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EAN : 9782921561396
272 pages
LEs Editions Ecosociété (24/02/2005)
3.98/5   30 notes
Résumé :

Ce livre invite le lecteur à faire un bilan sur la société de consommation. Il compte deux parties. La première, intitulée « La crise des valeurs », met en question les valeurs à la base de notre société de consommation. Dans la deuxième partie, « La vie de tous les jours », Serge Mongeau expose les bénéfices qu'il y aurait à simplifier divers aspects de nos vies et il explore... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je trouve tout à fait admirable la manière de vivre de Serge Mongeau et ses principes de vie. Sans adopter des manières de vivre toujours aussi extrêmes que lui (j'avoue aimer le luxe et "l'inutile" à l'occasion), je trouve que cela remet les choses en perspective et cette lecture ne peut que faire réfléchir à notre mode de vie de surconsommation. Depuis que je l'ai lu et que je réfléchis à la question, je fais moi-même (avec mon mari) ce qu'on appelle de l'économie extrême 10 mois par année. Cela nous a permis de ramasser assez d'argent pour voyager chaque été en Europe sans pour autant être privés de quoi que ce soit d'essentiel. de plus, nos "besoins" se sont vraiment transformés dans notre quotidien et nous avons réalisé que nous faisons des choses beaucoup plus intéressantes, passionnantes et constructives avec notre argent. Bref, ce fut une lecture très inspirante.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Il faut de toute urgence trouver des voies de sortie.
Certains se laissent rassurer par les beaux discours
des politiciens, qui année après année promettent la
fin de la « crise ». Les gouvernements ne trouvent ce-
pendant rien de mieux à faire que de suivre servilement
les demandes de l’entreprise privée, qui exige qu’on
concède toujours plus de terrain au « marché » pour
résoudre quelque problème que ce soit. En fait, les
gouvernements ont perdu le sens de leurs responsabi-
lités. Du service du peuple — dans une « démocratie »,
n’est-ce pas le peuple qui doit gouverner ? — ils sont
passés au service des intérêts des groupes de pression
les plus puissants, ceux qui sont riches et contrôlent le
mieux les médias, les deux allant de pair. Et le premier
intérêt des puissants est de garder en place le genre de
dirigeants qui s’y trouvent déjà. Alors, on ne peut
attendre de gouvernants cherchant avant tout leur ré-
élection qu’ils proposent à leurs électeurs les me-
sures radicales pouvant seules avoir des chances d’éviter
la catastrophe inévitable à plus ou moins longue
échéance.
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Notre planète me fait de plus en plus penser à un organisme vivant dont chacun de nous ne serait qu'une cellule. Cet organisme se comporte de la même façon que notre corps. Quand un des organes ou une partie du corps est touché par la maladie ou fonctionne mal, cela déclenche une réaction de l'ensemble de l'organisme ; tout cela se fait de façon involontaire, sans intervention de l'intelligence. Le même phénomène se produit actuellement sur la planète : les symptômes des atteintes graves qu'elle subit deviennent chaque jour plus évidents, mais de la même façon que nous soignons le plus souvent nos maladies en traitant les symptômes sans toucher les causes, nous cherchons les moyens d'atténuer la crise sans nous préoccuper d'en tarir la source.
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[Sur la manière de vivre :]
La plupart des gens s'engagent dans des voies qu'ils ne remettent jamais en question, en particulier parce qu'il est toujours plus facile de refaire la même chose, de développer des habitudes et de se contenter de les suivre. Nombre de personnes - sûrement la plupart - ont des éclairs de lucidité qui provoquent certains regrets ; mais, le plus souvent, elles refusent de voir ce qu'elles sont devenues par rapport à ce qu'elles auraient aimé être ; car cela les obligerait à faire une remise en question trop profonde qui les forcerait à apporter des modifications trop importantes dans leurs vies. Le confort de l'habitude prend le dessus, on écarte la vision critique de soi-même et on continue comme avant.
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TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION

PREMIÈRE PARTIE La crise des valeurs

CHAPITRE PREMIER Consommer, consommer, consommer

CHAPITRE II La crise

CHAPITRE III La conscience étouffée par la surconsommation

CHAPITRE IV Changer de cap

CHAPITRE V La révolution intérieure
Quantité et qualité
Individualisme et solidarité
Compétition et participation
Dépendance et autonomie

DEUXIÈME PARTIE La vie quotidienne

CHAPITRE VI Une alimentation qui réponde à nos besoins
L’emploi
L’environnement
La santé

CHAPITRE VII La maladie, un moment clé

CHAPITRE VIII Des loisirs qui libèrent

CHAPITRE IX L’automobile : liberté ou aliénation?

CHAPITRE X Se fondre dans l’environnement

CHAPITRE XI Le travail : plus qu’un salaire
L’utilité pour la société
Les conditions d’épanouissement
L’intégration harmonieuse à l’écosystème

CHAPITRE XII Une économie centrée sur les besoins
Les corvées
Les ressourceries
Copropriété, colocation et coopératives d’habitation
Le gardiennage des enfants
Les ateliers communautaires

CHAPITRE XIII Accroître son autonomie

CHAPITRE XIV Se libérer du système

CHAPITRE XV La simplicité volontaire

ANNEXES
I – Un contre-projet au système agro-alimentaire industriel
Brigitte Pinard
II – Pour la création d’entreprises paroissiales
Gérard Bernatchez
III – Quelques adresses en France, en Suisse et en Belgique
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Il n’y a pas de choix : quiconque prend conscience
de la gravité des menaces qui pèsent sur la planète
doit entreprendre les actions nécessaires. La responsabi-
lité de trouver la voie de la viabilité — pour l’épanouis-
sement des individus, des collectivités et de toute la
vie sur Terre — revient à celles et à ceux qui ont vécu
au cœur de l’abondance et ont pu en constater les effets
nocifs. Et je ne parle pas seulement d’environnement
ici : de ce côté, les scientifiques, même s’ils ne s’enten-
dent pas tous sur la gravité des phénomènes en marche,
nous donnent tout de même la mesure de la détériora-
tion de nombre de paramètres. Non, quand je pense
aux conséquences négatives de la société d’abondance,
je pense à la vie de tous les jours, à la santé, au travail,
à l’amour, à la solidarité communautaire, au bonheur,
tout cela qui ne s’achète pas ou, quand on croit pouvoir
l’acheter, coûte finalement trop cher, car on doit sacri-
fier le meilleur de sa vie à gagner de quoi le payer.
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Videos de Serge Mongeau (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Serge Mongeau
Cette semaine à l’émission Dialogues, le sociologue Jean Carette accueille le Dr Serge Mongeau, médecin et écrivain ainsi que la journaliste Thérèse Miron. Dans un monde d’abondance, du prêt à jeter et de l’éphémère, nombreux s’interrogent sur la consommation sans fin et l’épuisement anticipé des ressources naturelles. Il sera question cette semaine du mouvement de la simplicité volontaire. Est-ce un choix ou une résignation? En compagnie de ses invités, le sociologue Jean Carette abordent le mouvement de la simplicité volontaire et son évolution au fil des décennies. Appelée aussi sobriété heureuse, cette dernière a ses fervents défenseurs. Est-ce un choix réel que font les adeptes de ce mode de vie ou est-ce l’expression d’une résilience face à une société qui ne peut répondre aux aspirations économiques de tous les citoyens? Le débat est ouvert à l’émission Dialogues.
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