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Née dans une famille de paysans bretons, Léon et Manon, la petite Nicole, que l'on surnomme affectueusement Bleu, grandit les pieds dans l'eau à Ploudalmezau, petite commune du Finistère, entourée d'un grand-frère protecteur, Lucas. Son père se bat à longueur de temps pour faire reconnaître les droits des agriculteurs. Un combat qu'il mène si bien qu'il est élu maire. Un maire paysan, qui plus est, à 35 ans ! A-t-on jamais vu ça ! En 1964, un petit Paulo arrive. Un petit frère différent, avec un chromosome d'amour en plus, que Bleu et Lucas voudront sans cesse protéger. Les enfants grandissent, s'épanouissent et il est temps pour l'aîné de quitter sa chère Bretagne pour rejoindre l'Afrique. La nuit du 16 mars 1978, une fusée de détresse est lancée. le pétrolier Amoco Cadiz s'échoue sur les rochers de Portsall, répandant plus de 220000 tonnes de pétrole, créant une marée noire sans précédent...


Gwénola Morizur raconte l'histoire de son grand-père, Alphonse Arzel. Paysan devenu maire, suite au naufrage de l'Amoco Cadiz, il décide de poursuivre les responsables. S'engage alors un long et dur combat qui durera 14 ans et condamnera la compagnie américaine Amoco à une compensation financière s'élevant à 1257 millions de francs (soit seulement la moitié du préjudice causé). L'auteure dépeint non seulement ce drame mais aussi la vie de famille de sa maman, Bleu, et de son grand-père, Alphonse, un homme qui, grâce aux sacrifices de sa femme, a pu mener le combat contre Amoco. Sur fond de marée noire, elle nous livre un album social et politique très intéressant. Graphiquement, Fanny Montgermont, de par son trait réaliste et soigné et de par ses magnifiques aquarelles, donne de la profondeur à ce récit sensible et habilement mené.
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Je me souviens de l'ancre, énorme, exposée face à l'anse de Portsall. Immortalisée là pour se souvenir de l'une des pires catastrophes écologiques françaises.

Dans les années 1990, des amis brestois  nous ont emmenés ma famille et moi à Portsall, un village côtier appartenant à la commune de Ploudalmézeau, dans le Finistère. Portsall est connu pour ses roches mais surtout pour le naufrage de l'Amoco Cadiz qui a eu lieu le 16 mars 1978. Dans la soirée, ce pétrolier subit une avarie et s'échoue en face de Portsall. Il vomit alors 220 000 tonnes de mazout qui se répandent sur 360 kilomètres de côte, de Brest à Saint-Brieuc. Et c'est toute la Bretagne qui pleure.
C'est lors de cette visite que j'ai entendu parler pour la première fois de cette terrible marée noire qui a marqué les esprits de tous les Bretons. Quand moi je voyais du bleu, mes amis - âgés à l'époque d'une vingtaine d'années - me parlaient d'une étendue noire, visqueuse, épaisse. Des oiseaux englués. Et d'une odeur infernale.

Mis joliment en dessin par Fanny Montgermont, "Bleu pétrole" nous replonge dans la Bretagne des années 1970 jusqu'aux années 1990. Nicole, surnommée Bleu, fille de Léon Larzé, le premier agriculteur devenu maire de la commune depuis 1800, raconte son enfance et cet événement qui a marqué  sa vie. Elle nous parle de sa famille, de ses liens avec ses frères mais aussi d'un monde de petites gens, "bourgeois", agriculteurs et pêcheurs,  qui vont finalement se serrer les coudes pour sauver leur mer, leurs paysages, leurs côtes. Elle nous parle de la ténacité d'un père à qui  les grands groupes financiers américains  ne font pas peur. Elle nous parle du courage d'une mère qui a tout fait pour que son mari puisse mener son combat.

Dans "Bleu Pétrole", Gwénola Morizur revient sur cette terrible catastrophe écologique qui a marqué son histoire familiale. Car cette bande dessinée, avant d'être un témoignage sur le naufrage de l'Amoco Cadiz, est avant tout un hommage à son grand-père et à sa grand-mère, et l'évocation d'une époque révolue. Petite-fille d'Alphonse Arzel, le maire de Ploudalmézeau qui en 1978 lutta avec d'autres élus  pour gagner un procès historique contre la compagnie pétrolière américaine Standard Oil qui détenait le groupe Amoco, elle nous fait partager le combat de sa famille et de toute une région qui dura 14 ans.

Un dossier en fin d'ouvrage nous permet d'en savoir un peu plus sur cette famille et sur le naufrage de l'Amaco Cadiz.
Peut-être cette BD parlera-t-elle plus aux amoureux de la Bretagne. Pourtant, elle s'adresse forcément à chacun d'entre nous dès lors que l'on s'intéresse à la protection de notre environnement. Ce combat a révélé l'intérêt de l'action collective et a mis fin à l'impunité des pollueurs. A partir de l'Amoco, puis avec l'Erika et le Prestige, chaque marée noire s'est accompagnée de mesures visant à éviter les accidents maritimes ou à mieux indemniser les dommages en cas de pollution. Car le risque demeure toujours…
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En 1978 a eu lieu le naufrage de l'Amoco Cadiz, ce pétrolier qui a fait naufrage et pollué les côtes bretonnes.

L'auteur de ce livre, petite-fille d'un Maire d'origine paysanne qui s'est battu pendant quatorze ans avec sa famille contre les intérêts économiques de grands armateurs, nous conte cette aventure.

Elle prend comme personnage principale sa mère qui a vu sa vie complètement orientée par l'événement.

Le lecteur découvre un témoignage vivant et émouvant de la vie d'une famille autour d'une catastrophe.

La plage et la Bretagne sont mis en valeur mais on sent surtout un grand amour pour ses habitants et leur ténacité.

Au-delà du problème écologique et de la responsabilité, il y a un hymne à la solidarité familiale. Il leur faut tout d'abord se souder autour de ce père paysan que rien ne destinait à occuper le poste de Maire.

Ce premier combat sera suivi de beaucoup d'autres dont celui de la protection du dernier enfant atteint de trisomie.

J'ai beaucoup aimé le portrait doux amer de la grand-mère de l'auteur qui va devoir reprendre seule le poids de la ferme et affronter le quotidien.

A lire !
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16 mars 1978. Une date que les bretons n'oublie pas. Celle où l'Amoco Cadiz fait naufrage sur la côte du Finistère et déverse ses 220 000 tonnes de pétrole provoquant une terrible marée noire.
Gwénola Morizur revient sur cette tragédie à travers l'histoire d'un maire qui, par sa détermination, va mener un combat de 14 ans, contre le groupe américain qui a pris les côtes bretonnes pour une poubelle. C'est à travers la vie de cet agriculteur, à travers les yeux bleus de sa jeune fille, que l'on assistera à la catastrophe, qu'on verra se mettre en place la solidarité locale pour nettoyer les plages et que l'on suivra ce long procès, combat d'une vie.
Plus qu'une bande dessinée sur le naufrage de l'Amoco Cadiz, c'est le témoignage d'une de ces familles bretonnes dont la vie s'est mis à tourner autour de ce drame écologique. Un témoignage raconté avec beaucoup de douceur et de sensibilité. Et beaucoup de vérité puisque l'auteur s'est inspirée de sa propre famille pour former son scénario comme elle nous le raconte dans les quelques feuillets terminant l'album.

Les dessins sont magnifiques, de splendides aquarelles à la douceur sans pareille qui transmet les émotions avec une facilité déconcertante.
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Une très belle BD qui raconte avec douceur la vie d'une famille qui passe par quelques malheurs, dont la marée noire de 1978. Douceur donnée notamment par les belles aquarelles aux couleurs, aux visages, aux contours doux.
Je m'attendais à ce que ce récit soit vraiment centré sur la marée noire et le désastre écologique. Il n'en est rien. Evident c'est assez présent mais tout tourne autour de la famille. On y retrouve beaucoup de thème comme l'écologie, la lutte des classes sociales, le handicap, la relation dans la famille, la succession de la ferme, la place de la femme... Ce qui rend un récit assez complet mais aussi on a toujours l'impression de ne pas aller assez au fond des sujets. Et comme ce n'est pas ce à quoi je m'attendais ça m'a laissé un peu sur la fin.
Cependant l'histoire est très agréable, les pages se tournent vite, nous sommes emporter au sein de cette famille même si on voudrait en savoir un peu plus. on partage leur quotidien et leurs difficultés.
Les personnages sont très touchants et attachants. Qui va du père combatif à la mère aimante, du grand frère généreux au petit frère différent, en passant la fille au milieu de tout ça. Ils sont très humains.
J'aurais voulu avoir quelques pages de plus avec eux. Mais j'ai beaucoup apprécié le carnet à la fin sur la famille de l'auteur dont elle s'est inspirée pour cette histoire. Ca nous permet d'en apprendre plus et de savoir ce qu'elle voulait faire. C'est aussi assez touchant. Et on voit la travail abattu pour cette très belle BD.
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Tout le monde, ou presque, se souvient de la tragédie de l'Amoco Cadiz. le 16 mars 1978, ce pétrolier géant s'échoue sur les rochers de Portsall, répandant ses 220 000 tonnes de brut sur les côtes bretonnes. Cette marée noire du siècle entraîne Alphonse Arzel, le maire de la commune sinistrée, à engager un procès contre le géant américain … qu'il gagnera après 14 années de procédure.
Guénola Morizur, sa petite fille, s'empare de cette histoire et la transfigure en restituant sa part familiale et intime. En choisissant ce parti pris, elle s'éloigne de la bd documentaire traditionnelle (et de ses écueils) pour retenir un point de vue plus original et au final plus touchant. Avec délicatesse et une certaine distance, l'auteure nous donne à voir cette famille de paysans qui a su transcender les classes sociales, mobiliser tout un pays pour nettoyer les plages et mener un combat de longue haleine en justice. Très intelligemment, Guénola Morizur donne toute sa place à Lucas, le fils parti en Afrique au moment du naufrage, et à Paulo, le benjamin doté d'un « chromosome d'amour en plus ». Leurs regards singuliers apportent force et sensibilité au récit, tout en incarnant la difficulté de la situation et la détermination à avoir pour mener les combats d'une vie. Les aquarelles de Fanny Montgermont rendent un bel hommage aux personnages et à la beauté de la Bretagne, même souillée.
On retrouve en postface les vrais visages des héros de l'histoire ainsi qu'une présentation de la démarche et les secrets de fabrication de l'auteure.
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Bleu pétrole n'est le récit du naufrage de l'Amoco Cadiz le 16 mars 1978 mais celle de la lutte d'hommes et de femmes pour sauver leur patrimoine et faire que justice soit rendue et les pollueurs obligés de payer.

Gwénola Morizur n'était pas née au moment du drame ni pendant les années de lutte et de démarches en justice. Son enfance a été bercée par ce que sa famille racontait de ce drame et surtout de la lutte de son grand-père, porte-parole de la lutte contre les multinationales.

C'est un hommage à sa famille, à son grand-père paysan breton engagé pour les autres et pour préserver sa Bretagne, à sa grand-mère qui délaissera la peinture pour s'occuper de sa famille et qui cherchera à maintenir le lien entre tous les membres, à sa mère qui lui inspirera le personnage de Bleu, à son oncle engagé dans l'humanitaire. Leur point commun : faire pour les autres, défendre le droit.

Aucune personne n'ayant vécu le naufrage de l'Amoco Cadiz et la marée noire qui en a découlé, n'a oublié. Je me rappelle des images à la télévision, du visage catastrophé (comme à chaque nouvelle dramatique) du présentateur Roger Gicquel, de la formidable mobilisation partout en France pendant les vacances de Pâques pour venir aider et non être des voyeurs. Je me souviens des images des oiseaux mazoutés, des gens ramassant le mazout à la pelle, de la détresse des habitants malgré l'élan général de solidarité. Je savais qu'il y avait eu une action en justice et que la compagnie pétrolière avait été condamnée mais je ne savais pas qui étaient les hommes porteurs de cette action. Alors merci à Gwénola Morizur d'avoir mis son grand-père sous les projecteurs. le carnet explicatif final est un moyen précieux pour ne pas oublier mais aussi pour comprendre.

Les dessins de Fanny Montgermont sont d'un trait simple avec des couleurs lumineuses. Les vues des plages souillées sont prenantes. Les regards des personnages sont intenses et provoquent beaucoup d'émotions.

J'avais lu précédemment "Les montagnes russes" dont Gwénola Morizur a écrit le scénario. Elle décrivait avec beaucoup de sensibilité les difficultés d'un couple pour avoir un enfant. Il y a la même sensibilité dans "Bleu pétrole".

Beau texte et belle bd à lire.





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Je suis très étonnée, je ne m'attendais pas à ce récit. J'imaginais que c'était l'histoire du naufrage de l'Amoco puis les nettoyages, puis le procès mis en images. Mais non !
L'Amoco n'est qu'un maillon de cette histoire familiale.
Car c'est bien le propos, la vie d'une famille face à l'engagement du père, qui était déjà Maire depuis plusieurs années lorsque le naufrage a eu lieu.
Plus que l'histoire de l'Amoco, c'est la vie d'un militant qui est raconté ici.
J'aime beaucoup le dessin, très réaliste, tout en ton doux, sans "grigri" superflus.
Une agréable surprise.
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J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée empruntée à la médiathèque sui se présente comme un reportage sur un fait d'actualité écologique ne parallèle avec l'histoire et la vie d'une famille bretonne.
L'auteur est la petite-fille du maire de Portsall qui est au coeur du récit aux côtés de sa fille Bleu (personnage inspiré par la mère de l'auteur, Nicole).
Le récit commence avec l'élection de Léon, agriculteur trentenaire, à la mairie de la commune. Arrive ensuite la naissance de leur troisième enfant, le petit frère, Paulo, le petit frère de Lucas et Bleu, atteint de trisomie. J'ai aimé voir les liens forts qui se tissent entre les membres de cette famille même si Lucas, une fois majeur, part faire de l'aide humanitaire en coopération en Afrique.
Il est donc absent lorsqu'un pétrolier échoue sur la côté déversant des tonnes de fioul qui empoisonne la mer et sa faune.
J'ai aimé que le livre soit plus axé sur la réception des événements par les habitants et comment ils ont vécu ce déballage médiatique, le procès et la réalité de la pollution que sur le choc pétrolier en lui-même. C'est une très belle histoire de famille, très humaine et qui rend hommage à Alphonse Arzel qui a inspiré le personnage du maire.
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Avec un tel titre, une telle couverture et de telles autrices, je ne m'attendais pas à ça comme bd… Je pensais trouver un récit de la catastrophe de l'Amoco Cadiz mais si l'Amoco Cadiz est bien là, ce n'est pas à mon avis le sujet de cette histoire. le personnage autour de qui gravite cette histoire, c'est Léon Larze, un paysan plein d'énergie et d'envie de changer les choses autour de lui qui se retrouve maire de son village, sur la côte Nord du Finistère. Léon Larze, un personnage inspiré d'Alphonse Arzel (la proximité sonore n'est pas fortuite), le maire qui a été à la tête du combat juridique de 14 ans contre la Standard Oil, l'armateur de l'Amoco, un combat victorieux, une date importante pour la cause écologiste.
Et si Léon Larze est le pivot de l'histoire, c'est parce que le sujet principal de cette bande dessinée est sa famille, et l'impact de son combat, et plus largement de son engagement politique, sur cette famille. Alphone Arzel avait une femme et cinq enfants, Gwénola Morizur a donné à son personnage une femme et trois enfants, qui sont comme des condensés des cinq de la vraie vie. Et on a l'impression que plus Léon Larze s'investit, plus sa femme doit prendre en charge la ferme et la famille ; on a l'impression qu'il passe aussi un peu à côté de ses enfants, même s'il les aime. Et on voit comment chacun dans la famille réagit à la tragédie de l'Amoco Cadiz, ceux qui étaient loin et ont du mal à réaliser, ceux qui décident de se battre envers et contre tout, y consacrant leur vie et parfois celle de leurs proches, ceux qui font face dans le quotidien.
C'est un très beau sujet, mais il faut être prêt à ne pas lire l'épopée de l'Amoco Cadiz. Et puis je trouve que ce livre est un peu trop superficiel. le sujet n'est pas simple, mais il est ici traité sur une très longue durée en finalement peu de pages, ce qui fait que tout est suggéré plutôt que dit véritablement, et cela m'a un peu gênée. Et puis quand on lit les informations fournies à la fin sur la famille de l'autrice, la famille d'Alphonse Arzel, on se rend compte que sa femme était beaucoup moins effacée qu'elle n'est présentée dans le livre. J'imagine que cela sert le propos, mais je trouve cela un peu dommage.
Je sais que le dessin, avec ses traits assez nets et ses couleurs un peu passées, ne fait pas l'unanimité, mais j'ai bien aimé cette douceur pour traiter d'un sujet finalement très domestique. Ces images m'ont rappelé les bd de la revue que je lisais en étant ado, les bd de Tito. Rien de révolutionnaire donc, peut-être, mais un aspect familier qui me semble bien se marier avec le sujet.
En définitive, c'est une bande dessinée qui n'est pas sur le sujet auquel on s'attend, et c'est une bande dessinée dont le scénario me paraît trop lâche pour répondre aux attentes du lecteur. Ce n'est donc pour moi pas une réussite, malgré plusieurs belles planches. Et je ne peux m'empêcher, en refermant cette bd, de me demander ce qu'Alphonse Arzel en a pensé quand sa petite-fille la lui a fait lire. S'est-il rendu compte des répercussions de ses choix de vie sur sa famille ? le savait-il et en était-il triste, ou faisait-il semblant de l'ignorer, ou encore n'a-t-il rien vu ? Nous ne le saurons pas, et cela ne nous regarde probablement pas, mais cette bande dessinée pose beaucoup de questions, notamment ce qu'est une famille, et ce que les choix personnels signifient pour ceux qui nous entoure. Une interrogation qui va bien au-delà de l'histoire de l'Amoco Cadiz.
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