666, le médecin malgré lui n'est donc pas l'oeuvre d'un débutant. Molière a déjà donné plusieurs fois dans la satire de la médecine, et reprendra une toute dernière fois le thème dans le malade imaginaire. le médecin malgré lui trouve une de ses sources, entre beaucoup d'autres, dans l'histoire du Vilain Mire, mais depuis longtemps déjà les satires médicales étaient en vogue et très appréciées. Ici, malgré la mention "comédie" ajoutée au titre, la dimension farcesque est plus que sensible. Mais c'est une farce repensée par l'auteur, et quasiment portée à son apogée.

L'argument premier en est très simple : Martine, mariée à Sganarelle, décide de se venger de lui et des récents coups de bâton qu'elle a reçus, en le faisant passer pour un médecin, avec dans l'idée de lui faire rendre les fameux coups (ce en quoi elle réussira tout à fait, ma foi). Mais les premières scènes ne sont qu'un prétexte, car les retournements de situation s'enchaînent. Sganarelle se retrouve, contre toute attente, effectivement propulsé médecin, et l'on peut dire qu'il se coule plutôt de bonne grâce (après quelques coups de bâton, c'est entendu) dans le moule. Interviennent là-dessus une querelle entre père et fille et un amour contrarié.

Le tout, malgré quelques rares scènes qui ne sont pas des plus captivantes (mais c'est souvent le cas dans ce genre de comédie) est très efficace. Situations drolatiques, personnage formidable de Sganarelle s'adaptant à toutes les circonstances - et mis en valeur par les personnages secondaires, plus typiques de la farce que lui -, dialogues rythmés, réparties endiablées, sans oublier la grivoiserie dont sait jouer Molière à merveille. On n'a d'ailleurs aucun mal à se représenter à la lecture mimiques et jeu de scène, incluant Lucas frappant le torse de Géronte, les inévitables coups de bâton qui tombent sur un certain nombre de personnages (ça marche à tous les coups) et, bien évidemment, Sganarelle tripotant à l'envi les seins de Jacqueline, la nourrice.

J'ai passé un très bon moment, avec un auteur dont j'ai seulement repris la lecture depuis deux ou trois ans, mais qui excellait décidément, je m'en rends compte aujourd'hui, dans la maîtrise de son art. Il est dommage, pourtant, que l'Éducation nationale nous gave de Molière pendant nos années de collège, au point d'en dégoûter un certain nombre d'élèves, et d'en donner une image assez figée, qui ne lui fait pas forcément honneur. À relire adulte, donc, pour se débarrasser des souvenirs poussiéreux qui nous encombrent l'esprit.

Un dernier regret : ne pas avoir emprunté les oeuvres de Molière en Pléiade, avec la présentation et les notes de Georges Forestier, plutôt que d'avoir relu le médecin malgré lui dans une vieille édition scolaire.



Challenge Théâtre 2018-2019
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J'ai eu la chance, lors d'un long week-end à Paris, d'aller voir cette pièce à ‘La Comédie Saint-Michel'. J'ai vraiment passé un bon moment et cela m'a donné envie de lire la pièce.

5 comédiens pour une pièce qui compte 11 personnages cela peut paraître étonnant. Plusieurs comédiens jouaient 2 rôles et la scène entre Sganarelle, Thibaut et Perrin a été supprimée. Les personnages de Valère et Lucas ont été fusionnés.

Sganarelle n'est pas à proprement parler un personnage sympathique. Il boit, il bat sa femme et ne s'inquiète pas de savoir si ses enfants ont de quoi manger sur la table (il l'a probablement vendue).

Pour se venger, son épouse le fait passer pour un médecin. Il va devoir guérir une jeune fille devenue muette peu avant un mariage imposé par son père.

Ce que j'ai préféré dans cette pièce c'est le baratin de Sganarelle surtout à partir du moment où il commence à parler latin. Il faut dire que le gaillard a de la suite dans les idées. L'interprétation du personnage par Xavier Pilloy m'a marquée.

Cela m'a fait constater qu'il est très différent de lire une pièce que l'on a vue. On se souvient des comédiens, des costumes, de l'ambiance, des voix, … Voir et lire font un excellent duo.

Un bon moment de lecture également.




Challenge temps modernes 2023
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Pièce relue et étudiée une nouvelle fois dans le cadre du soutien scolaire.
C'est une pantalonnade bien grivoise , et, selon le metteur en scène et ses didascalies, certaines scènes pourraient s'avérer licencieuses, graveleuses et, cette pièce pourrait alors figurer en bonne place sur la scène de la Cour d'honneur, lors d'un Festival , espace mythique, confronté certaines années à des spectacles obscènes (comme en 2005 avec Jan Fabre ( mais en matière d'art, il en faut pour chacun, et il faut aussi pouvoir et savoir décrypter pour ​sa juste valeur tout ce qui peut paraitre outrancier ou anodin) .
Ce médecin improvisé me fait penser à certaines situations qui se multiplient ces derniers temps où il s'avère difficile de trouver du personnel soignant disponible, en cause le covid, toujours lui, et les sous-effectifs programmés...
Ce qui donne l'idée à des personnes ingénieuses ,peu scrupuleuses, de se faire passer pour des infirmiers, des médecins, et encore récemment, sur le Vaucluse, une nouvelle fraude de ce type a fait la une des journaux régionaux.
Une Sganarelle féminine, à l'instar du personnage moliéresque a trompé et abusé avec virtuosités un bon nombre de malades, avec force galimatias et gestuelles hypocrites, en endossant le rôle du soignant diplômé.
Et dans ce cas, ce n'est, évidemment, plus aussi drôle et léger que dans la farce originale, c'est un écho douloureux, car les sombres embobinages de ces charlatans peuvent s'avérer tragiques.
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le Médecin malgré lui, est une comédie en trois actes.Molière,lui-même malade
au moment où il l' écrit, illustre, ici son mépris pour la médecine de son époque .
Dans cette pièce,Molière ironise sur les " charlatans" et leur vanité. Pour lui, si les médecins de ce genre sont nombreux c' est que les patients sont naïfs .
Martine, la femme de Sganarelle fait passer ce dernier pour un médecins. Et ce dernier place les organes du l' organisme; là où il veut les placer ! Celui du bas est placé en haut, et celui de gauche à droite. Une pièce où l' hilarité est garantie durant tout le spectacle. Une des plus belles pièces du répertoire théâtral de
Molière .
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