Les Saucisses de Toulouse

Hortense, veuve, parle à son feu mari de tout, de rien, de ces petits riens qui jalonnent la vie des retraités solitaires dont on pense qu'ils ne pensent à rien, et qu'il ne leur arrive plus rien, ou si peu ! Mais les souvenirs demeurent et enjolivent ou assombrissent tour à tour le quotidien, lequel se tisse aussi d'avis, de réflexions sur la vie en général, la sienne propre et celle des autres, en s'enrichissant de tout ce qui la jalonne.

N°62 – Mai 1991.
LES SAUCISSES DE TOULOUSE – Catherine Monetti – Éditions Climats.


C'est un monologue qui parle de solitude, celle de ces veuves qui continuent de rapporter au cimetière les potins de tous les jours à leu mari mort... Moi, Je le ressens un peu différemment, comme une sorte d'anticipation d'exorcisme d'une solitude à venir où s'insinue une folie inévitable , une sorte d'anti-récit où les mots serviraient à raconter l'histoire de gens qui, précisément n'en ont pas et dont le séjour sur terre se résume à une somme de jours dérisoires... Nous ne sommes là, n'est ce pas, que de passage !
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Je me souviens que ce livre traité de la vieillesse.