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Karine Degliame-O'Keeffe (Traducteur)
EAN : 9782266339902
312 pages
Pocket (22/02/2024)
3.2/5   162 notes
Résumé :
Et si vous commenciez une bibliothérapie ?

Pour réaliser son rêve et ouvrir sa librairie au cœur de Florence, Blu a une idée lumineuse : prescrire les livres comme des médicaments. Avec l'aide de Jane Austen, Charles Bukowski ou encore Agatha Christie, elle entend bien rendre le sourire à tous les clients qui passeront la porte de la petite pharmacie littéraire.
Le succès est au rendez-vous mais l'esprit de Blu reste obnubilé par ce client mys... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,2

sur 162 notes
Un peu décue par ce roman qui ne correspondait pas à mes attentes.

Les librairies sont pleines de romans mettant en scéne des libraires, et si c'est mentionné dans le titre, c'est vendeur. Sauf qu'on s'attend à un certain style de littérature (pour nous les feeemmmees !) que je n'ai pas retrouvé dans ce livre qui raconte l'histoire d'une libraire dont la boutique vivote et qui a soudain une bonne idée, une idée excellente sur le plan marketing : celle de ne pas "que" vendre des livres, mais de faire des prescriptions comme si elle était médecin, à ses lecteurs selon leur humeur.

Mais cela ne va pas plus loin que cela sur ce thème. ne vous attendez donc pas à une foule de clients dont l'auteure décriraient les maux et dont on suivrait la guérison.
Non ! Ce roman est centré sur la libraire, qui s'appelle Blu et qui vit en coloc' avec des copines. Mais là encore , le roman est centré sur le personnage principal et on ne suit pas vraiment ses copines. du coup, ce n'est pas un roman chaleureux, Blu est un tantinet auto centrée. Toutes ses copines se mettent en quatre pour l'aider dans son projet.
On n'est pas vraiment en Italie , non plus, il n'y a pas assez de descriptions et ce roman ne fait pas voyager.
Et si le début est prometteur, dans le sens où il y a un peu d'humour, l'autrice abandonne vite ce style vers le milieu pour en aborder un autre (Fantastique) , sans vraiment rentter dedans, et surtout en nous laissant , nous lecteurs, le bec dans l'eau, sans explication sur le comportement d'un personnage qui est sacrément dérangé et qui s'en tire sans que personne ne s'en inquiéte, à commencer par elle-même !
Ne vous attendez pas non plus à une histoire d'amour, si l'autrice nous fait miroiter un "peu-être", ce n'est que pour mieux abandonner ce thème (et nous décevoir...).
Bref , un roman qui ne sait pas vraiment vers quel genre littéraire aller (feel-good? Fantastique ? Chick-it,? Biographie ?) et qui donc, laisse un peu la lectrice sur sa faim.
L'explication était dans la note des éditeurs sur la couverture : Elena Molini est libraire à Florence (tiens-donc ! ) et elle a "inventé" ce concept de la pharmacie littéraire (re-tiens donc !) . Tout point commun avec des personnes ayant existé ne serait pas pure coincidence ?
Ce qui est étrange c'est que dans le roman, une éditrice propose à Blu d'écrire son histoire , cette dernière n'a aucune inspiration et un "personnage" lui dit :
" Si les mots ne coulent pas, si la seule pensée d'écrire te fatigue ou si tu essaies d'écrire à la manière de, alors laisse tomber. Ne sois pas comme ces milliers de gens qui se prétendent écrivains. Les bibliothèques sont pleines de livres monotones, ennuyeux et prétentieux écrits par des gens comme toi."

Une histoire que j'oublierai très vite...
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C'est, je dois dire, cette magnifique couverture qui m'a d'abord interpellée. Mais aussi ce titre qui raisonnait comme un appel à ouvrir cet ouvrage. Les livres pansements, les livre doudou, les livres remèdes à tous les maux. Voilà, de quoi intriguer la passionnée de lecture qui sommeille en moi. C'était un concept original mais je trouve que ce roman n'est pas tout à fait abouti. Finalement ce pan de livre doudou n'est que peu évoqué. C'est bien dommage. Je m'attendais à un défilé de portraits de gens "malades " et à chacun un remède. Je m'attendais vraiment à assister à un tableau du genre humain dans toute son imperfection à la recherche de bonheur finalement. J'ai donc trouvé ce livre beaucoup plus égocentrique que ce à quoi je m'attendais. Tout est centré sur la libraire et non sur ses clients/patients, comme le promettait pourtant le titre. C'est donc avec beaucoup de déception que je referme cet ouvrage au titre si prometteur. Au bout de quelques chapitres on se laisse finalement prendre par l'intrigue et en apprécier la lecture. Mais quand haï refermé ce livre et en ai relu le titre, c'est cette pointe de déception qui refait surface...
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Direction Florence, à la rencontre de Blu, dans sa petite librairie.Pour sauver sa librairie, Blu décide d'innover. Elle va prescrire les livres comme des médicaments. Succès assuré. A chaque client, à chaque bobo du coeur ou de la tête, son remède.Mais, au-delà de ce succès, Blu est obnubilée par un client mystère qu'elle tente désespérément de retrouver.

Blu nous embarque donc dans son univers où elle rencontre pléthore de personnages tous plus loufoques les uns que les autres et se retrouve dans des situations rocambolesques et étranges.

Notre narratrice est attachante et pleine d'humour, c'est un plaisir de suivre ses aventures.

C'est un roman original, rafraîchissant et étonnant, j'ai passé un très bon moment. C'est une très belle découverte que je ne peux que conseiller.

Et si vous en voulez encore plus, vous trouverez à la fin du livre, quelques prescriptions littéraires préparées par Blu.

« Tu es triste, tu sors d'une histoire d'amour désastreuse, tu traverses une période difficile ? La Petite Pharmacie littéraire du quartier de Gavinana a le remède qu'il te faut. Grâce à une sélection exigeante , la libraire offre des solutions littéraires à chaque problème. Et, comme dans une vraie pharmacie, les livres, répartis en plus de soixante catégories balayant la spectre des maux de l'äme, ont accompagnés d'une notice détaillant les indications thérapeutiques, la posologie et les effets indésirables. »

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Une lecture en demi-teinte.

Blu, jeune trentenaire, férue de livres, perd son travail d'éditrice. Elle, si attachée au monde de la littérature, ne se voit pas faire autre chose. Elle se lance alors dans le projet d'ouvrir une librairie, seule. Soutenue par ses amis de toujours, les débuts vont être rudes, les clients se font rares, la situation financière n'est pas bonne mais Blu s'accroche. C'est lors d'un événement littéraire que son commerce va connaître une première mise en lumière. Puis, la rencontre avec un mystérieux client va permettre à Blu de donner un nouvel élan à sa librairie, devenir une pharmacie littéraire.


J'ai aimé voir Blu, accompagnée de sa bande de copines, évoluer et grandir en même temps que la librairie.

De prime abord, j'ai été complètement séduite par l'idée de prescrire un livre comme on prescrit un médicament. Trouver le livre parfait pour apaiser les maux de l'âme, surmonter les tracas du quotidien, les émotions qui font mal et rendre le sourire aux lecteurs.

Mais deux choses me font rester sur ma faim :

• Tout d'abord, je m'attendais à plus de « prescriptions littéraires » tout au long de l'histoire. Je m'attendais à rencontrer une multitude de clients, amenés à se livrer à Blu sur telle ou telle problématique, comme on se confie à un médecin, pour que la libraire puisse trouver le remède littéraire parfait. Je pensais y rencontrer des âmes en peine, des coeurs brisés, des amants transis, des voyageurs littéraires en quête de nouveaux horizons.
Au final, la rencontre avec de nouveaux clients et les conseils donnés par Blu sont distillés au compte-goutte. L'histoire tourne plus sur la vie de Blu, ses amies et la librairie en tant que telle que sur les conseils littéraires donnés aux clients franchissants le seuil de la librairie.

Moi qui m'attendais à ce que ma whislist littéraire s'étende encore et encore à la lecture de ce livre, me voilà déçue. Nous ne retrouvons qu'un maigre carnet « d'apothicaire littéraire » à la fin du livre, avec les conseils, posologie et effets indésirables.


• Deuxième point de déception, la fin de l'histoire, très surprenante, étrange, terriblement vague, presque hâtive et bâclée.

Néanmoins, La petite pharmacie littéraire reste une lecture sympathique et agréable. Je pense que le titre n'est pas approprié, qui ne répond pas à mes attentes et aurait sans doute évité cette déception.
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Qui n'a jamais ouvert un livre pour y trouver une réponse ? Qui n'a jamais cherché dans un personnage une épaule réconfortante ? Qui n'a pas trouvé dans les mots et les pages rire et réconfort ? Qui n'a jamais eu l'impression qu'un livre arrivé à point nommé dans sa vie et les mots résonnaient en lui à cet instant précis de sa lecture ?
A trente ans, Blu a connu une expérience en maison d'édition désastreuse. Passionnée par la littérature, elle a ouvert sa petite librairie à Florence. Mais ce n'est pas évident de se faire connaître et les clients sont rares.
Entourée de ses amies et colocataires et grâce à des rencontres fantasques, Blu change le concept de sa librairie : elle ne sera pas une libraire comme les autres, elle va prescrire des sourires et des solutions. Chaque livre possède sa formule magique pour guérir les chagrins d'amour, donner confiance en soi, choisir sa voie. Chaque livre a le pouvoir de redonner le sourire.
Et c'est un succès. La librairie de Blu ne désemplit pas. Elle multiplie les interviews, les rencontres littéraires. Mais obnubilée par un client mystérieux qui a poussé une fois la porte de la librairie sans jamais revenir, Blu n'arrive pas à profiter de tout ce bonheur qu'elle a tant attendu.
Alors au milieu des livres, des belles rencontres qu'elle va faire, Blu va-t-elle appliquer les méthodes qu'elle conseille à ses clients et trouver sa voie ?
L'histoire mêle fiction, réalité et littérature. Une quête passionnante et des personnages attachants pour un livre qui donne le sourire.
« La petite pharmacie littéraire » est le livre à se faire prescrire cet hiver !
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
27 mars 2023
Le roman, un «feel-good book» comptant plusieurs références littéraires, a connu un immense succès en Italie et voilà qu’il est maintenant traduit en français, pour notre plus grand bonheur.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Si les mots ne coulent pas, si la seule pensée d'écrire te fatigue ou si tu essaies d'écrire à la manière de, alors laisse tomber. Ne sois pas comme ces milliers de gens qui se prétendent écrivains. Les bibliothèques sont pleines de livres monotones, ennuyeux et prétentieux écrits par des gens comme toi.
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Si nous étions amis, je t'inviterais ce soir à aller boire un Long Island Iced Tea au Romanov. Il y aurait de l'excellente musique de jazz, toi et moi ririons ensemble assis à une table trop grande pour nous. Si, en revanche, nous étions ennemis, je t'emmènerais diner dans un restaurant où ils servent de la nourriture horrible, je te parlerais toute la soirée des variables du marché boursier international et te laisserais payer une note salée. Et si nous étions de simples connaissances, je l'emmènerais à une exposition d'art contemporain, nous regarderions des installations en plein air tout en fumant une cigarette, assis le long de la façade du palais Strozzi. Si nous étions collègues, je t'emmènerais au Spazio Alfieri pour assister à une rencontre autour de l'édition de scénarios. Nous irions voir un long film en langue originale et discuterions des différents aspects de l'histoire en rentrant à vélo. Si nous étions amants, je t'inviterais chez moi, nous peindrions notre armoire couleur vert menthe et ferions l'amour sur le sol couvert de journaux. Si je voulais t'embrasser, je t'inviterais à aller chercher une pizza à emporter pour la couper en deux et la manger en silence sur le pont Santa Trinita en regardant les lumières de la ville. Laquelle de ces propositions te semble la plus raisonnable ?
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Bonjour, je suis un livre vagabond. Si je suis arrivé jusqu'à toi, il y a sûrement une raison. Lis-moi et quand tu m'auras terminé, rapporte-moi à ma propriétaire pour en prendre un autre. Garde cette étiquette, accroche-la au livre que tu aimerais que quelqu'un lise, dépose-le dans un lieu public et laisse faire le destin.
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Refusant de voir ma tête finir au bout d'une pique, j'avais sorti mon cheval de bataille Éviter&DifférerO, une de mes stratégies récurrentes sur laquelle j'avais déposé un copyright. Bien qu'elle n'ait jamais produit de grands résultats, je rejetais l'éventualité de la mettre au placard après trois mille quatre cent dix tentatives ratées, vu l'énergie que j'avais déployée pour la perfectionner.
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- Tu sais, poursuivit-elle, une expression de suffisance imprimée sur son visage poupin, je suis fan de romans policiers et quand Carolina m'a expliqué la situation, je me suis demandé ce qu'Agatha aurait fait dans ce genre de situation.
Qui était cette Agatha ? J'hésitai à le lui demander, mais puisqu'il fallait poursuivre la conversation, toutes les questions étaient bienvenues.
- Agatha, c'est quelqu'un de votre famille ?
Elle écarquilla les yeux avant d'épeler le nom entier comme on le fait avec un tout petit enfant ou un crétin fini.
- A, G, A, I, H, A. C, H, R, I, S, I, I, E, évidemment.
OK, celle-là avait une case en moins. Elle ajouta :
- Face à un problème, je me demande toujours comment elle l'aurait résolu.
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