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Citations sur La saga d'Anne, tome 1 : La Maison aux pignons verts (106)

" [...] Mais si on a de grandes idées, il faut bien se servir de grands mots pour les exprimer, pas vrai? "
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Comme la plupart des personnes peu loquaces, [Matthew] appréciait les bavards, pourvu que ceux-ci fussent prêts à assumer toute la conversation, sans attendre de réplique en retour.
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Marilla, n'est-il pas merveilleux de penser que demain commence une journée dépourvue de bêtises ?

Je te fais confiance pour remédier à cela, dit Marilla, tu n'as pas ta pareille pour commettre des bêtises, Anne.

Oui, je ne le sais que trop bien, admit Anne tristement. Mais, Marilla, n'as-tu pas remarqué quelque chose d'encourageant ? Je ne fais jamais la même bêtise deux fois.

Je me demande où est l'avantage, puisque tu en inventes toujours de nouvelles.

Mais, oh, Marilla, ne comprends-tu pas ? Il doit bien y a voir une limite au nombre de bêtises qu'une personne peut inventer, et, quand j'aurai atteint cette limite, ce sera terminé. Tu ne peux pas savoir à quel point cela me réconforte.
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De sémillants châteaux en Espagne surgissaient des brumes et des arcs-en-ciel de son imagination fertile ; des aventures nouvelles et exaltantes l'entraînaient dans leur sillage merveilleux, aventures dont elle demeurait jusqu'à la fin l'héroïne triomphale et qui ne la voyaient surtout jamais sombrer dans ces misérables pétrins qui marquaient sa vie réelle.
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Espérer quelque chose, c'est déjà ressentir la moitié du plaisir que cette chose vous procurera. Il se peut qu'elle ne se produise pas, mais il vous restera toujours le plaisir de l'avoir espérée.
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Il y a en moi beaucoup d'Anne différentes. Je pense, parfois, que c'est pour cette raison que je cause tant de problèmes à tout le monde. Si j'étais une seule et unique Anne, ce serait certainement plus pratique pour les autres, mais ce ne serait pas aussi passionnant.
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Ma vie est un véritable cimetière d'espoirs ensevelis.
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« Faire sa prière n'est pas tout à fait la même chose que prier, observa Anne, absorbée dans ses réflexions. Mais je vais m'imaginer que je suis le vent qui souffle, là-haut, dans le faîte de ces arbres. Lorsque j'en aurai assez des arbres, je m'imaginerai que je descends doucement, parmi ces fougères, et puis je m'envolerai jusqu'au jardin de Mme Lynde, et j'y ferai danser les fleurs, et là, d'un seul coup, je balayerai le champ de trèfle. Puis je soufflerai sur le Lac-aux-Miroirs et je le ferai onduler pour qu'il forme de petites vagues brillantes. Oh, comme le vent permet à l'imagination de vagabonder ! Eh bien, c'est fini, je ne dirai plus rien, Marilla. »
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- Oh, Marilla, espérer quelque chose, c'est déjà ressentir la moitié du plaisir que cette chose vous procurera, s'exclama Anne. Il se peut qu'elle ne se produise pas, mais il vous restera toujours le plaisir de l'avoir espéré.
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Je vois bien que tu n'as aucune envie de savoir ce que Mlle Stacy avait à dire. Tu t'intéresses nettement plus au vacarme que produit ta langue quand elle cause, qu'à n'importe quoi d'autre.
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