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Qu'y a-t-il de plus réjouissant, de plus rafraîchissant et de plus exaltant que l'histoire d'Anne (avec un "e"), cette jeune orpheline, rouquine comme une carotte, et dont l'imagination semble sans limite ?

Comme beaucoup, je suis tombée sous son charme très tôt, d'abord devant mon petit écran, en visionnant mainte et mainte fois l'adaptation télé de très bonne tenue réalisée par Kevin Sullivan dans les années 80 avec Megan Follows en tête d'affiche. Puis, voulant goûter le plaisir de boire à la source, j'ai entamé la lecture de l'oeuvre de Lucy Maud Montgomery. Je n'ai pas été déçue ! Dans le livre, on retrouve cette même fraîcheur, ce même entrain, cette même candeur que dans le téléfilm ; on ressent le même plaisir.

Anne Shirley, enfant malmenée par l'existence, sans famille et sans amis, se trouve adoptée "par erreur" par un frère et une soeur d'âge mur, les Cuthbert, qui exploitent ensemble une ferme sur l'île-du-Prince-Edouard (Nouvelle-Ecosse). Voulant prendre en pension un aide agricole, ils se retrouvent avec une fillette sur les bras ! A cet instant, le destin d'Anne peut encore basculer, elle est sur le point d'être renvoyée à l'orphelinat mais... sa grâce, son espièglerie, son esprit et sa fantaisie séduisent Marilla et Matthew, les habitants de la fameuse maison aux pignons verts...

Anne, c'est un mélange exquis entre l'Alice de Lewis Carroll et le Tom Sauwyer de Mark Twain, un cocktail détonnant ! de péripétie en péripétie, d'aventure en aventure, Anne se laisse emporter par son imagination qui lui joue à la fois bien des tours et lui réserve ses plus beaux succès.

Le récit se laisse dévorer tant son romanesque juvénile fait vibrer la corde sensible de la nostalgie de l'enfance. Une enfance qui débute dans le drame (Anne est orpheline et longtemps jugée laide en raison de ses cheveux roux) et qui s'idéalise au fur et à mesure qu'Anne grandit et conquiert les coeurs de ceux qui l'entourent.

La personnalité des personnages est très fouillée par l'auteur qui s'intéresse aux rapports entre amis, entre enfants et parents (adoptifs ou non), entre voisins, entre générations, entre citadins et insulaires, entre frère et soeur... Un panel assez représentatif d'une société isolée sur son île, au tournant du XXème siècle, dans une atmosphère typique et unique où le XIXème siècle nous régale encore des froufrous de ses robes tout en laissant s'épanouir les progrès amorcés dans les sciences et les technologies. Dans ce contexte, les rapports sociaux évoluent également très vite, ouvrant à Anne, notre héroïne, une voie royale pour exprimer toute la richesse de sa personnalité.


Challenge AUTOUR DU MONDE
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Ce roman est un condensé de joie et d'ondes positives, sans être pour autant gnan-gnan. L'histoire se lit avec le sourire aux lèvres et cela fait un bien fou.
Anne est pétillante. C'est un vrai roman feel-good, sans prise de tête, sans leçon à suivre. Juste une très jolie histoire positive.
Positif, joyeux, voilà les objectifs qui caractérisent ce roman. Simple, mais efficace. Un hymne à la vie, à la joie, à la simplicité.
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J'avais lu ce livre il y a quelque temps, et j'ai envie de découvrir le deuxième tome. Mais, cette lecture commençait à dater un peu, alors pour me remémorer Anne et tous les personnages qui l'accompagnent, j'ai écouté le livre.
Le charme du texte est bien mis en valeur par la voix douce de la lectrice, Émilie Morget. Elle sait adapter sa voix à chacun des personnages et rend le texte très vivant. Je me suis laissée bercer par le texte et les mots.
Je suis retombée sous le charme de ce livre délicieusement suranné. J'ai aimé Anne, désespérément rousse, bête à bêtises, si bavarde et si attachante, Anne l'orpheline volubile dont la vie va changer parce que Matthew le taiseux va tomber en amour de cette petite brindille, le temps d'un voyage en carriole. Il va donc convaincre sa soeur Marilla de la garder, même si elle n'est pas le garçon attendu.
J'ai aimé tous les personnages de cette histoire de Marilla qui ne sait pas exprimer ses sentiments à la tante Barry que Anne fait rire, de Diana, l'amie de coeur à Josie la peste, de Matthew si inhabile dans les relations humaines à Gilbert, rival d'Anne dans les compétitions scolaires;
J'ai aimé les descriptions de la nature, si poétiques surtout quand elles sont décrites par Anne, et si bien mises en valeur par la voix de la lectrice.
J'ai aimé la description de la vie si éloignée de la notre, plus proche de la nature, moins soumise à la technologie, sur cette petite ile du Canada.

Pour tout cela, ce livre a été un enchantement.
Merci à NetGalley et aux éditions VOolume pour ces heures de douceur #Annelamaisonauxpignonsvertsanneavecuneannewithane #NetGalleyFrance

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Beaucoup connaissent déjà le roman de Lucie Maud Montgomery et l'adaptation Netflix de l'histoire d'Anne. Cette jeune fille intelligente, imaginative et pétillante qui nous fait voir le monde autrement.
Je remercie Netgaley de m'avoir fait découvrir la version audio conté par la comédienne Emilie Moget. Ce fut une écoute prenante et divertissante, toute en simplicité remplie d'ondes positives.
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Je viens de déposer Anne… la maison aux pignons verts. Un grand classique de la littérature canadienne anglaise. Ma première impression est assez favorable. C'est comme si Fifi Brin d'acier avait rencontré Tom Sawyer. La prémisse n'est pas des plus originales (même pour l'époque, le tout début du 20e siècle, qui connaissait déjà Rémi sans famille, Heidi et Oliver Twist…), mais elle fonctionne admirablement. Une orpheline de onze ans arrive à Avonlea, sur la petite Île-du-Prince-Édouard. Mais horreur, le couple Cuthbert, un peu âgé, attendait un garçon pour aider aux travaux à la ferme. le temps de démêler toute cette histoire, Matthew et même la sévère Marilla se sont attendris sur le sort de cette pauvre fillette. Oui, elle est bavarde, beaucoup trop même, oui, elle déborde d'énergie et surtout d'imagination, mais elle a le coeur à la bonne place. Tout le monde est charmé !

Le lecteur découvre en même temps qu'Anne Shirley sa nouvelle maison, Green Gables (les Pignons Verts) et le paysage bucolique de l'Île-du-Prince-Édouard, un lieu très peu exploité dans la littérature. Et très peu connu, aussi. Toutes ces fermes, ces vergers, ces terres agricoles, ces petits villages et ses habitants campagnards bien sympathiques. Et, comme si ce n'était pas assez merveilleux, la petite et sa nouvelle meilleure amie Diane rebaptisent à leur goût fantaisiste et romantique un bon nombre de lieux.

Je suppose qu'on peut qualifier cet ouvrage de roman d'apprentissage. En effet, il ne semble pas y avoir d'intrigue centrale (outre l'intégration d'Anne à son nouveau milieu et son cheminement vers le début de l'âge adulte). le lecteur suit la jeune protagoniste dans toutes ses péripéties : Anne va à l'école et s'attire les taquineries de Gilbert Blythe, elle oublie une tarte au four, elle perd un objet précieux, elle achète à un vendeur itinérant de la teinture pour faire disparaître (sans succès) la couleur rousse de ses cheveux « de diablesse », etc. Elles se succèdent, forment une multitude de scènes qui ne forment pas un tout.

Apparemment, l'auteur Lucy Maud Montgomery a puisé dans ses souvenirs de jeunesse pour coucher par écrit bon nombre de ces péripéties. Et cela paraît car le tout est décrit avec réalisme et justesse. On a l'impression de connaître le village d'Avonlea et ses habitants, d'être aux côtés d'Anne et de ses amis. Et les émotions sont au rendez-vous. Cela explique que, depuis une centaine d'années, beaucoup de petites filles se sont imaginées suivre ces aventures d'un temps plus simple, où tout finit bien. Les petits garçons – ou, du moins, une bonne partie d'entre eux – ont dû s'en lasser, il devait y manquer le point de vue masculin et un peu d'action.
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La première parution de ce roman remonte à 1908 : 'Anne of Green Gables' en VO canadienne.
J'en ai souvent vu des éloges au gré de mes lectures et avais noté dans un coin de ma mémoire ce "chef-d'oeuvre incontournable". Pas moyen d'y échapper lorsque je l'ai trouvé dans la liste de la dernière Masse critique jeunesse.
Ce soir, je suis parvenue à la page 67, et je sens que ça va être compliqué entre Anne (avec un E) et moi.
.
Quand je suis en confiance ou au contraire mal à l'aise, je parle comme un moulin, puis je regrette (lorsque j'en prends conscience) d'avoir monopolisé la parole. Et ce défaut m'agace vite chez les surexcité(e)s.
Alors là, non seulement Anne est terriblement bavarde, mais en plus elle adopte ce style so british ou so old-school avec des questionnements en fin de phrase :
- ne sont-ils pas ?
- ne pensez-vous pas ?
- on peut se l'imaginer, non ?
- n'est-ce pas magnifique ?
Elle commente tout, et on ne peut même pas faire semblant de l'écouter, elle sollicite un retour ! Et elle ajoute en prime sa touche de poésie kitsch sur tout ce qu'elle croise...
.
Je sens quand même qu'elle pourra(it) m'attendrir, cette petite orpheline de onze ans.
Je lui laisse encore une chance. Là, comme Miss Cuthbert, je suis sur le chemin pour la ramener à la case départ.
Encore quelques pages/miles et j'aviserai... Pas le courage de l'adopter ce soir.
.
• Merci à Babelio et à Archipoche, mais je complèterai probablement ce billet (pour une fois je ne suis pas en retard)...
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Je n'ai jamais vu la série du même nom et cependant je ne sais pas pourquoi, je connaissais depuis fort longtemps le nom de cette série et surtout le thème de cette histoire. Je suppose que j'ai dû voir régulièrement ce livre dans les bibliothèques et bibliobus de mon enfance, mais qu'à chaque fois, eh ben, j'empruntais d'autres livres….
Comme cette lecture faisait partie du challenge BBC, il fallait bien un moment que me lance dans cette lecture histoire de mettre mes connaissances au sujet de certains livres incontournables à jour.
C'est avec le sourire aux lèvres que je ressors de cette lecture qui fut ma foi fort sympathique.
Même si le thème de l'orphelin( e) a été vu et revu sous un tas de versions différentes dans le domaine de la littérature, on ne peut s'empêcher de suivre l'histoire de la petite Anne avec beaucoup de plaisir. Gamine terriblement attachante, elle fait craquer même les personnalités les plus revêches… Et puis, dans le domaine des gaffes, elle n'est pas la dernière de la classe, il faut le reconnaître…Rien que de penser à l'épisode de la teinture pour cheveux, je me met à sourire, je le reconnais….
Je dois cependant avouer qu'au début de l'histoire j'ai eu de la peine à m'attacher à cette petite fille qui bien qu'animée des meilleures intentions du monde me semblait beaucoup beaucoup trop bavarde ! Evidemment, je n'ai pas attendu de lire la dernière page du livre pour changer d'avis à son sujet….
Je ne sais pas encore si je lirais la suite de cette saga, craignant un peu une déception et de ne pas retrouver la fraîcheur de ce personnage qui est devenue une jeune adulte à la fin du premier tome …On verra bien…



Challenge BBC
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Québec profond. Matthew et Marilla, frère et soeur vieillissant désirent adopter un jeune garçon pour les aider à la ferme. Désappointement de Matthew en découvrant sur le quai de la gare Anne, rouquine de 11 ans!

Ils finiront par s'attacher à cette gamine à l'imagination féconde, insupportable bavarde, désespérément gaffeuse.

Un ton moralisateur mais qui reste léger, gentil avec son petit côté 'Les malheurs de Sophie'
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Traduit de l'anglais par Laure Valentin

J'ai rencontré Anne ( avec un e à la fin, elle y tient beaucoup ) grâce à la série sur Netflix.
Le romanesque de cette série m'a beaucoup plu et j'ai trouvé les personnages attachants.
C'est donc avec plaisir que j'ai acquis la version numérique, en cinq tomes. Bien sûr, j'ai mis vingt-six jours pour lire le premier qui me promettait neuf heures de lecture. C'est tout simplement que je n'utilise ma liseuse que le soir, dans mon lit, car c'est moins lourd qu'un livre papier.
Anne est une vraie pipelette, une pie jacasse, une
« sorcière rousse », ce qui la complexe infiniment, à la langue bien pendue, très curieuse, intelligente, sensible à la beauté de la nature et dotée d'une imagination débordante.
La famille qui l'a adoptée se compose de Marilla Cuthbert et de son frère, Matthew Cuthbert. Ils sont tous deux très attachés à cette enfant turbulente, jamais en reste pour faire des bêtises.
Marilla est une femme pragmatique, d'un abord un peu sévère mais dotée d'un coeur d'or.
Matthew est timide et peu loquace.
C'est un univers un peu utopique, car rares sont les vrais méchants. Mais ça m'a fait un bien fou de plonger dans celui-ci.
J'entame la suite avec bonheur.
Ah, j'oubliais. le roman date de 1908...
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Cela faisait un an que ce joli roman dormait sur mon étagère. Paru en 1908, ce volume est le premier tome de la série consacrée au destin d'Anne Shirley, une orpheline au caractère bien trempé sur l'Ile-du-Prince-Edouard au début du XXème siècle. Peut-être que vous avez vu les trois téléfilms qui en sont tirés, le bonheur au bout du chemin avec Megan Follows. Il me semble que le premier volet est assez fidèle au roman et il m'avait paru plein de fraîcheur, à l'époque !

Anne, recueillie à contrecoeur par un couple de fermiers frère et soeur, Matthew et Marilla Cuthbert – Matthew désirait en effet un garçon susceptible de le soulager de certains travaux à la ferme-, ne tarde pas à égayer leur quotidien morose. C'est une jeune fille attachante, intarissable pipelette à l'âme romanesque qui insuffle de la poésie à tout ce qui l'entoure, rebaptisant les lieux et les fleurs à son gré afin de leur donner une couleur plus pittoresque.

Marilla, d'abord particulièrement réticente à la venue de la jeune fille, va peu à peu s'attacher à elle, bien qu'elle ait du mal à le reconnaître…

Le cadre est idyllique, dépaysant et prétexte à de jolies descriptions : « En contre-bas, il y avait une mare, si longue et si pleine de méandres qu'elle ressemblait à une rivière. Un pont la franchissait en son milieu, et, de là jusqu'à son extrémité la plus éloignée, où une ceinture de dunes de sable ambré venait la couper du golfe, d'un bleu profond, l'eau miroitait d'une féérie de couleurs aux nuances les plus subtiles. Elles oscillaient entre le jaune crocus, le rose, le vert opalescent et une myriade de teintes plus délicates, auxquelles on n'a jamais trouvé de nom. » (p. 23) Anne est une jeune fille atypique, à la personnalité bien dessinée : elle est terriblement rancunière et susceptible, mais aussi généreuse et altruiste, d'une extraordinaire curiosité, et surtout, adepte de romans et de poésie. On voit peu à peu s'esquisser des changements subtils dans son humeur et son caractère, au fil du temps – le roman s'achève lorsqu'elle a seize ans. On sent toute la tendresse de l'auteur pour son personnage au cours de ses mésaventures parfois désastreuses !Enfin, cerise sur le gâteau, l'écriture est soignée et délicate, un vrai régal ! C'est une très jolie fable sur l'adoption et les sentiments puissants qui lient Anne à ceux qui l'ont recueillie. Une lecture rafraîchissante, qui donne du baume au coeur, même quand on a la trentaine !
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