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Mélanie Carpe (Traducteur)
EAN : 9782352870807
467 pages
Archipoche (13/03/2008)
2.64/5   62 notes
Résumé :
Le jour de son vingt-septième anniversaire, Cristina, une avo­cate new-yorkaise, reçoit deux bagues. L'une lui est offerte par son fiancé. L'autre provient d'Enric, son parrain décédé.
Elle les accepte sans savoir que la seconde, un rubis du XIIIe siècle doté d'étranges pouvoirs, va la plonger dans le monde occulte des Templiers, sur les traces d'un fabuleux trésor.
Accompagnée de son premier amour, Cristina se lance à Barcelone dans une aventure qui v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman historique est bâti sur le principe de l'objet magique transmis de génération en génération. Comme le titre le laisse présager, il s'agit ici d'une bague ancienne ornée d'un rubis, qui procure à sa nouvelle propriétaire de curieuses visions d'un autre temps. le jour de ses fiançailles, Cristina, une jeune américaine d'origine catalane par sa mère, hérite cette bague de son parrain décédé à Barcelone. A coup de cauchemars et d'hallucinations, ce bijou va la projeter dans un complot impliquant les Templiers, au XIIIe siècle. En l'entraînant en Espagne sur les traces de son parrain, et de son propre passé, cette épreuve va changer radicalement sa vie...

Jorge Molist profite du halo de mystère prêté aux Templiers pour construire un récit à vocation historique, teinté de romance, d'aventure et d'ésotérisme. Hélas ! le résultat est loin d'être aussi brillant que le rubis du titre. Alternant entre l'époque présente et les retours dans le temps qu'effectue Cristina grâce à sa bague, la narration évoque celle de Labyrinthe, mais en beaucoup plus fade. L'intrigue n'est pas transcendante, juste suffisante pour donner envie de connaître le dénouement. Surtout, les dialogues simplistes, les personnages stéréotypés et la liaison tellement prévisible entre Cristina et Oriol, son amour de jeunesse, m'ont trop amusée pour prendre l'histoire au sérieux.

Si vous prévoyez de partir en vacances, vous pouvez glisser le rubis des Templiers dans vos bagages : rien à déclarer à la douane, pas de grosse perte si votre valise s'égare, juste une lecture légère dont le souvenir s'estompera en même temps que votre bronzage.
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Dur, dur ! le Rubis des Templiers ou comment transformer l'essai d'un thriller historico-ésotérique en une histoire d'amour d'adultes boutonneux en mal de leurs amours d'adolescents... Autant le dire tout de suite, je ne vais pas être très tendre sur ce roman qui ne me laisse que de très rares bons souvenirs.

Jorge Molist nous narre l'aventure d'une New-Yorkaise hispanique, Cristina, qui a le "malheur" de recevoir deux bagues le jour de son anniversaire : une de fiançailles, une d'héritage. Comme la première l'excite et la seconde la taraude, il n'en fallait pas plus pour qu'elles déclenchent de drôles de cauchemars prophétiques qui semblent être liés aux porteurs de la seconde bague, derniers des Templiers : et oui, il fallait bien mettre un peu de médiévalisme, là-dedans sinon c'est pas drôle.
En pleine période de recrudescence des thrillers historico-ésotériques, voici donc un des pires opus en la matière ! de l'amour à l'eau de rose périmé, une intrigue bancale ou en tout cas tellement peu prenante qu'elle laisse finalement peu ou pas de souvenirs, des personnages d'un plat ! Bref, peu de qualités à déceler ici, même en faisant des efforts (il en faut quand même pour finir ce livre, faut malgré tout connaître la fin...).
Une facette de ce roman est quand même à valoriser ici (ne jetons pas tout d'un bloc même si c'est tentant...), c'est la description des rues et des monuments de Barcelone, de la campagne catalane et de la côté méditerranéenne. C'est magnifique en vrai et l'auteur tient à nous faire partager sa passion de ces lieux. de ce point de vue-là, c'est réussi. En revanche, où se situe l'intérêt de ce surdosage descriptif qui ferait passer une peinture impressionniste pour une vulgaire carte de voeux ? Aucune réponse là-dessus, car c'est désormais un "thriller" carte postale qu'on découvre une fois cet aspect décelé.

Un roman dont le souvenir n'est pas impérissable donc, loin de là. Parfois, peut-être vaut-il mieux oublier, plutôt que d'y repenser, s'y replonger, pour seulement écrire une critique dessus...
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Dans un coin de la médiathèque municipale, ce roman m'a fait de l'oeil car j'adore tout ce qui touche aux mystères des Templiers. M'apercevant dans le résumé que l'histoire était contemporaine, mon enthousiasme premier a été un peu freiné mais peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse, je me suis tout de même lancée dans cette lecture.
Très rapidement, j'ai compris mon erreur. J'ai eu l'impression de me retrouver dans une suite du "Club des Cinq sur l'île au trésor" avec des protagonistes qui, ayant grandi, se retrouvaient naturellement en proie à des tourments plus orientés que ceux qui avaient marqué mes lectures d'enfant...

Le jour de ses 27 ans, Cristina, avocate à New York reçoit deux bagues : un solitaire de la part de son fiancé Mike et un rubis en provenance de Barcelone, ayant appartenu à son parrain Enric aujourd'hui décédé. Ce bijou moyenâgeux aux pouvoirs magiques va la ramener sur les terres espagnoles de son enfance et de ses premières amours en quête du trésor des Templiers, quête à laquelle tenait particulièrement son parrain Enric.

Étant davantage habituée à lire l'histoire des Templiers en France, j'ai découvert à travers ce titre comment cela s'était passé pour eux en Espagne. Enfin, si l'on peut dire car Jorge Molist, apparemment féru d'histoire n'est pas très bon pédagogue. Les passages concernant cette épopée sont prodigieusement compliqués et ennuyeux. A cause également d'une abondance de dates et de détails, la description de l'architecture des églises est tout aussi déprimante. Et à côté de cela, en totale contraste, l'auteur nous offre une petite bluette sentimentale à deux balles, avec une héroïne horripilante au cœur de midinette.

Bref, la seule maxime que j'en retiens c'est "Carpe Diem" qui revient régulièrement en refrain tout au long du livre mais avais-je besoin de le lire pour en être persuadée ?
Ma déception se solde par un 5/20.

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Ayayaïe ! Voilà typiquement le genre de livre qui n'aurait jamais dû atteindre les rayonnages de la littérature, même de gare, et aurait dû directement passer à la case scénario pour le cinéma !

L'auteur, tout sauf avare de descriptions, ne semble, en réalité, ne savoir faire que ça !
Description détaillée de l'art, de l'architecture, et des modes de vie des Templiers, description, plus que détaillée, de Barcelone et de ses environs, description de l'intégralité des événements ayant mené à la chute des Templiers, description, description, description...
Alors, je ne suis pas contre beaucoup de détails descriptifs qu'ils soient artistiques, géographiques, culturels, historiques, etc... En inconditionnel de Jules Verne, je dirais même le contraire... Mais quand quatre-ving dix pourcents de l'oeuvre est descriptive, on peut dire qu'à un moment, trop c'est trop...
Et le plus gros problème c'est que le restant de l'oeuvre n'est pas vraiment un roman policier-historique ou d'aventure, comme pourrait le laisser penser le titre, mais rien de plus qu'une histoire d'amour à l'eau de rose à peine digne de navets comme Sous le soleil, ou Plus belle la vie...

En fin de compte, quand on referme ce livre, tout ce qu'il nous reste, c'est une envie de voyager à Barcelone et d'aller se baigner dans la Méditerranée...
Cette histoire, passée au cinéma, aurait certainement eu un goût plus divertissant, en livre, cela donne l'impression qu'on a mixé l'histoire des Templiers, un guide touristique sur Barcelone et sa région, et un roman à l'eau de rose, le tout assaisonné d'un soupçon d'ésotérisme, et qu'il en est ressorti... "ça" !

A ne lire que si vous souhaitez qu'on vous donne envie de prendre un billet pour Barcelone, ou si vous n'êtes pas tenté par la lecture des livres sérieux sur les Templiers, mais que vous voulez quand même connaître leur histoire...
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L'auteur de ce livre est manifestement passionné tant par l'architecture que par la nature de la région de Barcelone. En effet son roman est une véritable éloge à l'est de de l'Espagne. le hic c'est que ses nombreuses descriptions font de son ouvrage une carte postale plutôt qu'un roman à suspense.
Comme dans la plupart des livres traitant de ce thème (la recherche du fabuleux trésor des templiers), l'intrigue se met peu à peu en place et le lecteur se sent invité à la lecture. La formule est classique : un mystère et une chasse au trésor, quelques indices et bien sûr une relation amoureuse un peu bizarre.
Le problème c'est que l'histoire ne décolle jamais, c'est plat, il n'y a aucun suspense, aucun rebondissement, c'est prévisible, même l'histoire d'amour est mièvre. Et les rares fois où un brin de tension s'installe, celle-ci est gâchée par une histoire parallèle ou une description interminable. Et par dessus tout, ce qui est le plus agaçant dans ce livre c'est le nombre impressionnant de répétition, l'héroïne ne fait que répéter sans cesse ce qu'elle a fait de sa journée alors que celle-ci a fait l'objet des deux paragraphes précédents.
Je serai très bref en ce qui concerne la fin car j'avoue ne pas être très objectif quant au dénouement final, tant les cent dernières pages m'ont agacé. C'est trop simple.
Néanmoins, aussi peu élogieuse que soit cette critique, ce livre se laisse lire et plaira (peut-être) aux amateurs d'histoire car l'auteur semble extrêmement bien renseigné sur l'histoire templière de la région et sur les détails architecturaux dont il parle en longueur...
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Comment deviner, au matin de mon vingt-septième anniversaire, ce qui m'attendait ? Cette journée me réser­vait pourtant bien des surprises. Recevoir deux bagues en moins de douze heures, ce n'est pas rien pour une femme. Surtout si ces bagues doivent changer le cours de sa vie.
Mike m'offrit la première. Une bague de fiançailles ornée d'un magnifique solitaire. Cela faisait plus d'un an que nous filions le parfait amour et je n'aurais troqué ce bonheur pour rien au monde.
Mike est l'homme idéal, le compagnon dont rêve toute jeune femme en âge de se marier, le gendre dont rêvent toutes les mères. Agent de change ou, pour être plus pré­cise, fils du patron de l'agence, il possède bien plus qu'un avenir prometteur : il est né et destiné à mourir dans le cocon doré tissé par la fortune de papa et maman.
Quant à l'autre bague... J'ignorais, en la passant au doigt, que je me liais à un étrange destin. Ce bijou scellait un pacte avec l'aventure.
En ouvrant le paquet, j'étais bien loin de me douter de tout cela. Je ne savais même pas d'où venait ce mystérieux présent. Et si quelqu'un m'avait indiqué le nom de l'expéditeur, je lui aurais probablement ri au nez : cette bague était un cadeau d'outre-tombe.
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C'était la nuit de la Saint-Jean, la plus courte de l'année, la nuit du solstice d'été, des sorcières, de l'obscurité magique et des ombres lumineuses. Mais c'était aussi la fête de Jean-Baptiste, le saint patron décapité du Temple. La secte se réunirait donc dans une vieille église gothique proche de Plaça Catalunya. Si la liturgie catholique célèbre généralement la mort des saints, le Baptiste représente une exception à la règle. Dans le calendrier, sa naissance se situe à l'opposé de Noël, jour de la naissance du Christ. Ces dates ne sont évidemment pas le fruit du hasard. Elles correspondent aux célébrations populaires des solstices, des rites païens et ésotériques préchrétiens auxquels participaient les chevaliers du Temple de Jérusalem.
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En arabe, le terme "rambla" désigne le lit d'un fleuve : les Ramblas de Barcelone, qui déversent aujourd'hui des flots de promeneurs, déversaient, par le passé, les eaux de pluie. Toutefois, au contraire des eaux du courant primitif qui courait le long des murailles médiévales de la ville, le torrent des promeneurs, pourtant moins nombreux aux premières heures du jour, est intarissable. Je me demandai comment cette promenade pouvait conserver son enchantement intact sous l'assaut d'une telle faune humaine, sans cesse changeante. Comment cette mosaïque pouvait-elle garder son identité avec des carreaux toujours différents ? Serait-ce que les pièces n'importent pas et que seuls existent à nos yeux l'ensemble qu'elles forment et l'esprit qui s'en détache ? Certains lieux ont une âme, parfois si grande qu'elle absorbe les énergies individuelles pour en faire les éléments d'un grand ensemble. C'est le cas des Ramblas.
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Jamais je n'oublierai ce matin-là, où les artisans de la mort fauchèrent des milliers de vies humaines, détruisant les symboles de notre ville et jetant le voile noir du deuil sur le cœur des New-Yorkais.
Ces oiseaux de malheur débarquaient de profondes ténèbres, où seule une demi-lune couleur sang éclaire les illuminés, pour semer le tourment. Aujourd'hui, le vide laissé par les deux tours n'est que souffrance. On dit que les membres amputés restent douloureux après l'opération. De même, il ne reste des Twin Towers que la douleur.
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On passe sa vie à vouloir atteindre un objectif, à courir après des rêves, à croire qu'obtenir ce que l'on veut nous ouvrira les portes du bonheur. Mais ça ne se passe pas ainsi. C'est le chemin qui fait l'existence, pas l'aboutissement. Peu importe la beauté, l'importance ou la spiritualité de l'objet de nos prétentions. La mort est toujours au bout du chemin.
Si on ne sait pas être heureux, évoluer, devenir ce que l'on veut en chemin ; on n'y parvient pas plus à l'arrivée. C'est pour ça que l'on doit profiter du moment présent. La vie est pleine de trésors que l'on poursuit en pensant qu'ils nous apporteront du bonheur. Chimères ! Il arrive même qu'en réalisant son désir le plus cher on se retrouve finalement les mains vides.
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