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Le Cycle d'Elric tome 2 sur 11
EAN : 9782266155601
256 pages
Pocket (27/10/2005)
3.48/5   267 notes
Résumé :
Elric s'est égaré dans le Désert des Soupirs ; il a franchi les sables où s'abîment les voyageurs ; le voici à Quarzhasaat, la ville engloutie par la marée des dunes, où nulle caravane n'a jamais abouti. Trop tard peut-être : Elric délire, Elric agonise. Où est l'élixir qui lui rendra ses forces ? Et s'il boit l'élixir, où trouver l'antidote ? Finalement il accepte un pacte : en trois semaines, il va quérir la Perle au Coeur du Monde. Et le voilà parti pour l'Oasis ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
3,48

sur 267 notes
Elric s'est égaré dans le Désert des Soupirs ; il a franchi les sables où s'abîment les voyageurs ; le voici à Quarzhasaat, la ville engloutie par la marée des dunes, où nulle caravane n'a jamais abouti.
Un quatrième de couverture prophétique. Égaré, soupirs, abîmer, engloutie : ces quatre mots caractérisent à merveille ce récit catastrophique, grotesque, pédantesque…
Je me suis paumé dans cette histoire sans queue ni tête, où des monstres sortis des pires cauchemars de Bruegel vous sautent dessus à toutes les pages. Quand ils ne viennent pas vous taquiner, vous vous enlisez dans un verbiage philosophique et suffisant tenu par un Elric complètement shooté… C'est poussif, poseur, fastidieux, affligeant… J'arrête là.
Quelle déception quand même. J'attendais beaucoup du cycle d'Elric. le premier tome m'avait beaucoup plu, et cette saga promettait d'être flamboyante… Tu parles d'une flamboyance ! Je n'ai vu que grisaille et mortel ennui…
Du coup, continuer me paraît très risqué…
Certainement mon billet le plus court…
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"La Forteresse de la Perle" est le deuxième tome des aventures d'Elric mais il fut écrit ultérieurement au cycle originel par Moorcock (j'entends par là l'ensemble des ouvrages parus dans les années 60-70, bien que ces termes pourraient avoir une définition plus restreinte), en 1989, au même titre que "la Revanche de la Rose" (1991).

Elric a décidé de voyager, laissant le trône de Melniboné à Yrkoon, son ambitieux cousin. Il abandonne aussi Cymoril, sa bien-aimée, lui promettant de revenir au bout d'une année. Il est en quête de lui-même et d'un monde où la justice serait une réalité. Ayant poussé plus loin que les Jeunes Royaumes, il s'est aventuré dans le Désert des Soupirs, qu'il ne connait pas. Bientôt affaibli par le manque de vivres et des remèdes indispensables à sa survie, il finit néanmoins par rejoindre l'antique cité de Quarzhasaat, qui était, autrefois, à la tête d'un empire rival de celui de Melniboné. Là un noble sans scrupules lui propose un ignoble marché, dont l'enjeu est la Perle au Coeur du Monde...

J'ai beaucoup apprécié les premiers chapitres de ce roman (en gros jusqu'à ce qu'Elric arrive à l'oasis Fleur d'Argent) : l'ambiance orientale, un effort certain d'écriture, notamment dans les dialogues (hélas mis à mal par une traduction au rabais, du genre "Elric était insincère dans ses déclarations")...Et puis on sent l'effort de Moorcock pour donner davantage d'épaisseur à son héros fétiche. Par contre j'attendais beaucoup (trop ?) des pérégrinations d'Elric au pays des Songes (ou se situe la Forteresse de la Perle) mais une certaine paresse dans les descriptions (qui auraient franchement pu avoir une autre gueule vu le contexte), des embûches vite expédiées, bref des aventures "en solde" ont fait naître une certaine frustration. Heureusement que Moorcock nous gratifie d'un personnage féminin assez marquant (Oone, la voleuse de songes), à la fois alter ego et antithèse d'Elric.

Je ne peux d'ailleurs m'empêcher de songer, même si je n'ai pas souvenir d'en avoir vu beaucoup dans les autres romans ou nouvelles d'Elric, que l'auteur s'en sert pour affirmer ses convictions féministes. Il ne faut jamais oublier que l'albinos est un enfant du swinging London. Ainsi, bien que cela soit léger et qu'il ne faille pas voir dans ce roman davantage qu'un divertissement, la guerre, le colonialisme et le racisme sont explicitement ou implicitement dénoncés, parfois de façon un peu naïve, mais à l'évidence sincère.

Au final, un Elric plustôt sympathique, pas le meilleur mais il se laisse lire. Pour terminer quelqu'un peut-il m'indiquer, SVP, s'il existe une traduction CORRECTE d'Elric, parce que là franchement...

PS : les ultimes lignes nous ménagent une sacré révélation, je ne sais si elle fut exploitée ultérieurement par Moorcock.

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Je poursuis ma lecture du cycle d'Elric avec "la forteresse de la perle" qui est le 2ème dans l'ordre chronologique des aventures du prince albinos mais un des derniers à avoir été écrit.
A la fin du 1er tome, on quittait un Elric sur le départ, décidé à découvrir le monde, au désespoir de Cymoril, sa dulcinée, laissant le trône au perfide Yyrkoon. Son périple le mène à Quarzhasaat, décadente cité des sables, où il sera amené à mener une quête singulière dans le monde des songes.

Le temps de quelques pages pour se réhabituer au style si particulier de l'auteur et on est accroché par un récit qui démarre sur les chapeaux de roue. Pas de présentation ni de fastidieuse mise en place, les enjeux sont vite posés, on entre dans le vif du sujet très rapidement.
Le récit prendra par la suite un tempo plus calme mais néanmoins accrocheur. Si son périple dans le monde des songes revêt un aspect un peu mécanique (Elric et Oone traversent un pays du monde des songes puis parviennent à un passage vers un autre pays de ce monde, etc...), le récit n'en est pour autant jamais ennuyeux, réservant des rencontres étonnantes, des péripéties en grand nombre et permettant à Moorcock de nous plonger dans la psyché d'Elric.
Cet univers onirique permet à l'auteur de faire preuve de son talent d'écriture et d'évocation sur un registre poétique, épique et philosophique qui lui sied à merveille.

"La forteresse de la perle" a beau être un cran en dessous du fabuleux "Elric des dragons", il reste un récit très réussi, qu'on lit avec un immense plaisir, et qui renouvelle l'envie de poursuivre le cycle.
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L'empereur Elric a laissé le trône à son cousin pour parcourir le monde une année, à l'issue de laquelle il décidera s'il reprend sa place ou non. Ses pas l'entraînent dans l'ancienne cité de Quarzhasaat. Empoisonné par un notable local, il ne recevra l'antidote qu'à condition de retrouver une perle légendaire, ce qui l'amène à visiter le pays des rêves.

Si les premiers chapitres étaient agréables, le reste m'a moins enchanté : j'ai un peu de mal avec les univers oniriques où on ne comprend pas grand chose à ce qui se passe et dans lequel les règles changent tout le temps. Elric fait pâle figure, même pour un albinos : il tombe dans tous les pièges qu'on lui tend et il faut toujours quelqu'un pour le remettre dans le droit chemin. Sa contribution dans la quête se borne à quelques coups d'épée de temps en temps.

On m'avait prévenu que les tomes étaient très inégaux. Il faut bien reconnaître que dans celui-ci, on s'ennuie un peu.
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Emprunt de grandes philosophies, Moorcock nous entraîne cette fois-ci dans le plus pure imaginaire où son héros albinos et malade va devoir se dépasser pour en revenir sain et sauf.

De ce voyage initiatique, Elric en tire de nombreux concepts forgeant un peu plus son esprit, l'ouvrant vers d'autres horizons et par la même occasion, le tiraillant en tous sens puisque sa nature même est de servir le Chaos.

Toujours écrit de manière très poétique et d'une écriture assez lourde, le roman, encore une fois relativement court, nous plonge dans un univers à part, complètement différent du premier tome. Les peuples orientaux sont à l'honneur ici. Rapidement, la force est mise de côté pour un mal plus machiavélique encore : la sournoiserie.

Mais la nature même d'Elric n'attend que d'être libérée pour s'adonner à la plus violente des vengeances. Sans non plus d'effusion de sang et de longues descriptions horrifiques, Moorcock décrit son héros torturé comme un barbare qui, s'il ne prend pas plaisir à tuer, ne s'en prive pas non plus, afin d'alimenter son épée maléfique.

Sans être très inquiet de ce qui peut arriver à l'Empereur albinos durant son périple, on se concentre sur les différents préceptes spirituels lancés tout du long, permettant ainsi à Elric d'évoluer un tant soit peu avant son retour dans sa cité.

Si le livre tient sa part de description de lieux ou de personnages, le récit reste dynamique, rebondissant sans cesse mais sans être complètement épique, mis à part sur sa toute fin, où l'on sent tout de même un Moorcock désireux d'en terminer au plus vite pour mieux passer à la suite.

S'il est quelque chose d'assez agaçant à retenir de cette lecture, c'est le nombre incroyable d'utilisation de l'expression « un pli lui barra le front » qui finit par lasser et semble nous avertir que l'auteur commence à tourner en rond. Il faut avouer que l'histoire se déroule toujours de la même manière sans pour autant blaser et laissant la place à ces divers rebondissements.

Certainement moins séduit que sur le premier tome, j'ai pris quand même beaucoup de plaisir à retrouver ce héros atypique que je compte bien suivre dans les 7 récits me restant à parcourir.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
14 juin 2011
La Forteresse de la Perle est un roman d'aventures exotiques très divertissantes conclues par un passage moraliste assez surprenant de la part de l'empereur de Melniboné, à ce stade de la vie d'Elric. Un premier pas pour s'affranchir un peu plus du Chaos.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Ils s'arrêtèrent en un point où un minuscule bouquet de cactus rompait l'uniformité du sable. Le vieux nomade sortit son long couteau et trancha les plantes presque au ras de leurs racines, puis il les pela d'une main experte et tendit à ses amis ces juteuses friandises.
" Ici coulait jadis une rivière, dit-il, dont la mémoire subsiste dans les profondeurs du sol. Le cactus se souvient. "
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[Elric] Pour une personne qui vient si récemment de me vanter la supériorité des mots sur l'épée, vous me semblez parfaitement à l'aise, madame, une lame à la main.
[Oone] Il n'est pas mauvais d'avoir l'expérience des deux avant de faire son choix, dit-elle. (Elle expédia un autre de leurs assaillants.) Et je dois admettre, Prince Elric, qu'il est des circonstances où une longueur de bon acier l'emporte sur une phrase bien tournée.
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Il est fréquent que le soleil soit absent de ces mondes surnaturels car ils n'obéissent à aucune des lois qui nous sont familières. Indifféremment plats, hémisphériques, ovales ou annulaires, voire en forme de cube, ils n'existent qu'en tant que satellites de ces royaumes que nous nommons "réels" et par conséquent ne dépendent pour leur ordonnance d'aucun système, qu'il soit solaire, lunaire ou planétaire, mais des exigences - spirituelles, imaginaires, philosophiques, et ainsi de suite - de mondes qui, eux, requièrent un soleil pour les chauffer, une lune pour mettre leurs marées en branle. Il est même une théorie qui voit dans nos mondes les satellites alors que ces plans surnaturels seraient les berceaux de nos réalités.
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Oone, la voleuse de songes, s'était attardé à l'oasis plus longtemps que nécessaire et hésitait à la quitter pour vaquer à ses propres affaires : elle apprit sans plaisir la vengeance d'Elric. Elle en fut même attristée, car elle avait espéré que les choses suivraient un autre cours.
-Il sert le Chaos comme je sers la Loi, se murmura-t-telle. Et qui peut dire lequel de nous deux est en pire esclavage ?
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L'absence d'intérêt de ces gens pour le reste du monde et pour ces citoyens était telle que le Seigneur Gho Fhazzi, ayant décidé qui était Elric, ce qu'il était, bornait là sa curiosité. L'albinos médita sur l'aptitude de l'esprit humain à se forger des fantasmes puis à n'en plus démordre.
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Le grand retour d'une figure mythique de la dark fantasy !
La saga tragique d'Elric se poursuit dans ce nouvel épisode marqué par l'arrivée d'un dessinateur exceptionnel, Valentin Sécher, qui prend désormais les rênes de la mise en scène graphique. Une interprétation visuelle magistrale pour entamer un second cycle de quatre volumes, toujours respectueusement adapté – avec quelques aménagements – de l'oeuvre culte de Michael Moorcock avec la bénédiction de celui-ci. Plébiscitée par le public et la critique, LA référence de la bande dessinée de fantasy !
Découvrez Elric Tome 5 par Julien Blondel, Jean-Luc Cano et Valentin Sécher : https://www.glenat.com/24x32-glenat-bd/elric-tome-05-9782344057230
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