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La saga d'Anne tome 1 sur 11
EAN : 9782764449981
427 pages
Québec Amérique (18/01/2023)
4.34/5   688 notes
Résumé :
Sur le quai de la gare, Matthew Cuthbert attend l’orphelin qui doit les aider, sa sœur Marilla et lui, aux travaux de la ferme. Mais c’est une petite rouquine aux yeux pétillants qui se présente... N’ayant pas le cœur de la renvoyer sur-le-champ, Matthew l’emmène dans leur maison aux pignons verts.

Vive et pleine d’esprit, Anne parvient bien vite à conquérir Marilla et Matthew grâce à son imagination déb... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (163) Voir plus Ajouter une critique
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Qu'y a-t-il de plus réjouissant, de plus rafraîchissant et de plus exaltant que l'histoire d'Anne (avec un "e"), cette jeune orpheline, rouquine comme une carotte, et dont l'imagination semble sans limite ?

Comme beaucoup, je suis tombée sous son charme très tôt, d'abord devant mon petit écran, en visionnant mainte et mainte fois l'adaptation télé de très bonne tenue réalisée par Kevin Sullivan dans les années 80 avec Megan Follows en tête d'affiche. Puis, voulant goûter le plaisir de boire à la source, j'ai entamé la lecture de l'oeuvre de Lucy Maud Montgomery. Je n'ai pas été déçue ! Dans le livre, on retrouve cette même fraîcheur, ce même entrain, cette même candeur que dans le téléfilm ; on ressent le même plaisir.

Anne Shirley, enfant malmenée par l'existence, sans famille et sans amis, se trouve adoptée "par erreur" par un frère et une soeur d'âge mur, les Cuthbert, qui exploitent ensemble une ferme sur l'île-du-Prince-Edouard (Nouvelle-Ecosse). Voulant prendre en pension un aide agricole, ils se retrouvent avec une fillette sur les bras ! A cet instant, le destin d'Anne peut encore basculer, elle est sur le point d'être renvoyée à l'orphelinat mais... sa grâce, son espièglerie, son esprit et sa fantaisie séduisent Marilla et Matthew, les habitants de la fameuse maison aux pignons verts...

Anne, c'est un mélange exquis entre l'Alice de Lewis Carroll et le Tom Sauwyer de Mark Twain, un cocktail détonnant ! de péripétie en péripétie, d'aventure en aventure, Anne se laisse emporter par son imagination qui lui joue à la fois bien des tours et lui réserve ses plus beaux succès.

Le récit se laisse dévorer tant son romanesque juvénile fait vibrer la corde sensible de la nostalgie de l'enfance. Une enfance qui débute dans le drame (Anne est orpheline et longtemps jugée laide en raison de ses cheveux roux) et qui s'idéalise au fur et à mesure qu'Anne grandit et conquiert les coeurs de ceux qui l'entourent.

La personnalité des personnages est très fouillée par l'auteur qui s'intéresse aux rapports entre amis, entre enfants et parents (adoptifs ou non), entre voisins, entre générations, entre citadins et insulaires, entre frère et soeur... Un panel assez représentatif d'une société isolée sur son île, au tournant du XXème siècle, dans une atmosphère typique et unique où le XIXème siècle nous régale encore des froufrous de ses robes tout en laissant s'épanouir les progrès amorcés dans les sciences et les technologies. Dans ce contexte, les rapports sociaux évoluent également très vite, ouvrant à Anne, notre héroïne, une voie royale pour exprimer toute la richesse de sa personnalité.


Challenge AUTOUR DU MONDE
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Ce roman est un condensé de joie et d'ondes positives, sans être pour autant gnan-gnan. L'histoire se lit avec le sourire aux lèvres et cela fait un bien fou.
Anne est pétillante. C'est un vrai roman feel-good, sans prise de tête, sans leçon à suivre. Juste une très jolie histoire positive.
Positif, joyeux, voilà les objectifs qui caractérisent ce roman. Simple, mais efficace. Un hymne à la vie, à la joie, à la simplicité.
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J'avais lu ce livre il y a quelque temps, et j'ai envie de découvrir le deuxième tome. Mais, cette lecture commençait à dater un peu, alors pour me remémorer Anne et tous les personnages qui l'accompagnent, j'ai écouté le livre.
Le charme du texte est bien mis en valeur par la voix douce de la lectrice, Émilie Morget. Elle sait adapter sa voix à chacun des personnages et rend le texte très vivant. Je me suis laissée bercer par le texte et les mots.
Je suis retombée sous le charme de ce livre délicieusement suranné. J'ai aimé Anne, désespérément rousse, bête à bêtises, si bavarde et si attachante, Anne l'orpheline volubile dont la vie va changer parce que Matthew le taiseux va tomber en amour de cette petite brindille, le temps d'un voyage en carriole. Il va donc convaincre sa soeur Marilla de la garder, même si elle n'est pas le garçon attendu.
J'ai aimé tous les personnages de cette histoire de Marilla qui ne sait pas exprimer ses sentiments à la tante Barry que Anne fait rire, de Diana, l'amie de coeur à Josie la peste, de Matthew si inhabile dans les relations humaines à Gilbert, rival d'Anne dans les compétitions scolaires;
J'ai aimé les descriptions de la nature, si poétiques surtout quand elles sont décrites par Anne, et si bien mises en valeur par la voix de la lectrice.
J'ai aimé la description de la vie si éloignée de la notre, plus proche de la nature, moins soumise à la technologie, sur cette petite ile du Canada.

Pour tout cela, ce livre a été un enchantement.
Merci à NetGalley et aux éditions VOolume pour ces heures de douceur #Annelamaisonauxpignonsvertsanneavecuneannewithane #NetGalleyFrance

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Je viens de déposer Anne… la maison aux pignons verts. Un grand classique de la littérature canadienne anglaise. Ma première impression est assez favorable. C'est comme si Fifi Brin d'acier avait rencontré Tom Sawyer. La prémisse n'est pas des plus originales (même pour l'époque, le tout début du 20e siècle, qui connaissait déjà Rémi sans famille, Heidi et Oliver Twist…), mais elle fonctionne admirablement. Une orpheline de onze ans arrive à Avonlea, sur la petite Île-du-Prince-Édouard. Mais horreur, le couple Cuthbert, un peu âgé, attendait un garçon pour aider aux travaux à la ferme. le temps de démêler toute cette histoire, Matthew et même la sévère Marilla se sont attendris sur le sort de cette pauvre fillette. Oui, elle est bavarde, beaucoup trop même, oui, elle déborde d'énergie et surtout d'imagination, mais elle a le coeur à la bonne place. Tout le monde est charmé !

Le lecteur découvre en même temps qu'Anne Shirley sa nouvelle maison, Green Gables (les Pignons Verts) et le paysage bucolique de l'Île-du-Prince-Édouard, un lieu très peu exploité dans la littérature. Et très peu connu, aussi. Toutes ces fermes, ces vergers, ces terres agricoles, ces petits villages et ses habitants campagnards bien sympathiques. Et, comme si ce n'était pas assez merveilleux, la petite et sa nouvelle meilleure amie Diane rebaptisent à leur goût fantaisiste et romantique un bon nombre de lieux.

Je suppose qu'on peut qualifier cet ouvrage de roman d'apprentissage. En effet, il ne semble pas y avoir d'intrigue centrale (outre l'intégration d'Anne à son nouveau milieu et son cheminement vers le début de l'âge adulte). le lecteur suit la jeune protagoniste dans toutes ses péripéties : Anne va à l'école et s'attire les taquineries de Gilbert Blythe, elle oublie une tarte au four, elle perd un objet précieux, elle achète à un vendeur itinérant de la teinture pour faire disparaître (sans succès) la couleur rousse de ses cheveux « de diablesse », etc. Elles se succèdent, forment une multitude de scènes qui ne forment pas un tout.

Apparemment, l'auteur Lucy Maud Montgomery a puisé dans ses souvenirs de jeunesse pour coucher par écrit bon nombre de ces péripéties. Et cela paraît car le tout est décrit avec réalisme et justesse. On a l'impression de connaître le village d'Avonlea et ses habitants, d'être aux côtés d'Anne et de ses amis. Et les émotions sont au rendez-vous. Cela explique que, depuis une centaine d'années, beaucoup de petites filles se sont imaginées suivre ces aventures d'un temps plus simple, où tout finit bien. Les petits garçons – ou, du moins, une bonne partie d'entre eux – ont dû s'en lasser, il devait y manquer le point de vue masculin et un peu d'action.
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Beaucoup connaissent déjà le roman de Lucie Maud Montgomery et l'adaptation Netflix de l'histoire d'Anne. Cette jeune fille intelligente, imaginative et pétillante qui nous fait voir le monde autrement.
Je remercie Netgaley de m'avoir fait découvrir la version audio conté par la comédienne Emilie Moget. Ce fut une écoute prenante et divertissante, toute en simplicité remplie d'ondes positives.
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Citations et extraits (105) Voir plus Ajouter une citation
Marilla, n'est-il pas merveilleux de penser que demain commence une journée dépourvue de bêtises ?

Je te fais confiance pour remédier à cela, dit Marilla, tu n'as pas ta pareille pour commettre des bêtises, Anne.

Oui, je ne le sais que trop bien, admit Anne tristement. Mais, Marilla, n'as-tu pas remarqué quelque chose d'encourageant ? Je ne fais jamais la même bêtise deux fois.

Je me demande où est l'avantage, puisque tu en inventes toujours de nouvelles.

Mais, oh, Marilla, ne comprends-tu pas ? Il doit bien y a voir une limite au nombre de bêtises qu'une personne peut inventer, et, quand j'aurai atteint cette limite, ce sera terminé. Tu ne peux pas savoir à quel point cela me réconforte.
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- Oh, vous pouvez parler autant que vous voulez. Ça ne me dérange pas.
- Oh, merci, merci beaucoup. Je sens déjà que vous et moi, nous allons nous entendre merveilleusement. C’est un tel plaisir que de pouvoir parler quand on veut, sans se faire dire que les enfants sont faits pour être sages et pour se taire! On m’a répété ça des millions de fois. Et les gens rient de moi, en plus, parce que j’utilise de grands mots. Mais si on a de grandes idées, il faut bien se servir de grands mots pour les exprimer, pas vrai ?
- Eh bien, ma foi, ça me semble raisonnable, dit Matthew.
- Mme Spencer a dit que je devais avoir la langue bien pendue par le milieu. Mais ce n’est pas vrai : elle est solidement arrimée à un bout. Mme Spencer a dit que votre domaine s’appelle Green Gables à cause de ses pignons verts. Je lui ai arraché tout ce qu’elle savait sur le sujet. Elle m’a dit qu’il y avait plein d’arbres tout autour. J’étais aux anges! J’adore les arbres. Il n’y en avait pas autour de l’orphelinat, à peine quelques pauvres choses chétives et rabougries, devant la bâtisse, étouffées dans des cages en forme de grilles et peintes en blanc. On aurait dit des orphelins, eux aussi, ces pauvres arbres. J’aurais presque pleuré, rien qu’à les regarder.
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« Faire sa prière n'est pas tout à fait la même chose que prier, observa Anne, absorbée dans ses réflexions. Mais je vais m'imaginer que je suis le vent qui souffle, là-haut, dans le faîte de ces arbres. Lorsque j'en aurai assez des arbres, je m'imaginerai que je descends doucement, parmi ces fougères, et puis je m'envolerai jusqu'au jardin de Mme Lynde, et j'y ferai danser les fleurs, et là, d'un seul coup, je balayerai le champ de trèfle. Puis je soufflerai sur le Lac-aux-Miroirs et je le ferai onduler pour qu'il forme de petites vagues brillantes. Oh, comme le vent permet à l'imagination de vagabonder ! Eh bien, c'est fini, je ne dirai plus rien, Marilla. »
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Madame Rachel Lynde habitait à l'endroit précis où la grand-route d'Avonlea plongeait brusquement dans le creux d'un vallon bordé d'aunes et de fuschias et traversé d'un ruisseau qui prenait sa source dans le bois, en arrière de la vieille maison Cuthbert. On disait que ce ruisseau impétueux serpentait à travers le bois par un mystérieux dédale de méandres, de cuvettes et de cascades, mais, une fois arrivé à Lynde's Hollow, il se transformait en un ruisselet paisible parfaitement discipliné, car même un ruisseau n'aurait pu passer devant la porte de Mme Rachel Lynde sans soigner son apparence et ses bonnes manières. Il était sans doute fort conscient, ce ruisseau, que Mme Rachel, assise derrière sa fenêtre, prenait bonne note de tout ce qu'elle apercevait, à commencer par les enfants et les cours d'eau. Il savait bien que, pour peu qu'elle remarquât quelque chose d'étrange ou de déplacé, elle ne serait en paix qu'après en avoir compris le pourquoi et le comment.
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De sémillants châteaux en Espagne surgissaient des brumes et des arcs-en-ciel de son imagination fertile ; des aventures nouvelles et exaltantes l'entraînaient dans leur sillage merveilleux, aventures dont elle demeurait jusqu'à la fin l'héroïne triomphale et qui ne la voyaient surtout jamais sombrer dans ces misérables pétrins qui marquaient sa vie réelle.
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Vidéo de Lucy Maud  Montgomery
"Anne d'Avonlea" Livre vidéo. Non sous-titré. Non traduit.
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