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EAN : 9782846814010
53 pages
Les Solitaires Intempestifs (01/10/2013)
4.15/5   17 notes
Résumé :
S’imaginer encore un peu
Presque éternel
Presque immortel
Juste avant de se dire adieu
Ça va tomber par où ça penche
La fin du monde est pour dimanche

Si la fin du monde est pour dimanche‚ à quel jour finit l’enfance‚ à quel jour commence l’âge adulte ? Et à propos‚ j’en suis où‚ moi ? Jeudi ? Vendredi ?

Création en avril 2013 à la Coursive, Scène Nationale de la Rochelle, dans la mise en scène de Be... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'aime beaucoup cette édition « Les solitaires intempestifs » de par leur publication. En voici un qui, je n'en doute pas, donnera envie : La fin du monde est pour dimanche, par François MOREL.

De toutes petites histoires de deux pages, mais tellement amusantes et pertinentes, qu'on aimerait qu'il y en ait d'autres. Je sais je me répète, mais c'est encore une fois tellement vrai.

Pour vous donner un idée : « Avant-Propos »
Rendons à César ce qui est à Benjamin Guillard. C'est lui le metteur en scène qui est allé fouiller dans mes tiroirs, dans mes malles, dans mes armoires pour débusquer ces textes que j'ai écrits depuis des années et qui allaient faire l'objet du spectacle que vous vous apprêtez à lire. Certains avaient été rédigés pour la radio, d'autres sans but. Ils devaient tous avoir en commun de ne pas coller à l'actualité, de parler de la vie qui va, du temps qui passe, du jour qui tombe…
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Pour prolonger le plaisir de lire du Morel pour ceux qui n'ont pas la chance de le voir en chair et en os, sachez qu'est publié aux solitaires intempestifs, "La Fin du Monde est pour dimanche" (tiens encore un titre de spectacle avec Dimanche dans le titre) : autrement dit, un spectacle, très personnel, sur le temps qui passe, l'amour, la mort.

Morel y imagine la durée de sa vie comme celle d'une semaine. Il en serait au vendredi, et son adieu est pour bientôt : "Ça va tomber par où ça penche / La fin du monde est pour dimanche."

Tour à tour facétieux, lunaire, poétique, il dessine un personnage dense et léger qui fait penser à du Raymond Devos d'aujourd'hui, mais qui n'est autre que du François Morel, et ca c'est qui ( c'est ça que je vous dis, ca vous rappelle rien? :o)) est si précieux et si utile à notre pays.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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En 2013, j'ai eu la chance de voir François Morel seul en scène dans « La Fin du Monde est pour dimanche », dans une mise en scène de Benjamin Guillard.
François Morel est un comédien, poète et chroniqueur que j'apprécie. Pour ce spectacle, il a réuni des textes écrit d'abord pour la radio qu'il interprète comme un narrateur-acteur avec énormément de talent.

A chaque séquence, il évoque avec humour le temps qui passe parce que lui aussi vieillit, comme tout le monde. Et ce n'est pas pour rien qu'il y a un jour dans le titre et pas n'importe lequel, le dimanche, celui qui représente la fin de la semaine ou la fin de la vie ou la fin du monde?
On assiste à une farandole de situations diverses et variées avec des personnages qui viennent partager avec nous leurs rêves, leurs folies, leurs angoisses et leurs petits bonheurs : un vieil homme et son petit-fils devant un lever de soleil, une caissière qui remercie Sheila dans une lettre pour l'avoir accompagnée toute sa vie en musique, les fantasmes d'un homme fatigué dans le métro, le Bonheur personnalisé devant un tribunal imaginaire, l'accouchement de la Vierge Marie en direct sur France Bleu Judée ou encore une histoire de passion entre un homme et une huître.
La morale de l'histoire c'est que dans une semaine il y a sept jours et que nous avons bien le temps d'exister. François Morel nous transmet un beau message sur la nécessité de profiter de la vie, d'être heureux et amoureux.

Il faut quand même admettre que la lecture des textes n'a pas le même intérêt que le spectacle lui-même qui permet d'apprécier l'utilisation d'éléments sonores et vidéos et surtout le génie scénique de François Morel.
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Je n'ai pas encore lu le livre, mais le spectacle est exceptionnel. François Morel observe avec finesse et tendresse les petits travers de nos vies. Il brosse des portraits attachants et émouvants. Il nous livre des instantanés comme une rencontre dans le métro, les relations entre un grand-père et son petit-fils, un reportage sur la Nativité en direct de Bethléem... On rit beaucoup, mais on ne se moque jamais !
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Des textes courts, ciselés, débordant de tendresse et d'humour, de gravité aussi.La Nativité est un texte particulièrement drôle.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Page 33 – Le métro
La jeune fille est belle, elle lui sourit jusqu’à montrer ses dents, si blanches, si parfaites, si émouvantes. Il sent qu’il devrait dire quelque chose mais il reste muet. Muet de désir, mais effervescent. C’est elle qui va lui adresser la parole et lui rougit comme un adolescent, ému aussi de s’apercevoir que malgré ses premiers cheveux blancs, sa silhouette un peu voûtée, ses demi-lunes, son ventre un peu trop rond mais tellement rassurant, il est capable de séduire encore.

Le sourire de la jeune fille est plus que « La naissance de Vénus » de Botticelli. Plus beau que le plafond de la chapelle Sixtine. Un instant, elle plonge à nouveau son regard dans le livre et puis le relève, incapable de se concentrer sur les mots, sans doute plus troublée qu’il n’y paraît. Peut-être déjà amoureuse elle aussi… transie, emportée, bouleversée par le jeu de regards qui s’est installé entre eux et qui dans quelques heures sans doute les aura transformés en amants exaltés, passionnés, insatiables, et fougueux.

Ses lèvres si adorables, si voluptueuses enfin remuent. Elle dit « Vous voulez ma place monsieur ? »
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C’était donc ça le bonheur. On ne l’a pas vu venir. On l’a juste entendu s’en aller...
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Il était une fois dans un village un enfant triste qui n'aimait pas le cirque. "J'aime pas le cirque", qu'il disait. "Le cirque ça pue. Ça sent le fauve et la pisse, le crottin de cheval et la rancœur. Ça sent la mort."
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Pour l’instant vous grandissez, vous êtes contents, mais vous verrez qu'un jour vous finirez par le regretter. Vous vieillirez et vous ne saurez plus comment vous arrêtez. votre age deviendra une dépendance.
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La fin du monde étant pour dimanche, la priorité aujourd’hui est de poursuivre ses activités habituelles. Personnellement, aujourd’hui, j’ai les courses, la lessive et finir les mots-croisés. Notamment.
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