La Sagesse de Wombat est un étonnant condensé de faune endémique australienne aromatisé à la sauce du conte itératif.
Wombat, comme son nom l'indique, est un petit... wombat ! Il chemine à la recherche de sa maman qu'il a perdu de vue et, chemin faisant, il rencontre un exemplaire de certains de plus connus des représentants de la faune australienne : martin-pêcheur australien, wallaby, opossum d'Australie (d'ailleurs improprement nommé opossum, puisque normalement ceux-ci sont sud-américains), émeu, koala et aborigène.
Dans un premier temps, l'histoire a une structure itérative où à chaque fois Wombat se présente, on lui demande ce qu'il sait faire, il répond, pas grand-chose, qu'il sait seulement creuser et réfléchir beaucoup, et l'autre s'en retourne en lui spécifiant que lui il sait faire beaucoup de choses.
Or, dans un second temps, l'histoire prend une tout autre tournure, non itérative cette fois, et l'aptitude de Wombat pourrait bien s'avérer utile. Je vous laisse découvrir ce petit événement qui engendre auprès de vous — j'en suis certaine — un suspense insoutenable dont la douleur vous tenaillera jusqu'à ce que vous soyez allés découvrir par vous-même le fin mot...
Il me reste à dire encore un ou deux mots des illustrations qui sont vraiment très réalistes, c'est bien, mais surtout très belles, c'est mieux. Grand coup de chapeau donc à Christian Birmingham qui illustre souvent les histoires de
Michael Morpurgo.
Donc, un album peut-être pas ultra génial mais à mon sens vraiment très sympa et qui permet de faire un petit voyage virtuel en Australie. Ce n'est déjà pas si mal, mais ça, c'est à vous de voir, car ce n'est là que mon avis, qui ne sait que creuser et réfléchir beaucoup, c'est-à-dire pas grand-chose.