Les dents de l'amour

Jody est une fille sympa, qui mène une vie banale dans la bouillonnante ville de San Francisco. Pourtant, un soir, un évènement aussi soudain qu'inexplicable se produit. Elle est transformée en vampire par un être mystérieux. Tommy, quant à lui, vient d'arriver sur la côte ouest pour y trouver l'inspiration et devenir romancier. La rencontre des deux jeunes gens va s'avérer fructueuse. Ils vont tenter de mener une vie à peut près normale malgré l'inquiétante présence du Créateur de Josy, un vampire qui s'emmerde. Car comme disait Woody Allen, l'éternité c'est long, surtout vers la fin…

J'aime beaucoup Christopher Moore, il est drôle, a toujours des idées originales, revisite la vie de Jésus façon Monty Python dans L'Agneau, le mythe de la Mort dans Un sale boulot. Les Dents de l'amour (Bloodsucking friends) n'est pas un énième roman convenu sur les Suceurs de sang, il est enlevé, plein d'humour, un peu dans la veine (jugulaire) de la Vierge de glace de Marc Behm. Et en bonus, il y a San Francisco, la ville de Hammett et des vieux de la vieille de la Beat Generation, hantée par un Immortel et un flamboyant roi des clochards, surnommé l'Empereur.

Fraîchement débarqué à San Francisco pour y devenir écrivain, Tommy commence par travailler de nuit dans un supermarché et par tomber amoureux de Jody. Cette dernière est elle-même devenue vampire depuis peu, mordue par Elijah Ben Sapir qui, manifestement, a décidé de tout faire pour rendre sa nouvelle condition particulièrement difficile. Tommy, avec l'aide de ses collègues du supermarché et de l'empereur de San Francisco (un clochard) et ses hommes (ses deux chiens), partent alors en chasse contre le vampire…
Avant la Mort (Un sale boulot), les zombies (Le sot de l'ange) et Godzilla (Le lézard lubrique de Melancholy Cove), Christopher MOORE revisite le mythe du vampire dans Les dents de l'amour. Fidèle à ses habitudes, il le fait par le biais d'une galerie de personnages hauts en couleur et un ton totalement décalé, masquant l'air de rien une peinture de la vie moderne dans les villes américaines.
Comme avec les oeuvres précédemment chroniquées, le résultat est une lecture facile, rapide et drôle dont les amateurs d'humour déjanté raffoleront.

Le mythe du vampire dynamité par l'incomparable Christopher Moore…
Tommy, fraîchement débarqué de son Midwest natal, a pour seul objectif de devenir Jack Kerouac à la place de Jack Kerouac. San Francisco, ses mythes, ses écrivains !
Mais sa route va croiser celle de Jody, vampirisée par Elie Ben Sapir, vieux vampire de huit siècles qui commençait à trouver le temps long dans son cercueil de titane dans le fond de cale de son yacht. Pour une histoire d'amour pas banale et une chasse aux vampires pour le moins orthodoxe.
Un roman moins percutant que le Lézard lubrique de Melancholy Cove (2002), le Secret du chant des baleines (2006), ou La Vestale à paillettes d'Alualu (2000). Mais sa lecture fait sourire et fait tout de même passer un bon moment !

Après " Les âmes vagabondes" cette fois c'est l'histoire d'amour improbable (on n'en sort pas!) entre une jeune néo-vampire et un provincial venu à San Francisco pour être le prochain Kérouac!
Christopher Moore s'est fait une spécialité : passer à la moulinette les grands mythes littéraires et cinématographiques.
Après Godzilla (le lézard lubrique de Mélancholy Cove), les zombies (le sot de l'ange), la mort (un sale boulot), il s'attaque cette fois aux vampires à notre plus grande joie. C'est fou, déjanté et totalement amoral mais qu'est-ce que c'est bon!! Un vrai plaisir.

Roman qui se lit facilement et qui détend.
L'histoire est originale en mêlant fantastique & romantique revisité en mode loufoque, mais elle manque malheureusement de relief selon moi, tout comme les personnages manquent de profondeur.

Le tout est sympathique, mais sans prendre de gros risques. On le lit facilement, avec quelques scènes et dialogues efficaces et drôles mais au final on passe à un autre livre sans vraiment s'en rappeler.
Je dois avouer que je me suis un peu ennuyée en le lisant…