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Takeshi Kovacs tome 1 sur 3

Ange (Traducteur)
EAN : 9782811200589
544 pages
Milady (02/10/2008)
  Existe en édition audio
3.91/5   625 notes
Résumé :
Découvrez le roman culte de Richard Morgan, bientôt adapté en série télévisée, dans une édition STARS reliée magnifique.

Dans un avenir pas si lointain, la mort n’est plus définitive : vous pouvez sauvegarder votre conscience et vos souvenirs et les réimplanter dans un nouveau corps.
De fait, pour Takeshi Kovacs, mourir n’est plus qu’un accident de parcours : il a déjà été tué plusieurs fois.
C’étaient les risques du métier dans les Co... >Voir plus
Que lire après Takeshi Kovacs, tome 1 : Carbone modifiéVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (116) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 625 notes
Avec "Carbone Modifié", Richard Morgan nous offre un thriller cyberpunk d'excellente qualité quelque part entre le film "Blade Runner et le comic "Transmetropolitan". Quoique qu'à plusieurs reprises difficile de ne pas aussi penser au manga culte "Gunnm". On appréciera aussi les clins d'oeil au maître du genre William Gisbon (le bar Cablé) et à "Matrix" (et son célèbre Mr Anderson).

Le concept-clé du roman est fascinant : la digitalisation de la personnalité humaine. Les corps ne sont que des costumes que l'on porte à loisir… seulement si on a de l'argent !
D'un côté on décortique toute une société : économie, justice, criminalité, religion, mode… Si on vous tue, c'est l'Etat qui paye votre résurrection (à moins que vous ne soyez un fondamentaliste chrétien), si vous mourrez dans un accident, c'est votre assurance qui paye votre résurrection (à moins que vous ne soyez pas assuré…).
D'un autre côté on explore les paradis artificiels et les enfers virtuels du temps relativiste car dans la matrice le temps s'écoule plus vite ou plus lentement qu'IRL selon les besoins / goûts des usagers.
Ce dernier concept avait été brillamment traité par la série "Au-delà du Réel", l'aventure continue dans l'épisode 2x22 intitulé "La Sentence"


Takeshi Kovacs est excellent en détective blasé qui cultive esprit rebelle et humour noir. Dommage qu'on en apprenne sur lui que lors de ses bad trips incompréhensibles. A ses côtés on retrouve les classiques du roman noir : le milliardaire parano, la femme fatale, les flics intègres ou ripoux, la voyoucratie d'en bas et la voyoucratie d'en haut, les nombreuses victimes du système… Bien évidemment pour l'auteur le roman est une dystopie inspirée des affres du néolibéralisme et il ne se prive pas de montrer du doigt un monde de merde et les situations pourries dont on ne peut s'en sortir que par le suicide menant à la Vraie Mort. Si vous êtes immensément riches vous disposez de l'immortalité, de la jeunesse éternelle, de corps modelables à volonté, de psychés modelables à volonté, de paradis pour vos amis et d'enfers pour vos ennemis. Dans le cas contraire vous n'êtes que des ressources humaines corvéables à merci. Si vous êtes utiles vous vivrez plus longtemps et disposerez d'ersatz de luxe, si vous êtes inutiles vous n'êtes même pas considéré comme un être humain.
Le futur n'est jamais aussi flippant que lorsqu'il ressemble au présent.

L'auteur exploite à fond son concept quasi dickien mais si le background reste un peu limité, on est très prolixe niveaux cul, gore et substances psychotropes illicites sur lesquelles on est aussi explicite qu'intarissable. Force est de reconnaître que l'auteur excelle dans le gritty style : difficile de faire mieux ! Bref un esprit très sex, drug and rock'n'roll sur lequel planent clairement les mânes de Jimmy Hendrix (le fantôme de Jimmy de Soto hante les bad trips du narrateur tandis que l'IA de l'hôtel Hendrix sert à plusieurs reprise d'ange gardien audit narrateur).

Là où le bat blesse un peu, et c'est uniquement pour cette raison que le roman n'obtient pas 5 étoiles, c'est qu'on sent des trucs forcés pour emmener l'antihéros là où il veut le voir sévir dans les scènes d'action bien bourrines et les scènes de cul bien voyeuristes.

Richard Morgan nous embrouille et s'embrouille tellement qu'il est obligé de recourir plusieurs fois aux grosses ficelles des intuitions diplos qui sont autant d'épiphanie à la "Docteur House" (on navigue à vue, et puis on se souvient qu'on a une énigme à résoudre, on observe un détail insignifiant et paf eureka : 1 fois cela marche, 3 fois de suite c'est carrément la construction de l'intrigue qui est bancale).
Et si le final de la mission d'infiltration dans un palace flottant avec enveloppement multiple est tout simplement génial, j'ai quand même envie de me dire (ne pas spoiler, surtout ne pas spoiler) tout ça pour ça !

C'est clairement rythmé et testotéroné, bref endiablé : c'est très bon de bout en bout. Les amateurs de cyberpunk peuvent y aller les yeux fermés.
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Quel bouquin ! Un vrai shoot d'adrénaline pour un vrai grand plaisir de lecture.

"Carbone modifié" c'est d'abord un concept génial, concept dont l'auteur exploite toutes les possibilités, tant au niveau narratif qu'au niveau thématique. le point de départ original permet à l'auteur de dérouler une intrigue riche en action et proposant des idées audacieuses (le héros qui se retrouve momentanément virtuellement dans le corps d'une femme, possibilités de torture décuplées...). Cette base permet également à l'auteur d'aborder de nombreux thèmes passionnants : le rapport au corps, l'identité, l'évolution de la mentalité d'un homme quasiment immortel... Et j'en passe, tant le propos est riche.

Mais le roman de Morgan ne se limite pas à un excellent concept. "Carbone modifié" c'est aussi un univers riche, complexe, parfaitement dépeint. La société décrite dans "carbone modifié" est crédible et l'auteur parvient à rendre ce monde très vivant, tant les lieux que les moeurs. le résultat est très immersif.

L'intrigue en elle-même a de multiples ramifications et est parfois confuse. le récit connait également une petite baisse de rythme vers le milieu. Mais qu'importe, l'intérêt n'est pas là. La résolution de l'intrigue est finalement assez anecdotique, c'est le voyage qui compte. Et au menu de ce trip, tout est là pour offrir une lecture énergisante, un héros charismatique, de l'action menée tambour battant, des fusillades efficaces... Quant au côté confus de l'intrigue, ce défaut s'avère finalement une qualité, la confusion du lecteur participant au sentiment d'immersion.

"Carbone modifié" est un très bon roman technoir qui peut plaire aux amateurs de science-fiction tendance cyber-punk et aux amateurs de polar. L'auteur joue avec les codes du roman noir en les détournant astucieusement pour le plus grand plaisir du lecteur. le héros, sorte de privé à la fois nonchalant et badass est accro à la cigarette malgré lui, la femme fatale est en réalité une vieille femme cachée sous un corps de déesse...

Bref, "Carbone modifié" est un très bon polar sf qui propose un récit passionnant dans un univers très immersif parfaitement dépeint, le tout servi par une écriture efficace. Voilà un roman qui n'a pas volé son prix Philip K. Dick.

Challenge Pavés 2016 - 5
Challenge Multi-Défis 2016 - 13 (un livre qui a gagné un prix littéraire)
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Netflix aura ma peau mais en même temps, elle me permet aussi de découvrir des oeuvres littéraires auxquelles je n'aurais jamais fait attention. Altered Carbon en fait partie. Après avoir englouti la série en un week-end et être en dépression post-série (si, si ça existe), je me suis dit qu'attaquer le roman serait une bonne idée. Pour faire durer le plaisir, voyez-vous, alors qu'en général, je ne suis pas trop science fiction, mais là, j'ai accroché très rapidement. Je ne sais pas si cela a été une très bonne idée avec le recul mais j'ai tout de même passé un très bon moment avec ce premier tome.

J'ai cependant préféré la série. L'ayant découverte en premier, cela doit peser énormément dans la balance. La principale cause est que certains des personnages que j'avais adorés dans l'adaptation ne sont pas présents ou ont une place et un traitement différents. C'est un peu déconcertant et il y a eu une part de manque car je m'attendais à les retrouver. Il a aussi été assez difficile de ne pas avoir les images de la série en filigrane pendant ma lecture. Je cherchais telle ou telle scène, attendais un événement spécifique. Cela n'a pas gâché ma lecture, j'entends bien, le roman étant vraiment très bien, mais, il y a eu une part de manque qui ne m'a pas quitté.

Takeshi Kovacs est donc un mercenaire sorti de stase avant la fin de sa peine qui se retrouve plongé dans un imbroglio aux multiples ramifications. Chargé de résoudre le suicide apparent d'un homme d'affaires richissime, Tak nous conduit dans un monde où l'esprit humain peut être digitalisé et replacé dans des clones (si vous êtes riches), dans un autre corps, ou bien dans une enveloppe artificielle. Si l'univers semble complexe dès le départ, l'auteur parvient rapidement à nous immerger en répondant à nos questions au fur et à mesure, tout en nous familiarisant avec ces nouvelles us et coutumes parfois dérangeantes. J'ai pour ma part apprécier la voie de l'auteur, même si cette société est cynique, borderline et dépravée, elle est aussi un écho tout à fait parlant de la nôtre. Sans compter qu'il y a en arrière plan cette interrogation tout à fait légitime sur le fait de devenir "immortel" en un sens grâce à la digitalisation.

Sans compter l'enquête qui est prenante, pleine de rebondissements avec parfois quelques incohérences, Richard Morgan prend le temps d'approfondir sont univers par le biais des différentes couches de la société que nous rencontrons. Les Maths, riches et parfois triple centenaires qui voient les hommes comme des fourmis bonnes à écraser et dont l'humanité s'étiole grandement les rendant pervers et imbus. Les gens normaux qui essayent tant bien que mal de se frayer un chemin dans ces nouveaux mondes encore plus froids et virtuels, perdant peu à peu la beauté qui les entoure et étant écrasés par une société de consommation toujours plus innovante. En clair malgré une présence très futuriste, il n'est pas tellement difficile de s'imprégner.

Parlons un peu de Kovacs et d'Ortega maintenant, pour moi les deux seuls protagonistes qui ressortent vraiment du roman et pour qui j'ai eu de l'intérêt. Là encore, pour faire un parallèle avec la série, je me suis attachée à beaucoup plus de personnages avec l'adaptation. En un sens, n'avoir que deux personnes "attachantes" n'a pas été plus mal car il est ainsi plus facile de rentrer dans l'univers du roman assez complexe. Que ce soit Kovacs ou Ortega, j'aime leur côté rebelle, torturé, fort avec cette envie de justice et de renouveau. Takeshi, surtout, est loin d'être un ange et il a commis pas mal d'atrocités mais on arrive à apprécier le personnage très rapidement. le fait qu'il ne soit pas un héros lisse et bien sous tout rapport fait du bien. Ne nous leurrons pas tout de même, il a un très bon fond, et j'ai eu beaucoup de mal à le voir comme un monstre. Il n'en reste pas moins que voir un protagoniste aussi bien développé est très plaisant.

Un premier tome donc qui est plutôt réussi, avec des maladresses à certains moments et des événements qui sortent un peu de nul part, mais autant l'univers que les personnages sont très intéressants et je ne me suis pas ennuyée enlisant ce pavé. Après, j'avoue que je ne suis pas certaine de lire la suite. Ce tome se suffit à lui-même selon moi et j'ai peur que les changements qui s'annoncent dans le prochain volume ainsi que la disparition de certains personnages me chagrinent. J'aurais l'impression de repartir de zéro même si le concept est original.
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Le contexte SF de ce cyber thriller , (son univers ) n'est pas un " simple " prétexte c'est donc un bon roman cyberpunk et un excellent thriller haletant .
L'auteur matérialise un univers crédible ,dense et très nettement circonscrit autour des personnages principaux
Les personnages ne sont pas seulement insérés dans cet univers car ils sont définis par ce milieu soigné et passionnant , que l'auteur met en place . Car justement il veut tirer les conclusions des postulats du cyberpunk .C'est une affaire post-cyberpunk en fait ! très britannique cette dynamique , car ce genre en tant qu'environnement romanesque et proposition prospective est redéfini en grande Bretagne depuis une décennie maintenant environ.
Le cadre sociétal , politique et social du cyberpunk est moins éclaté politiquement qu'auparavant et son univers social est moins tragique et désespérant socialement que précédemment .
I 'auteur nous propose de faire par ce bon roman distrayant , l' analyse de la proposition d'un certain futur qui est posé dans ces pages . Ce texte est l'examen clinique d'un futur intensément vécu et ressentis par les personnages comme par le lecteur .
Ce roman est rédigé à la première personne, sur un mode assez limité avec un phrasé tendu et presque scandé. La lecture en est de ce fait assez difficile et elle réclame un certain investissement !
Il faut avoir du souffle pour suivre Kovac dans cette foule de détails minutieux , cette intrigue très ramifiée et endurer ce rythme intense ..
Les personnages sont crédibles et ils ont des sorties très vivantes .

Cela à l'air de viser la distraction efficace mais en fait cela vole assez haut ( éthique et questions de société par exemple ).
Les autres textes de l'auteur sont tous très corrects mais le style de l'auteur nécessite toujours une réelle endurance de par ses qualités et son intensité .
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Oui, Carbone modifié / Altered Carbon est un roman de SF. Mais c’est avant tout un cyber thriller, un vrai polar du futur.

Dans un monde complexe, où la mort a perdu tout son sens, Richard Morgan propose une histoire dense, aussi explosive qu’intelligente. On pourrait s’attendre à un livre faisant la part belle à l’action. Ce n’est pas faux, mais ce bouquin est tellement plus que ça.

Il est bourré jusqu’à la moelle de trouvailles, d’idées et de créativité, avec une histoire particulièrement touffue et ramifiée.

La lecture de Carbone modifié n’est pas banale. Le lecteur devra s’accrocher à certains moments tant l’histoire, l’ambiance et les concepts sont complexes et détaillés.

Morgan va jusqu’au bout de son concept et de sa manière de le présenter, avec de vrais questionnements philosophiques sur l’identité et la valeur d’une vie, quand on peut se « réincarner » dans un autre corps à l’infini (si on a l’argent pour le faire…).

Une idée à rendre schizophrène les plus blasés, de l’action à gogo, des scènes à forte connotation sexuelle, des personnages creusés et marqués par la vie, et une fin qui est loin de tomber dans la facilité.

Carbone modifié de Richard Morgan est un vrai melting-pot tout comme un shoot d’adrénaline, qui demandera un vrai investissement au lecteur. Malgré quelques petites longueurs, c’est du pur bonheur.

Le livre, paru en 2003 en France, vient d’être adapté en série télévisée pour Netflix et diffusée depuis février 2018. Une nouvelle édition en poche vient de sortir.

A noter que le personnage de Takeshi Kovacs se retrouve dans deux romans ensuite : Anges déchus et Furies déchaînées, tous publiés chez Bragelonne.

La série vous en mettra sans doute plein la vue, mais rien ne remplace un livre pour se plonger en profondeur dans un univers.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
La sphère personnelle, comme chacun se complaît à le dire, est politique. Donc, si un crétin de politicien, ou un drogué de pouvoir, essaie de se la jouer politique pour vous faire du mal, à vous ou à ceux que vous aimez, PRENEZ-LE PERSONNELLEMENT. Mettez-vous en colère. La justice ne vous servira à rien, elle est vieille, lente et elle leur appartient. Seuls les petits souffrent dans les mains de la justice ; les créatures de pouvoir s’effacent avec un clin d’œil et un rictus. Si vous voulez la justice, vous devrez la leur arracher. Considérez que l’affaire est PERSONNELLE. Faites autant de dégâts que possible. FAITES PASSER VOTRE MESSAGE. Ainsi, vous aurez plus de chance d’être pris au sérieux la prochaine fois, ou d’être considéré comme dangereux. Et ne vous trompez pas : être pris au sérieux, être considéré comme dangereux est la SEULE différence à leurs yeux entre les joueurs et les petits. Ils passeront des marchés avec des joueurs. Ils liquideront les petits. Et vous verrez : ils enroberont votre liquidation, votre déménagement, votre torture, votre exécution brutale de la pire justification qui soit : « Les affaires sont les affaires ; tout ça est politique ; c’est ainsi que tourne le monde, la vie est dure et N’Y VOYEZ RIEN DE PERSONNEL. »
Qu’ils aillent se faire mettre. Rendez l’affaire personnelle.
QUELLCRIST FALCONER
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- Je suis heureux que vous appréciez, a dit Bancroft en se levant. Comme je l'ai dit, la matinée a été longue et les négociations ne sont pas terminées. Je vous saurai gré de limiter vos déprédations dans le futur. Celles-ci ont été... coûteuses.
Je me suis levé à mon tour et, durant un instant, j'ai vu les balles traçantes à Innenin, les hurlements des mourants... et soudains, l'euphémisme de Bancroft a pris un accent grotesque, comme les mots aseptisés du rapport de dommages du général MacIntyre. "Pour tenir la tête de pont d'Innenin", "un prix qui méritait d'être payé..."
Comme Bancroft, MacIntyre avait été un homme de pouvoir et, comme tous les hommes de pouvoir, quand il parlait de prix, vous pouviez être sûr d'une chose : c'était quelqu'un d'autre qui payait.
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Quand j'étais enfant, je croyais qu'il y avait une personne essentielle, une sorte de personnalité centrale autour de laquelle les éléments de surface pouvaient évoluer sans modifier l'intégrité de son identité. Plus tard, j'ai commencé à comprendre qu'il s'agissait d'une erreur de perception, causée par les métaphores que nous employons pour nous définir. La personnalité n'est rien de plus que la forme passagère d'une des vagues devant soi... ou, pour ralentir le processus à une vitesse plus humaine, la personnalité est une dune. Une forme passagère qui répond au stimulus du vent, de la gravité, de l'éducation. De la carte des gènes. Tout est sujet à l'érosion et au changement. La seule façon de rester soi est de se mettre en pile pour toujours.
« De la même façon qu'un sextant primitif fonctionne suivant l'illusion que le Soleil et les étoiles tournent autour de notre planète, nos sens nous donnent l'illusion de la stabilité dans l'univers et nous l'acceptons, parce que sans cette illusion, rien ne peut être accompli. »
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Comme Bancroft, MacIntyre avait été un homme de pouvoir et, comme tous les hommes de pouvoir, quand il parlait de prix, vous pouviez être sûr d’une chose : C’était quelqu’un d’autre qui payait.
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Les humains rêvent de paradis et d'enfer depuis des millénaires. Le plaisir ou la douleur éternelle, sans les restrictions de la vie et de la mort.
Grâce aux univers virtuels, ces fantasmes sont maintenant réalité. Il suffit d'un générateur industriel. Nous avons vraiment apporté l'enfer, ou le paradis, sur terre.
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L'excellente chaine Youtube Nexus VI parle de la différence entre le roman et l'adaptation en série : "Altered Carbon"
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