AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
La saga d'Anne tome 4 sur 11

Hélène Rioux (Traducteur)
EAN : 9782258040908
324 pages
Presses de la Cité (06/05/1999)
3.98/5   176 notes
Résumé :
Voici le plus grand classique canadien-anglais de tous les temps, vendu à plus de 60 millions d’exemplaires, traduit en 40 langues et adapté plusieurs fois pour le cinéma et la télévision. L’histoire de cette petite orpheline de l’Île-du-Prince-Édouard a véritablement envoûté les jeunes et les moins jeunes!Comme dans les romans précédents, on trouve dans Anne au Domaine des Peupliers beaucoup d’humour, de tendresse et de réflexion. Comme quoi la vie quotidienne, rel... >Voir plus
Que lire après La saga d'Anne, tome 4 : Anne au Domaine des PeupliersVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,98

sur 176 notes
5
9 avis
4
8 avis
3
9 avis
2
0 avis
1
0 avis
Décidément, ce n'est pas ma semaine de lecture.
Voici le 2ème livre que j'abandonne en cours de route... Peut être est ce dû au fait que j'ai besoin de vacances ! En tout cas, ces 2 lectures ne m'ont pas permises de m'évader avant l'heure !! (L'autre livre étant le bûcher des vanités de Tom Wolfe).
Ici, il s'agit du 4ème roman de la série d'Anne de Lucy Maud Montgomery. Je ne critiquerai pas l'écriture de l'auteur, fidèle aux précédents romans de la série. Il s'agit ici de l'échange épistolaire entre Anne et son fiancé Gilbert. Nouveau lieu de vie, nouveaux personnages.
Au fil des romans, je commence à m'ennuyer dans la lecture. Je décide donc de ne pas poursuivre.
Commenter  J’apprécie          497
Au secours ! Anne au Domaine des Peupliers est le quatrième tome de la série mais c'est le sixième que je lis (je sais, j'ai lu un peu dans le désordre !) et, si le premier m'a emballé, ce ne fut qu'une longue déception par la suite. Et ce tome ne fait pas exception. C'est que c'est très répétitif. Toujours, elle déménage, que ce soit pour aller à l'université, commencer à travailler ou rejoindre son mari. Et, à chaque nouvel endroit, elle se lie d'amitié avec des gens nouveaux qui, inévitablement, tombent sous son charme et deviennent amis avec elle. Mais, Anne elle-même, elle accomplit peu, à part donner des conseils, arranger les mariages des autres. L'essentiel du roman consiste à s'immiscer dans la vie des autres. Je me suis attaché aux habitants d'Avonlea mais je ne peux m'intéresser à tous les villageois de tous les endroits fréquentés par la jeune femme. J'ai l'impression de connaitre désormais toute l'Île-du-Prince-Édouard!

Et Anne Shirley elle-même commence à me déplaire. Les personnages trop parfaits, non merci ! Une de ses rivales, Katherine, résume bien comment je me sens vis-à-vis la protagoniste. « Oh ! Vous ne pouvez pas comprendre ! bafouilla Katherine. Les choses ont toujours été si faciles pour vous. Vous… vous avez l'air de vivre dans un petit cercle enchanté de beauté et de romantisme. ‘'Je me demande quelle merveilleuse découverte je ferai aujourd'hui''… semble être votre attitude envers la vie, Anne. » Tout sourit à ce personnage que ça en devient agaçant. Partout où elle va, elle se fait de nouveaux amis, réussit à faire en sorte que tout le monde l'aime. Aussi, elle rebaptise toujours les lieux à sa convenance : la rue Trent devient le Chemin du Revenant. Une ou deux fois, ça peut aller, mais dans chaque tome, ça devient plus que redondant. Décidément, l'auteur Lucy Maud Montgomery aurait dû innover un peu plus car j'ai l'impression de toujours relire la même simple et jolie histoire…
Commenter  J’apprécie          346
Quatrième volume de la série « Anne de Green gables », avec cette fois trois années de son expérience d'enseignante dans un village loin d'Avonléa.
Le Domaine des Peupliers, où elle loge chez deux vieilles dames, sera un havre de paix pour elle car son travail d'enseignante est difficile ; elle n'est pas native de ce village et elle doit se faire accepter.
Comme d'habitude une myriade de personnages secondaires vont se greffer à l'histoire et lui apporter vivacité et rythme.

L'innovation de l'auteur a été de présenter une partie de ce roman sous une forme épistolaire, Anne écrivant à Gilbert dont elle est séparée géographiquement, et cela donne un charme supplémentaire à l'histoire puisqu'elle est racontée à la première personne.
Le ton romanesque, les descriptions vivantes et malicieuses de la vie du village, et la célébration toujours lyrique de la nature donnent à ce volume un charme certain malgré une certaine répétition des situations...
Très marquée par les conventions sociales et religieuses, cette série est un témoignage de l'époque où les femmes, personnalisées par Anne, commencent à vouloir trouver leur place hors des obligations sociales convenues.
Commenter  J’apprécie          310
La version audio sur Radio Canada m'enchante toujours autant avec Catherine Proulx-Lemay qui excelle à donner des voix diverses aux personnages quel que soit leur âge.

Dans ce 4e tome, on suit surtout Anne durant les trois années qu'elle passe à Summerside en tant que directrice d'école, logeant au domaine des peupliers auprès de deux soeurs veuves. Bien sûr elle va faire de nombreuses rencontres plus ou moins heureuses. Mais elle est séparée de Gilbert qui poursuit ses études de médecine et elle lui écrit très souvent. Nous avons donc le récit en grande partie à la première personne. J'ai toutefois regretté cela en ce sens que nous n'avons que la vision des choses d'Anne et jamais nous n'avons les lettres écrites en réponse par Gilbert. de même nous n'avons plus le plaisir d'écouter Marilla ou encore le jeune Davy.
Le roman en demeure cependant savoureux avec de nouveaux personnages prenant place dans la vie d'Anne qui, elle, ne change pas. Les histoires de sentiments la passionnent toujours et elle va immanquablement se mêler d'aider son entourage.
J'ai une nouvelle fois passé des heures chaleureuses et dépaysantes en compagnie de ce personnage charismatique et je suis prête pour écouter la suite. Je ne m'en lasse pas !
Commenter  J’apprécie          170
Je ne me lasse pas des aventures d'Anne, cette jeune Canadienne qui vivait à la toute fin du dix-neuvième siècle. Dans ce quatrième tome, elle s'installe dans un autre bourg de son île, sûrement peu éloigné d'Avonlea puisqu'elle y rentre régulièrement le week end. Elle a terminé ses études universitaires et décroché le poste de directrice du collège, qu'elle occupera durant les trois années qui la séparent de son mariage avec Gilbert, lequel continue ses études de médecine à Richemont. Une grande partie du roman prend la forme des lettres qu'elle lui écrit.

Le vie d'Anne suit sa trame habituelle : Elle choisit un logement qui lui plaît, ici dans une pension tenue par deux amies, Tante Kate, Tante Chatty et leur employée Rebecca Dew, elle rebaptise certains lieux à son goût : la rue hantée, le roi orage (un arbre), la route sans fin etc. Ses débuts sont assez difficiles, car elle a reçu ce poste que convoitait un des Pringle, les notables du coin qui lui en tiennent rigueur. Ses élèves issus de cette famille, très nombreuse, lui mènent la vie dure mais comme à son habitude, Anne finira par les mettre dans sa poche au bout de quelques mois. Elle fera aussi de belles rencontres, aidera sa petite voisine mal-aimée et bien d'autres personnes. Elle parle toujours de la nature avec emphase et poésie, ne manque pas de se trouver une nouvelle âme soeur dans la petite Elisabeth et permet à Katherine, sa collègue grincheuse de s'ouvrir.

J'ai envie de dire : rien de nouveau sous le soleil de l'Ile du Prince Edward. Et pourtant, la magie opère à chaque volume de cette saga. Je suis à chaque fois emportée par la plume poétique de l'auteure. Anne est une sorte d'amie idéale. J'ai regretté de ne pas retrouvé Marilla, les jumeaux ou Diana dans cet épisode, mais Anne parle de sa vie au domaine des Peupliers sans s'appesantir sur les week ends et vacances passés chez elle. On a l'impression que c'est toujours pareil, mais la magie reste. J'ai aussi regretté de n'avoir jamais les réponses de Gilbert aux nombreuses missives de sa fiancée.

Les aventures d'Anne sont pleines de joie et de tendresse, ce sont de vrais romans feel good avant l'heure. Cette jeune fille porte un regard d'amour et d'optimisme sur ses proches et sur la vie en général, elle permet aux autres de révéler le meilleur d'eux-mêmes. Malgré cela, ces histoires ne sont pas mièvres. Anne est une fille de son temps, qui cherche sa place dans une société qui évolue. Cette série est un gros coup de coeur dans son ensemble et je ne vais pas tarder à écouter la suite, Anne dans sa maison de rêve. Un grand merci à Netgalley et Voolume .

#Anneaudomainedespeupliers #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar.com/
Commenter  J’apprécie          110

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
L'histoire du Canada a été ajoutée au programme. Je dois donner demain une petite "conférencette" sur la guerre de 1812. C'est étrange de lire des histoires de ces guerres anciennes... ces choses qui ne pourront plus arriver. Je présume que personne d'entre nous n'aura jamais plus qu'un intérêt purement scolaire dans ces "batailles des temps passés". C'est impossible d'imaginer le Canada participant à une autre guerre. Jeje sens tellement soulagée que cette phase de l'histoire soit terminée.
Commenter  J’apprécie          71
Les Pringle forment une sorte de clan; ils se surveillent les uns les autres et se chamaillent passablement entre eux mais se serrent les coudes devant tout étranger. Je dois en arriver à la conclusion qu’il n’existe que deux types de personnes à Summerside… les Pringle et les autres.

Ma classe est pleine de Pringle et dans les veines d’un grand nombre d’autres élèves portant un autre nom coule du sang Pringle. Le chef de file semble être Jen Pringle, une jeune fille aux yeux verts qui ressemble à ce que Becky Sharp devait avoir l’air à quatorze ans. Je crois qu’elle est délibérément en train d’organiser une subtile campagne d’insubordination et d’irrespect avec laquelle il me sera difficile de composer. Elle a le don de faire des grimaces irrrésistiblement comiques et, lorsque j’entends une cascade de rires étouffés dans mon dos, je sais parfaitement bien ce qui en est la cause, même si je n’ai jamais réussi à la prendre sur le fait. Elle est douée aussi… la petite peste!
Commenter  J’apprécie          20
Lorsqu’elles arrivèrent à la route principale et aperçurent l’éclat d’un traîneau, entendirent le tintement des clochettes et les rires, toutes deux poussèrent un soupir involontaire. Il leur semblait qu’elles laissaient derrière elles un monde qui n’avait rien en commun avec celui vers lequel elles revenaient… un monde où le temps n’existait pas… un monde jeune d’une immortelle jeunesse… où les âmes communiaient ensemble sans avoir besoin de rien d’aussi trivial que les mots.
Commenter  J’apprécie          10
Je suis invitée à souper demain soir chez une dame de Summerside. Je sais que tu ne me croiras pas, Gilbert, quand je te dirai qu'elle s'appelle Tomgallon... Mlle Minerva Tomgallon. Tu diras que j'ai lu Dickens trop longtemps et trop tard.
Commenter  J’apprécie          30
On n'est jamais trop vieux pour rêver. Et les rêves ne vieillissent jamais.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Lucy Maud Montgomery (109) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lucy Maud  Montgomery
"Anne d'Avonlea" Livre vidéo. Non sous-titré. Non traduit.
autres livres classés : littérature canadienneVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (430) Voir plus




{* *} .._..