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Christian Birmingham (Illustrateur)Marie-José Lamorlette (Adaptateur)
EAN : 9782013908047
28 pages
Gautier-Languereau (13/10/1999)
4.14/5   18 notes
Résumé :

Wombat adore creuser des trous. Un jour, il creuse le trou le plus profond qu'il ait jamais creusé et s'y réfugie pour penser. Mais quand il en ressort, un peu plus tard, sa maman a disparu.

Le voici tout seul. Il part donc à sa recherche dans l'intérieur du pays et, chemin faisant, rencontre toutes sortes de créatures extraordinaires : un kookaburra, un wallaby, un opossum, un émeu, un jeune garçon et un koala.


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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
La Sagesse de Wombat est un étonnant condensé de faune endémique australienne aromatisé à la sauce du conte itératif.

Wombat, comme son nom l'indique, est un petit... wombat ! Il chemine à la recherche de sa maman qu'il a perdu de vue et, chemin faisant, il rencontre un exemplaire de certains de plus connus des représentants de la faune australienne : martin-pêcheur australien, wallaby, opossum d'Australie (d'ailleurs improprement nommé opossum, puisque normalement ceux-ci sont sud-américains), émeu, koala et aborigène.

Dans un premier temps, l'histoire a une structure itérative où à chaque fois Wombat se présente, on lui demande ce qu'il sait faire, il répond, pas grand-chose, qu'il sait seulement creuser et réfléchir beaucoup, et l'autre s'en retourne en lui spécifiant que lui il sait faire beaucoup de choses.

Or, dans un second temps, l'histoire prend une tout autre tournure, non itérative cette fois, et l'aptitude de Wombat pourrait bien s'avérer utile. Je vous laisse découvrir ce petit événement qui engendre auprès de vous — j'en suis certaine — un suspense insoutenable dont la douleur vous tenaillera jusqu'à ce que vous soyez allés découvrir par vous-même le fin mot...

Il me reste à dire encore un ou deux mots des illustrations qui sont vraiment très réalistes, c'est bien, mais surtout très belles, c'est mieux. Grand coup de chapeau donc à Christian Birmingham qui illustre souvent les histoires de Michael Morpurgo.

Donc, un album peut-être pas ultra génial mais à mon sens vraiment très sympa et qui permet de faire un petit voyage virtuel en Australie. Ce n'est déjà pas si mal, mais ça, c'est à vous de voir, car ce n'est là que mon avis, qui ne sait que creuser et réfléchir beaucoup, c'est-à-dire pas grand-chose.
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Il s'agit d'une histoire complète initialement parue en 1999, écrite par Michael Murpurgo, et illustrée par Christian Birmingham, à destination de jeunes enfants (maternelle / CP).

L'histoire se présente sous la forme d'illustrations pleine page, ou même s'étalant sur 2 pages, accompagnées d'un court texte d'une dizaine de lignes maximum. Parfois le texte est sur une page en vis-à-vis de l'illustration, avec un dessin au crayon mettant en scène l'animal rencontré par Petit Wombat. le narrateur raconte l'histoire du point de vue d'un enfant wombat (marsupial herbivore d'Australie), en incorporant quelques unes de ses pensées, ainsi que de dialogues au fur et à mesure de ses rencontres. le wombat et les autres animaux sont représentés de manière naturelle, sans anthropomorphisme. L'histoire commence avec le réveil de Petit Wonbat qui décide d'aller se livrer à son occupation favorite : creuser un trou. Une fois le trou creusé, il s'installe au fond et se met à penser, sa deuxième occupation favorite. Lorsqu'il sort de son trou, il ne retrouve plus sa mère. Il se met alors à la chercher et, chemin faisant, croise plusieurs animaux avec lesquels il échange quelques phrases : un kookaburra, un wallaby, un opossum, un émeu, un koala, et même un garçon humain.

Il s'agit d'un très beau livre, de la taille d'une bande dessinée européenne, avec de magnifiques illustrations, aux couleurs très chaudes. La sophistication des illustrations fait que ce livre est destiné à des enfants déjà capables de bien discerner et reconnaître les formes, plutôt vers 4/5 ans. Chaque illustration met en valeur un élément en premier plan. Par exemple celle consacrée au kookaburra (un oiseau martin-pêcheur caractéristique de la faune d'Australie) correspond à une vue du ciel avec le kookaburra vu de dessus occupant un bon tiers de la page. Il faut donc que l'enfant puisse interpréter cette vision. La représentation de l'oiseau en lui-même est réalisée de manière réaliste. le lecteur distingue son bec, ses yeux, la couleur blanche du plumage de sa tête, et la couleur fauve du reste de son corps, avec des marques blanches sur les ailes et la queue. Par contraste, le décor est plutôt représenté avec une technique impressionniste. Il est possible de distinguer des troncs d'arbres. le sol et la maigre végétation sont amalgamés dans des tons brun et ocre pour ne former qu'un, avec des traits figurant soit la végétation soit le relief formé par les plissements de terre. En regardant avec attention l'image, le lecteur détectera la présence de Petit Wombat, se confondant presque avec le sol.

Sur la page en vis-à-vis de cette illustration, il y a le texte, autour duquel le kookaburra (dessiné au crayon) effectue un looping. Les 2 tiers du récit correspondent aux rencontres effectués par Petit Wombat pour retrouver sa mère. La structure de la rencontre est à chaque fois la même. Il y a une phrase de transition avec la scène précédente, une phrase pour introduire le nouvel arrivant qui demande ce que sait faire Petit Wombat. Sa réponse est identique d'une fois sur l'autre (il sait creuser des trous et penser beaucoup), puis l'autre expose son point fort (voler pour le kookaburra) qui s'avère autrement impressionnant que celui de Petit Wombat. L'histoire se termine avec l'utilisation providentielle des capacités de Petit Wombat pour sauver sa maman.

Cette description très analytique de ce livre ne rend pas compte du plaisir de lecture pour l'enfant et le parent. le choix d'un animal enfant permet au petit lecteur de se projeter dans sa situation, toute proportion gardée puisqu'il s'agit d'un animal dans un environnement exotique (la nature australienne). Cela crée toutefois un point commun. Les couleurs très chaudes sont douces et apaisantes, et la quête de Petit Wombat pour sa mère n'est pas angoissante. Au contraire, il se comporte de manière autonome pour la retrouver. La répétition des capacités de Petit Wombat, de rencontre en rencontre, permet d'instaurer un refrain facilement assimilable par l'enfant, l'aidant à conserver le fil de l'histoire et à mettre en relation Petit Wombat avec les animaux rencontrés. Cela participe également à rendre Petit Wombat rapidement familier.

La rencontre d'animaux exotiques introduit une source d'émerveillement pour l'enfant et permet au parent de lui fournir des explications supplémentaires selon l'envie, ou simplement de développer la capacité de chaque animal. Les illustrations permettent au parent de suggérer à l'enfant de rechercher le détail plus difficile à discerner (Petit Wombat se confondant avec le sol). La répétition du schéma des rencontres permet de jouer avec l'enfant pour voir s'il est capable d'anticiper la réponse toujours identique de Petit Wombat. La chaleur des illustrations et la narration en douceur créent un cocon confortable pour cette histoire étrange, exotique et réconfortante.
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Je n'y connais rien en littérature pour enfants.
Mais je suis tombée sous le charme de cet ouvrage. Les dessins de Christian Birmingham sont superbes de réalisme, de tendresse et de force en même temps.
Je me suis revue en Australie, instantanément.
J'ai humé les odeurs du bush, admiré les couleurs orangées, observé avec émerveillement la vie sauvage si différente de la nôtre.
L'histoire est simple et parlera certainement aux enfants qui peinent à avoir confiance en eux : même quand on a l'impression que notre existence est inutile, elle est unique, précieuse et peut même sauver des vies !
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Superbe album grand format.
Un texte de Morpurgo, c'est toujours un régal.
Celui-ci est original du fait qu'il commence comme un conte "en randonnée" : rencontre d'animaux, mêmes questions, réponses similaires... et petit Wombat cherche toujours sa maman.
Et puis soudain, l'aventure s'accélère, les illustrations changent, et notre petit Wombat qui passait pour pas bien malin aux yeux des autres (et aux siens un peu aussi) va changer de rôle.
Les illustrations sont superbes, curieusement précises sur les animaux mais poétiques sur le décor ; de grandes pleines pages emplies de lumière, parfois même en double page. Et, sur la partie "randonnée" face à une page de droite entièrement illustrée, le texte sur la page de gauche est entouré de dessins "au fusain" représentant chaque animal.
Car en plus de la beauté de l'album, en plus d'une histoire très belle, morale, positive, et réconfortante, on a aussi un joli bestiaire des animaux d'Australie. Une découverte intéressante car on les connait souvent assez peu, même si certains noms nous sont plus familiers que d'autres.
De ce fait, cet album est intéressant même pour les plus grands qui y découvrent des "inconnus".
Un bel album donc, un peu difficile pour les plus jeunes mais ensuite, à déguster à tout âge.
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Très bel album qui permet de découvrir la faune Australienne. Il a particulièrement intéressé mon loulou de 6 ans qui dans un premier temps a cru à des animaux imaginaires (en dehors de l'opossum).
Wombat, comme son nom l'indique, est un petit... wombat qui cherche sa maman . Il rencontre tour à tour des animaux: wallaby, opossum, émeu, koala et aborigène...
Nous avons aimé la structure répétitive de l'histoire. Chaque animal demande au petit wombat ce qu'il sait faire. Celui-ci répond, qu'il ne fait pas pas grand-chose, qu'il sait seulement creuser et réfléchir beaucoup. Ce qui lui vaut les moqueries des autres qui savent bien sûr faire des tas de choses. Lorsque la forêt prend feu, Wombat fait ce qu'il fait d'habitude: réfléchir et faire un trou. Ce qui lui sera bien utile ainsi qu'aux autres.
Nous avons aussi beaucoup apprécié les illustrations très réalistes, dans des teintes douces, très belles. C'est une histoire que nous avons eu autant de plaisir à regarder qu'à lire.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
" Que fais-tu donc ? demandèrent les autres.
- Je creuse un trou, répondit Wombat. Et je pense.
- Tu penses ? crièrent-ils. À quoi ?
- Je pense que le feu avance plus vite que vous courez, volez, bondissez ou sautez de branche en branche. "
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C’est alors qu’un wallaby arriva en bondissant.
« Qui es-tu, toi ? demanda t-il en regardant Wombat d’un air supérieur.
- Je suis Wombat, répondit le petit wombat.
- Et que sais-tu faire, Wombat ?
- Pas grand chose. Je creuse des trous et je pense beaucoup.
- Pas grand chose, en effet ! se moqua le wallaby.
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