Dès le début, on apprend que l'amoureux de Grace est toujours vivant. Une seule question nous obsède alors : Parviendront-ils à se retrouver????? Ce tome-ci se lit en 1 seule journée tant nous avons hâte de connaître la fin de cette merveilleuse saga. À lire absoluemnt!
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Eh bien voilà ! C'est fini ! Ce troisième volet ne m'a pas déçu. C'est dommage qu'il n'y ait pas de 4ème tome. On s'attache vraiment à tous les personnages. Je garderai un très bon souvenir de ces lectures.
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le troisieme tome est comme les 2 autres, tres interessant... je vous conseille de les lire.
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Il y en a de toutes les sortes dans ma région d’origine ; des esclaves, des employés de maison, des affranchis... Et, effectivement, quelques-uns peuvent avoir l’air brave. Mais quel que soit leur statut, ils ne sont pas comme nous. Us peuvent bien faire semblant - et, d’ailleurs, le nègre est un expert en imitation - mais sous leur apparence civilisée, au bout du compte, c’est toujours le sang chaud du sauvage qui coule et continuera de couler, que vous le vouliez ou non.
Tous s’accommodaient très bien du silence de la forêt, seulement rompu par le vent et le passage des animaux, les laissant plongés dans leurs pensées.
Souvent, il s’écoulait une journée entière sans que soit prononcé plus d’un mot par-ci par-là ; l’essentiel de leurs échanges passait par les gestes, les sourires et les regards.
Je ne sais pas combien d’entre vous ont déjà fréquenté des nègres, messieurs, mais je peux attester de la nature basse et vile qui les caractérise pour la plupart. Une poignée d’entre eux sont bons et loyaux. Mais, hormis
ces quelques exceptions, ils ne pourront jamais contribuer à la société comme les Européens. Je dirais même plus, si on leur accorde la liberté, ils ne pourront que nous tirer tous vers le bas.
Mais bizarrement, sa fatigue s'était envolée. En fait, elle se sentait comme grisée. C'est parce que nous allons tous bien, se dit-elle. Nous allons bien, nous avons bien mangé, nous avons un toit et j'ai un travail. Ils y étaient arrivés ; ils étaient là. d'Irlande en Amérique, de l'Atlantique jusqu'au Pacifique...Ils étaient allés aussi loin qu'ils le pouvaient ; il n'y avait plus d'autre endroit où aller.
La plupart des esclaves ne souhaitent pas être affranchis. Ils sont logés, nourris et blanchis ; on leur donne du travail jusqu’à ce qu’ils soient trop vieux, et alors on veille sur eux jusqu’à la fin de leurs jours. Ils ont leurs familles, leurs propres communautés, et la plupart des maîtres ne sont pas les ogres dépeints par les abolitionnistes du Nord, qui d’ailleurs, pour la plus grande majorité d’entre eux, n’ont pas d’intérêt direct à favoriser le progrès des nègres, hormis des considérations
politiques.