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EAN : 9782226245243
200 pages
Albin Michel (30/01/2013)
2.32/5   19 notes
Résumé :
Le portrait d’un homme de quarante ans, élevé par des parents soixante-huitards, agent immobilier et père de deux enfants. S’il tente d’incarner une sorte de normalité sociale et affective, sa propension à draguer, ses aventures borderline, la perte de sa grand-mère et la fugue de son fils le renvoient à sa fragilité, ses peurs et son immaturité. Ton oral, enjoué, dynamique et un peu trash, auto-dérision et tendresse, sens de la narration et de la chute, oscillant e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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« On n'est pas sérieux quand on a quarante ans »… C'est le bandeau de couverture qui le dit, comme introduction à ces confessions d'un quadra du siècle, « un fils de baba-cool qui a viré conservateur », divorcé, remarié, deux fois père, agent immobilier, voilà pour le CV.

Et c'est parti pour des tranches de vie. En vrac : avènement de la quarantaine, trépas de l'aïeule adulée, fugue de l'aîné, soirées friquées, bitures organisées, plans-cul avortés, bobos médicaux... chapitres, anecdotes et réflexions sur la vie, l'amour, l'amitié, la fidélité, l'enfance, la peur de vieillir, la mort, tout ça tout ça, et j'en oublie c'est sûr.

Ça a l'air décousu…
Ça l'est.
Un peu trop.
Cyril Montana possède bien cependant le sens de la formule qui arrache au lecteur un sourire narquois par ci, une larmichette par là, mais l'ensemble reste très superficiel (selon la formule consacrée du corps enseignant à l'endroit des trois cancres chers à mon coeur). le tout en mode Foenkinos…facile, futile, désinvolte, grinçant parfois mais toujours (et malheureusement) politiquement correct dans l'impertinence faussement graveleuse.

Plutôt déçue donc. Ce livre est à classer selon moi dans la catégorie des sympathiques et sans conséquence, rapidement lus et aussi vite oubliés. Désolée.

Ҩ

Je n'oublie pas en revanche de remercier chaleureusement Albin Michel et Babelio pour m'avoir confié cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique de janvier. C'est toujours un bonheur.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Le titre se réfère aux reflets perçus par le narrateur dans des vitrines - images de lui-même et de sa fille qu'il accompagne pour son premier jour d'école. Cela apaise un peu la crainte du lecteur d'avoir affaire à un récit très narcissique et puant d'autosatisfaction (même si cette phrase arrive tard, après 90 pages)...
Cela dit, on n'est guère loin de l'autofiction ; les aventures de cet homme semblent bien inspirées d'expériences personnelles. On a ainsi droit à quelques zooms superficiels sur une vie banale : évocation de parents soixante-huitards, décès d'une grand-mère, rebellions de l'ado de la maison, souvenirs d'enfance, consultation chez un proctologue, crise de quadra avec son lot de tentations d'adultère, etc.

Le récit est sans complaisance, l'auteur pratique l'auto-dérision (ou la fausse modestie ?), et le lecteur, quadra de préférence, peut y rencontrer des échos. Mais cela reste bien maigre pour que j'apprécie ce roman, essentiellement factuel, sans pistes de réflexion...

Un ouvrage "facile" (forme, fond, lecture), au style déroutant - surtout après le livre soigné et riche de Robert Goolrick : "Arrive un vagabond" . Cyril Montana a beau citer quelques phrases de "grands hommes", cela ne suffit pas à le trouver érudit ni talentueux, au contraire...

Lecture ni agréable ni franchement désagréable, qui a le mérite d'être rapide : typo aérée et beaucoup de pages blanches...

PS : "voire même" est un pléonasme, je l'ai vu au moins trois fois dans l'ouvrage.
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Il a 40 ans, il est agent immobilier, il est divorcé et remarié, il a deux enfants. Elevé par des parents baba-cool, purs produits de mai 68, il tente de s'éloigner le plus possible de ce modèle d'éducation et d'être un père présent; ce qui ne l'empêche pas d'être dépassé par les fugues de son aîné et les caprices de sa cadette. C'est que ce n'est pas si évident d'être un bon père, ni un bon mari d'ailleurs, surtout quand on a toujours envie de séduire et qu'on n'a pas encore fait le deuil des folles années de sa jeunesse.


Une succession de tranches de vie, parfois drôles, parfois tendres, souvent pathétiques, qui se lisent sans déplaisir mais sans non plus susciter un réel intérêt. Des thèmes légers, comme les soirées arrosées entre amis, la découverte de la franc-maçonnerie succèdent à des thèmes plus grave, la vie, l'amour, la mort, la vieillesse mais l'ensemble est plutôt décousu et le narrateur est plus agaçant que touchant.
Une lecture à réserver à un moment où l'on a envie de se reposer la tête. Cela se lit très vite et cela s'oubliera encore plus vite.
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Quand un quadra parle d'un quadra, ça donne une histoire qui plaît aux quadras ! le narrateur nous entraîne sans faux-semblants dans une série de tranches de vie au cours desquelles il se dévoile, avec ses joies, ses doutes, ses angoisses, sa tendresse. Certains personnages passent sans s'éterniser, d'autres vont, viennent et partent trop tôt.

Écrit avec simplicité et ironie, ce récit est une photographie drôle et touchante d'une génération tantôt adulte tantôt adolescente, tantôt responsable tantôt démissionnaire. La quarantaine marquerait-elle un vrai tournant ? Est-on obligé d'être sérieux après quarante ans ? Manifestement pas, et c'est plutôt une bonne nouvelle !
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Roman lu dans le cadre de l'opération Masse Critique.
A ce titre, je remercie les Editions Albin Michel et Babelio

Le narrateur est un quadragénaire, marié avec 2 enfants.
Il a été élevé par des parents hippies. Il relate quelques anecdotes de son enfance avec un certain dégoût.
Il se décrit davantage conservateur mais pour autant immature.
A croire même qu'il n'a jamais atteint l'âge adulte.
Ce roman est une compilation d'anecdotes qui tentent de nous démontrer cet état de fait dans un style proche du langage parlé.
C'est amusant les 2 premiers chapitres puis ça devient lassant.
Aucun fond, aucune réflexion qui mérite qu'on s'y arrête.
Je ne comprends pas l'intérêt d'un tel roman si ce n'est celui de vite le finir.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je suis un mec et, comme tous les mecs, il y a un queutard qui sommeille en moi, un bonobo. Les femmes, elles, sont d´une intégrité fatigante. Quand elles se consacrent à un homme, elles sont à fond et si, par malheur, un jour elles en ont un autre en tête, alors elles s'en vont.
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Ma grand-mère maternelle, Jeanne, s'était mariée avec un réfugié espagnol, un combattant républicain condamné à mort par Franco. [...] Un doux dingue prêt à sacrifier sa vie pour ses idéaux. Magnifique. Mon père aussi en son temps, à sa manière. Faites l'amour pas la guerre. Dans ma famille tout le monde avait lutté pour un monde meilleur, avec des livres, des armes ou des fromages de chèvre.
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"Quand on s'est retrouvés dehors, ma fille avait une main dans la mienne et,
de l'autre, son doudou lapin réveillé. J'adore lui tenir la main dans la rue.
C'est doux, très doux même, potelé, et ça vient se caler dans ma paume
qui me parait d'un coup immense. C'est une des situations où je me sens le plus père, peut-être à cause de la fragilité que ça évoque. Je regardais notre reflet dans les vitrines, et je nous trouvais beaux tous les deux habillés pareil."
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J'aime [...] lire le journal et les bouquins pour la douce sensation que l'on ressent en terminant un livre, comme un achèvement, une réalisation.
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On revient souvent sur les mêmes lieux, mais dans des situations différentes, les paysages, les pierres et les choses ne bougent pas, mais nous si.
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Video de Cyril Montana (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cyril Montana
La Faute à Mick Jagger.
Les aventures du petit Simon qui essaie de devenir adulte. Pas facile quand on grandit avec des parents tout pleins de Love et de L.S.D., qui vous oublient un peu au passage... La faute à Mick Jagger? Entre autres.
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