Dans un grand vent de fleurs

Ce livre lyrique et émouvant m'a beaucoup plu. Quel bel hommage rendu aux fleurs, aux cueilleurs de Grasse, qui , à la fin du 19ème siècle,contribuaient, par leur travail harassant à l'élaboration des parfums ! Quand on sait que de nos jours- et dès 1900, à la grande tristesse de Sorenza, l'héroïne- les parfums ne sont créés, pour la plupart ,qu'à partir de produits de synthèse, artificiels, ne nécessitant plus ces tonnes et ces tonnes de pétales recueillis précieusement...

Sorenza est un beau portrait de femme, austère et pure, mais aussi passionnée intérieurement, qui accepte les souffrances de l'amour.Les personnages de Lazarie et Honorade, hauts en couleur, font parler le midi de façon ensoleillée ,enjouée, et naïve aussi.

Et par-dessus tout, j'ai été sensible à l'amour très fort, très beau de Sorenza pour les fleurs.

Grasse, début du XXe siècle, une ville qui vit du jasmin, de la rose et de la fleur d'oranger. Toutes ces fleurs sont cultivées, cueillies puis emportées vers les "fabriques" qui en extrairont les senteurs que vont ensuite utiliser les grands parfumeurs parisiens que sont Houbigan, Coty et Patou. Intéressante cette plongée dans un savoir faire qui a disparu, les parfums maintenant sont juste des assemblages de composants chimiques....
Alors oui, bien sûr, le roman d'amour est un peu "à l'eau de rose" mais bon, nous sommes dans le monde du parfum non ? Et puis tout de même le personnage de Sorenza est une belle figure féminine.
Un bon livre de vacances....une chaise longue, un jardin embaumé par le parfum des fleurs d'été et ce joli roman d'un amour délicat entre un "prince parfumeur" et une "bergère des fleurs".

Une très belle histoire d'amour, romantique et douce. Lorsque Sorenza a rencontré Guillaume, elle n'avait jusqu'alors qu'un seul but, récupérer la Croix-de Lumière, un arpent de terre volé à ses parents, pour y cultiver le jasmin, promesse qu'elle tiendra, dut-elle y passer sa vie. Elle est pauvre, élevée par ses deux tantes, il est le fils Garlande, les célèbres parfumeurs. Entre eux rien n'est possible et pourtant...
Un roman d'amour comme je les aime, avec des personnages très attachants. Sans oublier la beauté de la région de Grasse, sublimée par les descriptions des champs de fleurs, à perte de vue.
Un très beau moment de lecture.

A force de dire "on dirait un roman Harlequin" je me suis enfin aperçue de mon imposture. Je n'ai jamais lu de roman Harlequin. J'ai décidé de mettre un terme à ma malhonnêteté intellectuelle en lisant un roman sinon Harlequin pour le moins à l'eau de rose. C'est ainsi qu'" un grand vent de fleurs" s'est tout naturellement imposé. Je dois aussi préciser que je l'ai choisi car il avait été adapté dans une saga télévisée, il y a fort longtemps dont j'avais suivi de loin en loin le dernier épisode tout en faisant du bricolage. J'avais trouvé cette heroïne sympa. Elle avait du caractère, elle ne rampait pas sous pretexte qu'elle était amoureuse de Monsieur... mais rien n'y a fait. J'ai essayé de sauter les longs passages pittoresques à la Marcel Pagnol ( un peu raté)sur les fleurs et Grasses...et ces conversations sans intérêt, j'ai du me résoudre à abandonner. En tous cas,, pour ce que j'ai lu, c'est pas gnan, gnan. Qu'est-ce qu'elle est froide et calculatrice.

Lu en Septembre 2020 mais commencé mi-Août 2020 !
Lecture lente. Phrases très longues et descriptives. (Je me rappelle de mon cours de français quand j'étais collégienne, on parla du livre Mme Bovary, de Gustave Flaubert, avec beaucoup trop de descriptions et pas très intéressant. Je pensais le contraire, j'avais adoré ce roman. Il faut que je le lise de nouveau pour faire la comparaison).
Pas beaucoup d'actions ni de descriptions de sentiments.
Je n'ai pas du tout accroché à ce livre, il m'a fallu du temps avant de le finir.

Livre découpé en 5 parties :
- 1895-1900 constitué de sept chapitres. le premier décrit Sorenza, le personnage principal. le second détaille Guillaume Garlande, un personnage important tout au long du livre.
- 1908 - 1910 avec cinq chapitres
- 1914 - 1918 avec un seul chapitre
- 1932 - 1935 avec quatre chapitres
- 1991 : plus comme un épilogue qu'une partie réelle.

Le lecteur découvre l'univers de Grasse et des fleurs, il suit l'évolution de Sorenza. Cette dernière a un objectif en tête et tentera de le réussir. Elle ne se laissera pas emportée par ses sentiments, qui ne sont pas du tout décrit. Elle reste discrète sur ses pensées et envies.
Elle rencontre Lazarie et Honorade qui l'élèveront. Ces deux commères peupleront le livre et leurs commérages détendent la lecture, ils font sourire.
Sorenza aura eu deux enfants de pères différents. Aucun de ces quatre personnages ne sera au courant de sa généalogie. Sorenza ne leur dira pas.


Dans la réalité de notre XIX°, beaucoup de personnes pensent que les filles sont "faciles", connaissent le rapport sexuel très jeune mais dans ce livre ainsi qu'un autre que j'ai lu récemment parlant de la même époque (Les hauts de Bellecoste de Christian Laborie), les filles au début du XX° ont des rapports sexuels avec "le premier venu".