AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le royaume de Kensuké (49)

- Très petites tortues Micasan, mais très courageuses. Plus courageuses que moi. Elles ne savent pas ce qu'elles trouvent plus loin, mais elles avancent. Très courageuses. Peut-être elles me donnent une bonne leçon.
Commenter  J’apprécie          1363
J'ai disparu la veille de l'anniversaire de mes douze ans. Le 28 juillet 1988. Aujourd'hui seulement, je peux enfin raconter toute cette histoire extra-ordinaire, la véritable histoire de ma disparition. Kensuké m'avait fait promettre de ne rien dire, rien du tout, jusqu'à ce que dix ans au moins se soient écoulés. C'était presque la dernière chose qu'il m'a dite...
Commenter  J’apprécie          1200
Des vagues de terreur m'envahirent les unes après les autres. Les lumières de la Peggy Sue avaient disparu dans l'obscurité de la nuit, me laissant seul dans l'océan, seul avec la certitude que mes parents étaient déjà trop loin, qu'ils ne pourraient plus entendre mes appels au secours. Puis je pensai aux requins qui fendaient l'eau noire, en dessous de moi - ils me flairaient déjà, étaient sur mes traces, se dirigeaient vers moi - et je compris qu'il ne me restait aucun espoir. Je serais mangé vivant. Ou bien je coulerais lentement. Rien ne pourrait me sauver.
Je fis du surplace dans l'eau, essayant désespérément de découvrir dans l'obscurité impénétrable une chose vers laquelle nager. Il n'y avait rien.
Puis une brusque lueur blanche dans la mer. L'écume d'une vague, peut-être. Stella ! C'était sûrement elle ! J'étais si soulagé de ne pas être seul ! Je l'appelai et nageai vers elle. Elle continuait à s'éloigner, apparaissant puis disparaissant comme si elle dansait sur l'eau, puis s'évanouissant à nouveau. Elle m'avait semblé toute proche, mais je mis plusieurs minutes avant d'arriver assez près d'elle pour la toucher. C'est alors que je me rendis compte de mon erreur. La tête de Stella était plus noire que blanche. Or, je ne voyais que du blanc. C'était mon ballon de football. Je l'attrapai et m'y cramponnai, étonné par son extraordinaire fermeté. Je faisais du surplace dans l'eau, en continuant à appeler Stella. Il n'y eut pas de réponse. Je l'appelai et appelai encore. Mais à présent, chaque fois que j'ouvrais la bouche, j'avalais de l'eau. Je dus abandonner. Il fallait que j'essaie de sauver ma peau.
Commenter  J’apprécie          850
La mer est une grande guérisseuse.
Commenter  J’apprécie          720
Chers parents,

Je suis vivant. Je vais bien. Je vis sur une île. Je ne sais pas où. Venez me chercher.
Commenter  J’apprécie          671
On ne peut pas passer la vie à espérer toujours, à attendre. Il faut vivre la vie.
Commenter  J’apprécie          401
J'essayais de pêcher là où l'eau était peu profonde. Je me confectionnai une sorte de lance rudimentaire, un long bâton que j'ai aiguisé contre un rocher, mais je ne frappais pas assez vite. Il y avait souvent beaucoup de poissons, mais ils étaient trop petits et trop rapides. C'est pourquoi, que cela me plaise ou pas, nous avions toujours grand besoin de la ration quotidienne de poissons, de fruits et d'eau que le vieil homme nous apportait.
Commenter  J’apprécie          370
Nous vivions très près les uns des autres, tous les trois, et je découvris rapidement que les parents n'étaient pas simplement des parents. Mon père devint mon ami, mon camarade de bord. On apprit à compter l'un sur l'autre. Quant à ma mère, la vérité est — je l'admets – que jusqu'alors je ne savais pas à quel point elle avait ça dans le sang. Mais je savais depuis toujours qu'elle avait du cran, qu'elle n'abandonnait jamais tant qu'elle n'obtenait pas ce qu'elle voulait. Elle travaillait nuit et jour sur ses livres et ses cartes jusqu'à ce qu'elle maîtrise tout. Sans trêve. Elle pouvait devenir franchement tyrannique si le bateau n'était pas bien rangé, mais, tout en faisant semblant d'être très vexés, nous ne prîmes jamais les choses vraiment mal, ni mon père ni moi. C'était elle qui allait nous emmener à l'autre bout du monde et nous ramener. Nous lui faisions entièrement confiance. Nous étions fiers d'elle. Elle était formidable. Je dois dire que le second et le mousse n'étaient pas mauvais non plus, aussi bien à la barre qu'aux winchs, et qu'ils étaient particulièrement doués pour faire cuire les boîtes de haricots blancs à la sauce tomate. Nous formions un sacré équipage !
Commenter  J’apprécie          322
Des vagues de terreur m'envahirent les unes après les autres. Les lumières de la Peggy Sue avaient disparu dans l'obscurité de la nuit, me laissant seul dans l'océan, seul avec la certitude que mes parents étaient déjà trop loin, qu'ils ne pourraient plus entendre mes appels au secours. Puis je pensai aux requins qui fendaient l'eau noire, en dessous de moi - ils me flairaient déjà, étaient sur mes traces, se dirigeaient vers moi - et je compris qu'il ne me restait aucun espoir. Je serais mangé vivant. Ou bien je coulerais lentement. Rien ne pourrait me sauver.
Je fis du surplace dans l'eau, essayant désespérément de découvrir dans l'obscurité impénétrable une chose vers laquelle nager. Il n'y avait rien.
Commenter  J’apprécie          280
Je revenais sur la plage, chargé de bois jusqu'au menton, lorsque je me rendis compte qu'il y avait moins de fumée qu'auparavant et plus de flammes du tout. C'est alors que je le vis, à travers la fumée, lui, l'orang-outan. Il était accroupi et jetait du sable sur mon feu. Il se leva et vint vers moi, sortant de la fumée. Ce n'était pas un orang-outan. C'était un homme.
Commenter  J’apprécie          230






    Lecteurs (2958) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Le royaume de Kensuké (Michael MORPURGO)

    Comment se nomme le bateau sur lequel s'embarque le personnage principal ?

    Il s'appelle 'Le Kitty IV'.
    Il s'appelle 'La Peggy Sue'.
    Il s'appelle 'L'albatros frileux'.
    Il s'appelle 'Le Kensuké'.

    5 questions
    427 lecteurs ont répondu
    Thème : Le royaume de Kensuké de Michael MorpurgoCréer un quiz sur ce livre

    {* *}