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Critique de deidamie


« Bonjour les Babélionautes ! le billet d'aujourd'hui est sponsorisé par l'opération Masse critique et les éditions Audie. Nous allons parler d'une BD titrée le petit théâtre des opérations, de Monsieur le Chien et de l'Odieux Connard.

-HIIIIIIIIIIIIIIII ! L'Odieux Connard, je suis tellement fan ! J'adore ses vidéos et ses critiques de films ! Quelle classe, quelle distinction, quel raffinement dans l'humour ! On a un mot avec la BD ? Il a mis un truc ?

-Non, il n'y a rien dans le paquet.

-C'est normal, il a autre chose à faire de sa vie grandiose que de s'adresser à nous, pôvres insectes sous le talon d'un géant de l'écriture virtuelle !

-Euuh… oui… Alors, une fois n'est pas coutume, c'est Méchante Déidamie qui va présenter le bouquin et dire tout ce qu'elle en pense de bien, et moi, Gentille Déidamie, qui vais exprimer mes réserves. Méchante, à toi.

-Ouaip ! Or donc le petit théâtre des opérations constitue l'adaptation en BD de vidéos relatant des anecdotes historiques, authentiques et insolites de nos dernières guerres. Albert Roche (un de mes préférés) le Captain America français, Anna Iegorova l'aviatrice au courage extraordinaire, Mad Jack Churchill et ses originales stratégies n'auront plus de secrets pour vous !

-Moi, les histoires de baston, hein, ça ne me branche pas trop…

-Evidemment, toi, tu préfères les trucs de fille, Marie-Antoinette, l'évolution des robes et de la lingerie à travers les âges...

-Méchante Déidamie, on en a déjà parlé, on appelle ça l'histoire du costume, c'est pas un truc de fille !

-Si tu veux... Il n'empêche que tu as rigolé pendant la BD.

L'Odieux Connard présente donc quelques faits et personnes héroïques en dédramatisant les horreurs que cette chochotte de Déidamie réprouve. Ainsi, la guerre devient l'occasion de lancer d'amusantes taquinades en forme de grenades à l'ennemi. Cependant, les gens meurent, saignent, la guerre, quoi. Et cette dérision n'amoindrit pas les actes de bravoure, pas du tout. Au contraire, elle leur rend hommage et elle vous enseigne des faits intéressants !

-Moui, mais bon, si les renseignements se trouvent déjà sur Toituyau, quel intérêt ?

-L'intérêt ? La BD contient des histoires qui ne se trouvent pas sur Toituyau, le voilà, l'intérêt !

Moi, je regrette quand même qu'on reste un peu à la surface des choses, que des questions restent sans réponse : les Bretons à la Dixmude, par exemple, rassure-moi, on a fini par ramasser et soigner les blessés ?

-Euuuuh… je ne sais pas. J'espère, en tout cas.

Bref, j'ai parlé du fond, donc de la partie de l'Odieux Connard, gloire sur lui, mais je n'ai pas encore parlé de la forme, signée Monsieur le Chien ! C'est lui qui dessine et, si vous êtes fan de Franquin, vous apprécierez son travail qui s'inspire du papa de Gaston Lagaffe.

Franquin se reconnaissait un défaut : celui d'en faire trop, de vouloir à tout prix ajouter une blague de plus en arrière-plan, ou sur un côté, ou n'importe où… il trouvait qu'il y perdait en lisibilité.

Monsieur le Chien reprend ces procédés, en ajoutant ici ou là de menus détails inattendus, mignons, anachroniques voire fantastiques.

-Fantastiques, carrément ?

-Ben oui, quand tu comprends qui est en taule avec Anna Iegorova… Et chaque histoire se termine avec des signatures différentes, comme le faisait le regretté Franquin, pour ajouter encore une ultime plaisanterie.

Le petit théâtre des opérations vous propose plus de culture générale et d'humour dans votre vie, ce serait dommage de passer à côté… et si vous voulez approfondir les sujets abordés, rien ne vous empêche de creuser. »
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