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Alix tome 21 sur 41
EAN : 9782205045307
48 pages
Dargaud (04/05/1998)
3.29/5   49 notes
Résumé :
Envoyés en mission d'information dans le fort d'Altum Rhenum, dans l'extrême Nord de l'Empire Romain, Alix et Enak trouvent le fort en pleine effervescence. Une mystérieuse expédition se prépare. Poussé par le marchand Falcalus, le tribun Tullius Carbo va emmener une expédition sur la mer Baltique pour récolter de l 'ambre. Mais les Barbares guettent et leur tendent des embuscades meurtrières, l'expédition se termine en tragédie, et seuls nos héros et quelques homme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
On ne présente plus la célèbre série antiquisante du grand Jacques Martin commencée en 1948 (et oui, ça ne nous rajeunit pas !), dédiée aux aventures d’Alix, l’intrépide gaulois, et d’Enak, son fidèle compagnon égyptien, qui se déroulent aux temps des guerres civiles romaines au Ier siècle avant Jésus-Christ… Les dessins old school en ligne claire sont précis et minutieux, nous offrant des reconstitutions nettes et souvent somptueuses de l’Antiquité. Mais ces dessins ont aussi les défauts de leurs qualités : au-delà d’un tout petit cercle de personnages c’est la guerre des clones, et c’est tellement old school qu’on peut aussi tomber dans la Vieille France avec la faible place dévolue aux femmes (parfois sinon souvent dessinées comme des hommes avec une poitrine). C’est là qu’on mesure la différence de génération entre Jacques Martin et son héritier Gilles Chaillet, qui n’a eu de cesse d’étoffer sa galerie de troches et qui savait mieux croquer la gent féminine. Et j’ai toujours été surpris qu’un auteur aussi minutieux quant à sa documentation s’adonne aux Images d’Epinal des pepla hollywoodiens (genre les esclaves galériens qui n’ont jamais existé, les sacrifices humains phéniciens qui n’ont jamais existé, la reine Cléopâtre qui était macédonienne et pas égyptienne… mais on n’en reparlera dans les tomes concernés ^^).
On notera aussi que la série n’a jamais pu exploiter ou développer son background, ce qui n’est pas absolument pas gênant initialement pour une série d’aventures historiques, mais on n’a jamais pu passer le cap du serial pour concocter un vrai bon feuilleton. Du coup les 10 premiers épisodes sont excellents, mais ensuite c’est en dents-de-scie… avant une édulcoration un peu enfantine à la fin des années 1990, concomitante du développement et de la diffusion d’une adaptation animée de bien faible voire médiocre qualité, il faut bien l’avouer !


"Les Barbares" constituent le 21e tome de la série, 2 opus où Jacques Martin passe partiellement la main, en étant ici assisté aux dessins par Rafael Moralès et Marc Henniquiau (dont les différences avec leur mentor ne se voient que lors des gros plans). Et force est de constater qu’il s’agit d’un tome très moyen, pour ne pas dire assez brouillon.

Alix et Enak sont envoyés par César en mission d’observation à la forteresse d’Altus Rhenus entre Gaule et Germanie. Mais le Divin Jules fait un rêve prémonitoire dans lequel ils les voient en danger, et envoie le centurion Galva, promu au grade de général pour l’occasion, se porter à leur secours. Mais tandis que nos héros sont obligés d’accompagner l’ambitieux et vulgaire tribun Tullius Carbo dans sa campagne vers l’embouchure du Rhin pour découvrir fortune et gloire en s’emparant des îles de l’ambre (il faudra attendre les expéditions du siècle suivant pour s’apercevoir que l’ambre se trouve sur c’est les rivages de la Mer Baltique et non ceux de la Mer du Nord), Galva s’attarde en chemin pour goûter aux bonnes chaires gauloises… (La manière dont on met en parallèle leurs voyages est d’ailleurs assez maladroite…)

Tout est donc centré sur un homme qui veut égaler César, Pompée et le défunt Crassus en devenant un Alexandre septentrional. Et c’est là que les choses se gâtent… Entre le tribun butor et borné qui n’a d’autre dieux que lui-même et son acolyte bossu et alcoolique qui n’arrête pas de jeter des regardes torves, c’est la foire aux vilains de pacotille, genre Jaffar et Iago dans l’"Aladin" de Disney… (Soupir.) Est-ce voulu pour partir à la reconquête du jeune public ? Dans ce cas c’est raté, car les gags gamins sont assez désagréables :

On est quand même à des années-lumière du flamboyant Arbacès des premiers tomes… VDM

On aurait pu avoir un remake de "L’Homme qui voulut être roi", avec notre apprenti Alexandre qui glisse vers la folie des grandeurs avant d’être confronté aux conséquences de son hybris (comme dans "Iorix le Grand") ou une réflexion sur les chocs de civilisation entre les deux barbares du début qui préfèrent la mort au déshonneur et les deux barbares de la fin qui tentent de faire le pont entre Romains et Germains… oui mais non
Avec la retraite de Rhénanie, qui s’inspire peu ou prou de la retraite de Russie, l’histoire devient plus intéressante avec les éléments qui s’acharnent sur les rescapés, harcelés comme il se doit par des indigènes germains qui vont jusqu’à se lancer dans une opération Bérézina…


Alors oui les dessins restent plaisants (même si on identifie immédiatement les plan ou les cases ou les nouveaux venus sont en roue libre : les graphismes plus vifs et modernes, mais moins précis et moins détaillés), mais les belles images d’Altus Rhenus, de la vallée du Rhin et des plages de la mer du Nord ne suffisent pas à faire oublier toutes les déficiences du scénario voire de la narration. De plus la couverture est assez mensongère car des affrontements entres Romains et Germains et de poursuites en char il n’y aura point !


En résumé un épisode très moyen, vite lu et vite oublié. Je ne sais pas si c’est très bien ainsi ou si c’est très triste pour la saga Alix… (oui je sais je suis sévère, mais les 10 premiers épisodes sont tellement meilleurs que celui-ci !)
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Vingt-et-unième épisode de la série Alix crée par Jacques Martin.
Cette fois-ci, c'est aux frontières Nord de l'empire romain que nous emmène cette aventure. Mandatés par Jules César, Alix et Enak se rendent à Altus Rhenus pour le décrire et le dessiner puisque Enak s'est découvert un véritable talent de dessinateur.
Ils vont rencontrer le commandant du fort, le tribun Tullius Carbo, qui se révèle bien plus ambitieux que César et son entourage ne l'imaginaient.
Evidemment quand Tullius Carbo va se décider à partir en expédition vers le nord via la voie maritime en descendant le Rhin, nos deux héros vont l'accompagner.
Une fois de plus un épisode qui est aussi une invitation au voyage. Nous irons jusque dans des contrées barbares, le long de la mer Baltique, et Alix et Enak auront fort à faire pour contrer les ambitions de ce tribun un rien mégalomane.



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Jacques Martin et Rafael Moralès se sont associés pour commettre à deux mains, ce vingt-et-unième album de la série Alix : Les barbares. Alix et Enak se retrouvent en Gaule pour une obscure mission d'inspection dans une forteresse commandée par un personnage aux bien sombres motivations.

Le scénario est assez léger, pour ne pas dire inconsistant. Celui-ci semble promettre des événements intéressants… qui n'auront pas lieu ! de nombreux raccourcis sont pris pour aider une intrigue qui semble avoir cruellement besoin d'un coup de pouce. Presque tout ici est décevant, tant il est difficile d'entrer dans le scénario. La première partie, consacrée à l'enquête des deux jeunes hommes reste la moins inintéressante.

Autre fait assez curieux, les exactions, l'ivresse, la sexualité, les viols, le suicide sans oublier les massacres tiennent ici une place assez importante. C'est assez gênant de voir tous ces thèmes mis ainsi en avant, alors que par le passé, ceux-ci étaient plutôt passés au second plan, suggérés et jamais ainsi réunis.

Les modifications apportées aux dessins n'arrangent pas les choses. Il y a ici comme une hésitation entre un style neuf et un respect des canons habituels. Les planches de la fin (et celles consacrées au fort) méritent toutefois que l'on s'y attarde quelque temps.

Les barbares est donc une déception plutôt amère. Peut-être s'agit-il ici d'un signe d'essoufflement ou de difficultés à séduire un nouveau lectorat tout en contentant les ancien(ne)s.
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Ouh la la ! Je me demandais pourquoi j'avais arrêté d'acheter les BD d'Alix. En relisant ce 21ème épisode (et dernier en ma possession), je viens de comprendre. Le changement de dessinateur, Jacques Martin laissant la place à Rafael Moralès, a grandement influé sur les dessins que je trouve plus grossiers. Mais surtout, les dialogues et les situations sont orientés pour plaire à un public très enfantin avec des gags (?) idiots (le grand tribun montrant ses fesses, brimade d'Alix et d'Enak devant toute la légion en leur fournissant des tenues qui ne sont pas à leurs tailles).

Il faut quand même présenter l'histoire. Alix et Enak, qui s'est découvert des talents de dessinateur (il va enfin servir à quelque chose !), sont envoyés par César à la forteresse romaine d'Altus Rhenus pour en faire des croquis. Cette forteresse située sur le Rhin entre Gaule et Germanie est administrée par un grand tribun grossier. Ce dernier a des rêves de grandeur et monte une expédition jusqu'au delta du Rhin dans la mer du Nord pour accéder aux sources de l'ambre et devenir riche. Pour cela il s'est acoquiné avec un marchand borgne, bossu, et aussi ivrogne et grossier que lui. Leurs comportements brutaux leur aliènent les habitants des rives du Rhin. Parallèlement, César, qui a eu un rêve prémonitoire sur les dangers courus par Alix et Enak, envoie une expédition commandée par Galva. Celui-ci, plutôt que de s'activer, traîne en Gaule en goûtant aux charmes féminins des habitantes.
Notons au passage que César était en froid avec Alix à la fin de l'album précédent "Ô Alexandrie" et qu'ici il prend au sérieux un rêve prémonitoire le concernant et envoie une légion à son secours !
Au final, un album très moyen dont le style très enfantin m'a incité à ne pas lire les épisodes suivants.
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J'ai fait connaissance avec ALIX, j'avais 8 ou 9 ans dans une édition originale qui trainait dans un grenier, avec ô surprise deux pages quadri et deux pages noir & blanc et ce pour tout l'album. 
J'ai découvert une histoire passionnante avec des personnages plus vrais que tout ceux que j'avais pu connaître dans d'autres BD et j'ai été complètement fasciné. le trait réaliste de Jacques MARTIN, le scénario tellement cohérent et ancré dans la grande Histoire ont fait que je suis tombé dedans immédiatement. Et ce, malgré les textes un peu longs à lire à cet âge et surtout à cette époque bénie où les censeurs des publications pour la jeunesse, mesuraient la grandeur de chaque bulle pour savoir si la proportion avec le dessin était suffisante pour des enfants (sans compter leur oeil averti sur un dessin convenable !). 
Je suis toujours fan et encore davantage depuis le jour où j'ai rencontré ce Grand Maître de la BD à une dédicace des “Barbares” (avec Rafael Moralès), quand je lui ai tendu mon exemplaire original il m'a regardé avec un sourire ému en me disant : “Gardez le bien, on n'en trouve plus comme ça maintenant” avant de me le dédicacer en s'excusant de ne plus bien voir et de ne pouvoir me faire selon lui qu'une esquisse.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- Pourquoi t’es-tu attaché à cet Alix qui n’a pas d’ambition à Rome ?… Sépare-toi de lui, isole-le, je te paierai un gros prix pour cela.
- Tullius Carbo, tu es encore plus abominable que je ne l’imaginais ! Laisse-moi tranquille !
- Bah ! Après tout peut-être n’es-tu fait que pour être second, pour marcher dans l’ombre de quelqu’un !
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[Tullius Carbo] Les dieux ! Je t’en ficherai des dieux ! Un seul protège ces énergumènes, le dieu César, et cela suffit à pour leur attirer la sympathie des officiers alors que ces deux godelureaux ne savent sûrement pas faire marcher une troupe de soldats ! Tu sais, Simones, seuls la puissance et l’argent comptent ; c’est pourquoi il me faut l’ambre des barbares, des sacs d’ambre qui me rendront, à Rome, le plus riche des citoyens.
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- Mais c’est quoi l’ambre ?
- Ça. C’est un morceau que m’a rapporté Falcatus. Il propage une lumière dorée et vaut, à lui seul, une très grosse somme. Des plages de Septentrion je compte rapporter une quantité de ces larmes divines.
- Pour toi tout seul, ou pour le bien de Rome ?…
- Hé ! Le mien fera le bonheur de la cité comme la richesse de Crassus a fait la prospérité du peuple.
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Arrivés plus bas, les deux garçons surprennent des légionnaires déterminés, qui, sans ménagement, emballent les corps mutilés pour les immerger dans le eaux du fleuves.
- Ne restez pas là, jeunes gens ; votre compassion ne sert malheureusement plus à rien… Ce qui vient de se passer est monnaie courant à Altus Rhenus. Pour vivre et survivre ici, il faut avoir une tête de bois et un cœur de fer !
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- ... Hum ! Tu ne m'aimes pas, n'est-ce pas mon garçon ?!... Pourquoi t'es-tu attaché à cet Alix qui n'a pas d'ambition à Rome ?... Sépare-toi de lui, isole-le, je te paierai un gros prix pour cela.
- Tullius Carbo, tu es encore plus abominable que je ne l'imaginais ! Laisse-moi tranquille !
- Bah ! Après tout peut-être n'es tu fait que pour être second, pour marcher dans l'ombre de quelqu'un !
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