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Ma critique va faire tache parmi tous les avis positifs qui encensent les polars de l'écrivaine belge Nadine Monfils sur Babelio. Tant pis si je passe pour une "coincée", mais je dois avouer que ma première rencontre avec le commissaire Léon ne s'est pas passée sous le signe du coup de foudre.

Si j'ai pu apprécier un temps le burlesque de sa première aventure "Madame Edouard", avec sa galerie de personnages loufoques, la typicité du quartier de Montmartre, et l'incursion dans les intemporels cimetières parisiens (lieux que j'adore parcourir), j'ai totalement décroché avec "La nuit des coquelicots". J'ai eu l'impression que l'auteure voulait réunir en quelques pages l'univers de Frédéric Dard et celui de Stephen King. Si l'un et l'autre pris séparément sont incontestablement des références dans le monde littéraire, le cocktail des deux m'est apparu totalement indigeste. Cette lecture se solde donc par un 6/20.
Alors commissaire Léon, on se quittera là. Sans rancune ! de toutes façons, je ne pense pas être votre genre. Ah si, juste un conseil avant de vous quitter, pas de chocolat à Babelutte, vous allez le tuer et ce serait dommage, car au final, c'est lui le plus drôle...
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Une fois de plus, j'ai été emballée par la lecture des romans de Nadine Monfils ! Quel plaisir de découvrir ici d'autres personnages que Mémé Cornemuse, tout aussi attachants et drôles.

Madame Edouard : un superbe récit, aussi drôle que plein de tendresse, absolument parfait pour découvrir les personnages de cette série de nouvelles policières à l'humour absurde et grinçant. Que ce soit le commissaire Léon (juste parfait, entouré de son chien Babelutte et sa mère Ginette !), que ses acolytes policiers ou sa pétulante secrétaire, en passant par les habitués du quartier de Montmartre, on est enchanté et franchement amusé par cette galerie loufoque et attachante.
L'intrigue en elle-même n'est pas mal du tout, mais finalement, contrairement à des romans policiers plus "sérieux", mon intérêt n'a pas tant résidé ici dans la volonté de découvrir le coupable que de me délecter de chaque page de ce livre.

La nuit des coquelicots : récit plus sombre et plus trash que le précédent (ce qui constituent aussi d'autres facettes de l'écriture de Nadine Monfils), l'histoire en reste intéressante, et on a surtout un immense plaisir à retrouver les personnages du précédent volet. Il y a une vraie cohérence entre toutes ces nouvelles, et on suit l'évolution des personnages avec bonheur.
Même si j'ai eu un coup de coeur pour "Madame Edouard", "La nuit des coquelicots" constitue un récit agréable, drôle et torturé, qui fait passer également un excellent moment.

Un livre qui se dévore littéralement (impossible de le lâcher une fois commencé !), et qui change vraiment les idées ! Malgré (ou grâce à) son humour noir, Nadine Monfils a le chic pour ensoleiller mes journées : ) Je suis une grande fan !
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Je me suis tout simplement régalée avec ses personnages hors normes dans tous les sens du terme, Irma le travelo (qui m'a beaucoup ému, il, elle, enfin je l'ai trouvé très attachant(e)), Pinchon, allergique au modernisme, Nina la secrétaire plus intéressée par ses fesses que par son travail.

Mais la palme revient au commissaire Léon. Ici, point de flic désabusé, tombant dans l'alcool, la drogue ou autres joyeusetés pour oublier son quotidien. Non lui, sa marotte c'est LE TRICOT !! Eh oui pour se détendre le commissaire tricote, une maille à l'envers, une maille à l'endroit et tout marche droit. Faire des mailles le détend et l'aide à faire fonctionner ses petites cellules grises (Hercule Poirot si tu nous regardes).

Il tricote pour son chien qui n'en demande pas tant. Il trouve les « oeuvres » de son maitre affreuses ; le pauvret ne comprend pas ce qu'il a fait pour mériter un tel traitement.

Les enquêtes se suivent donc toutes seules, il y a toujours quelques choses qui se passent à chaque page. Bref on ne s'ennuie pas.

Et puis Montmartre est là aussi avec ses rues et ses quartiers qui font son charme, preuve de l'attachement de l'auteur.

Si vous voulez du rire, du suspense, de l'action et du tricot suivez les aventures du commissaire Léon.
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… et nous retrouvons sous la plume de Nadine Monfils, le commissaire Léon qui recherche la zénitude par le tricot, Babelutte qui fait une fugue et le Montmartre pittoresque et une enquête sur fond de délit de fuite. Un bon moment sans se triturer les neurones, comme dans le premier tome « madame Irma », un peu moins comique cependant.
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Mon avis : Un livre avec deux enquêtes du commissaire Léon : "Madame Edouard" et "La nuit des coquelicots", j'ai passé un bon moment de lecture même si les enquêtes ne sont pas des plus palpitantes, je dois dire que Nadine Monfils a des personnages plutôt hauts en couleur, loufoques et atypiques. Si vous cherchez un bon moment de détente, je vous conseille fortement cette auteur vraiment originale qui sait manier le verbe, les mots.
J'ai bien aimé la gouaille des personnages dans un style direct et assez imaginatif.

"Madame Edouard" :

Madame Edouard, c'est Irma un "travelo ménagère"
Nous sommes à Paris, des filles disparaissent, toutes étudiantes en peinture, on les retrouve ensevelies à côté des tombes de peintres célébres. Jusqu'au jour où la fille d'Irma enfin Edouard de son prénom voit aussi sa fille s'envoler sans donner de nouvelles.
C'est le commissaire Léon qui enquête sur les disparitions, Irma se tourne donc immédiatement vers lui son copain de bistrot.
J'ai bien aimé cette enquête, c'était marrant et distrayant.

"La nuit des coquelicots" :

Trois amies en virée, renverse une petite fille venue cueillir des coquelicots pour sa maman, elles décident de fuir et d'abandonner le corps sur le bord de la route mais bientôt l'histoire va les rattraper, elles vont devoir payer pour ça.
Des morts, des enlèvements et comme fil conducteur des pétales de coquelicot, le commissaire Léon enquête.
J'ai un peu moins aimé cette enquête peut-être du au nombre effarant de cadavres dans les derniers pages.

Ces deux livres ont en commun un défilé de personnages hétéroclites et complément barrés.

Le commissaire Léon tricote des vêtements pour son chien pour combattre son stress depuis qu'il a arrêté de fumer, mais ce n'est pas du tout du goût de celui ci, Babelutte préfère aller chez le médecin légiste pour voir si quelque chose ne tombe pas de la table de dissection ou courir avec le chien homo "Emile".
Les deux collègues de Léon sont aussi bizarres: l'un écrit des romans à l'eau de rose pour arrondir ses fins de mois et l'autre est monsieur catastrophe, il trouve moyen de se coincer dans la photocopieuse ...
Nina, la secrétaire est toujours affublée de boucles d'oreilles extravagantes, en forme d'aquarium vivant, de ventilateurs ....
Je ne vais pas passer en revue tous les personnages, c'est à vous de les découvrir car je me suis bien amusée avec cette tribu de mohicans.

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Ce livre est arrivé dans ma boite aux lettres par surprise et je dois dire que je ne le regrette pas !!
J'ai découvert l'auteure, Nadine Monfils, avec La petite fêlées aux allumettes (cliquez sur le titre pour lire mon avis) et j'avais complètement adhéré à son style décalé et ses personnages complètement loufoques ! J'ai eu avec ce livre regroupant deux tomes, deux fois plus de plaisir. Les personnages sont les mêmes, La petite fêlées aux allumettes étant le dernier tome paru des enquêtes du commissaire Léon, mais j'ai fait là un retour aux sources qui m'a éclairci sur pas mal de points.

Dans le premier tome, le commissaire Léon enquête sur des séries de meurtres où les cadavres sont découverts mutilés enterrés derrières les tombes de peintres célèbres. À côté de ça, dans son quartier, Irma, transsexuel, est contacté par sa fille qui veut faire sa connaissance suite à la mort de sa mère. La rencontre père (mère)/fille promet d'être assez atypique…
Dans le second tome, des meurtres sont commis sans liens apparents entre eux, le commissaire Léon en perd un peu son latin, sauf qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences. (Mes résumés sont volontairement très superficiels pour ne pas vous en dévoiler trop, en plus de la 4ème de couverture.)

Je le dis tout de go, je suis fan du style d'écriture familier de l'auteure ! Elle écrit comme parle le titi parisien de base et c'est une vraie bouffée d'air pur ! J'ai avalé les pages sans me rendre compte que j'avançais à grand pas dans l'histoire. En un week-end, le livre (les deux tomes donc) était lu ! Pas de description alourdissant le rythme mais des dialogues ponctués d'un humour pas piqué des vers !
Les personnages sont tous atypiques, de vraies caricatures de regroupant tous les défauts du français moyen. Chacun y retrouvera un de ses voisins, ou sa vendeuse de poisson sur le marché du vendredi matin. J'ai passé un excellent moment avec ces personnages, ayant presqu'envie d'aller prendre un petit ballon de blanc au coin du comptoir de Jeannot avec eux, pour échanger les potins et faire marcher ma langue de p***…
L'intrigue en deviendrait presque secondaire. Attention, je ne dis pas qu'elle est dénuée d'intérêt, l'auteure arrive à insuffler du suspens dans sont récit, mais les personnages haut en couleurs ont accaparé toutes mon attention.

Les enquêtes du commissaire Léon sont un mélange de brèves de comptoir et des enquêtes du commissaire Maigret, la lecture toute trouvée pour cette période de vacances. Un livre à savourer sur la plage ou au bord d'une piscine. Et pour ceux qui ne partent pas, c'est une réelle parenthèse de détente.
Lien : http://mutietseslivres.com/2..
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Ma critique :
FICHE D'IDENTITE :
Prénom : Léon
Profession : commissaire
Nationalité : Belge
Age : 40 ans
Animal de compagnie : un chien prénommé Babelutte
Adresse : rue Robert Planquette, Montmartre
Signes particuliers : vit avec sa mère, Ginette, collectionneuse dans l'âme; fait du tricot en secret depuis qu'il a arrêté de fumer
Bistrot préféré : le Colibri de Jeannot
Collègues : Lieutenant Bornéo, père de famille nombreuse; Secrétaire Nina Tchichi, créatrice de boucles d'oreilles très originales.

Notre commissaire est à la tête des deux enquêtes que contient ce volume. Les intrigues de ces deux histoires sont vraiment très différentes, ce qui permet, lorsqu'on les lit à la suite l'une de l'autre, de ne pas avoir le sentiment de lire deux fois la même histoire, donc pas de redondance. Elles fonctionnent donc aussi très bien seules, et peuvent se lire indépendamment l'une de l'autre. Il y a des rebondissements, du suspens, brefs tous les ingrédients nécessaires à la confection de très bonnes histoires. Mais lorsque l'on connait l'auteure (j'ai pour ma part déjà lu Les vacances d'un serial killer et La petite fêlée aux allumettes) on peut s'attendre à être totalement emmené dans des histoires de meurtres où l'humour est lui aussi très présent! Ainsi, comme je m'y attendais, j'ai retrouvé un langage fleuri, très imagé, parfois grivois mais jamais vulgaire, et une écriture vraiment atypique puisque l'on a l'impression d'entendre les personnages parler! En bref, j'ai, encore une fois, beaucoup apprécié les histoires de Nadine Monfils! Je suis toujours surprise par les personnages qu'elle invente, à la fois drôles et fantasques, et la manière dont elle les insère dans des histoires qui ne le sont pas!
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j'aime beaucoup cette auteur qui nous fait passer de bons moments de lecture
dans les 2 nouvelles , on retrouve des personnages succulents : le commissaire Leon et son chien, la secrétaire loufoque , Pinchon le maladroit et tous les habitués du bistrot
les enquêtes ne sont pas des plus crédibles mais elles passent au second rang car on s'attache plutôt aux personnages et à l'ambiance
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Ce livre regroupe les deux premières enquêtes du commissaire Leon.

Dans la première histoire, trois cadavres de jeunes femmes sont découverts tour à tour dans 3 des cimetières parisiens. Leurs corps mutilés (leur bras est coupé au niveau du coude) sont trouvés derrière les tombes de peintres illustres : Utrillo, Modigliani, Degas.

C'est surtout l'occasion ici de faire connaissance avec le commissaire Leon et sa fine équipe : son chien Babelutte qui ne le quitte presque jamais, Pinchon et sa femme jalouse, Bornéo et sa famille nombreuse et Nina Tchitchi, la secrétaire aux boucles d'oreilles si atypiques.

Cette enquête est aussi l'occasion de découvrir une galerie de personnages secondaires haut en couleurs, un peu loufoques mais sans jamais être ridicules, comme par exemple le travesti qui, après avoir connu son heure de gloire chez Michou, fait maintenant des ménages chez les petits vieux du quartier : Madame Edouard, Irma, qui donne son titre à cette première histoire. Sa fille, Marie, qu'il a retrouvée après des années d'absence, se retrouve mêlée à l'enquête lorsque son amie Carine disparaît sans un mot.

Malgré les meurtres, cette première histoire a un ton plutôt léger, à travers les dialogues mais aussi les rencontres avec des personnages improbables tel ce curé qui vole des trombones pour réaliser une statue de Jésus.

L'auteure aime le quartier de Montmartre et ses habitants, tous un peu hors-normes, et ça se sent.

Dans la seconde histoire, nous retrouvons quelques uns des protagonistes rencontrés dans la première enquête : le commissaire Leon et son équipe, sa mère, Ginette, les patrons du Colibri, bistrot où se rend régulièrement Leon, le curé, voleur de cure-dents (eh oui, il se diversifie)...

Mais le ton change radicalement. Une ambiance beaucoup plus sombre, voire même poisseuse et les quelques scènes un peu plus légères ne suffisent pas à atténuer cette sensation.

Une histoire de vengeance sanglante ou comment une seule mauvaise décision peut changer de façon dramatique la vie d'un grand nombres de personnes.

On comprend assez vite qui est coupable mais le suspens ne tient pas tant à la découverte de son identité qu'à l'interrogation : le commissaire arrivera-t-il à boucler son enquête avant qu'il ne soit trop tard ?
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Marie fait connaissance avec son père Irma, transsexuel, et s'installe à Paris. Son amie Carine disparaît et elle enquête. Pendant ce temps, le commissaire Léon mène l'enquête sur des meurtres dont les corps sont retrouvés dans des cimetières.
Heureusement que le roman est court parce que je n'ai pas aimé du tout.
Il y a trop d'excès pour moi. Les personnages sont trop caricaturaux. Je n'ai pas accroché du tout … et j'ai les trois tomes suivants.
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