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Patricia Devaux (Traducteur)
EAN : 9782264019448
241 pages
10-18 (01/01/1990)
4.09/5   70 notes
Résumé :
Dans cette édition bilingue des poèmes d'un des plus grands chanteurs de rock de ce siècle, on avance comme sur un terrain mouvant. L'univers du chanteur des Doors se défait au fur et à mesure de la lecture: Ses thèmes circulent entre les quatre éléments. Bien sûr, il y a un peu de violence, mais c'est l'onirisme qui domine tout.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Chroniquer la nuit américaine n'est pas une mince affaire, tellement la poésie du chanteur mythique du groupe the Doors est difficile d'accès. Véritable laboratoire expérimental du cerveau d'un génie poétique, plus connu pour ses sublimes chansons que ses poésies pourtant, hors-normes.
Trouver la clé d'entrée n'est pas simple, ce recueil contenant un titre déjà déroutant alors que les poèmes le composant ont été faits en partie à Paris dans les derniers jours d'existence de l'auteur.
Morrison nous emmène dans son univers de saltimbanque à la gueule d'ange beau comme un dieu grec un peu fou, au travers des rues de Paris sans jamais l'indiquer clairement.
Comme un labyrinthe indéchiffrable, il nous balade avec ses mots surréalistes, visions délirantes gorgées de sexe, de substances hallucinogènes, de rencontres androgynes, féminines exacerbées jusqu'à la lie.
L'Amérique, non plus n'est pas oubliée, dans ce récit poétique aux slogans acerbes contre sa patrie en pleine guerre du Vietnam qu'il dénonce sans ambiguïté.
La fin du recueil étant l'occasion pour l'auteur de nous offrir un scénario expérimental de film à l'histoire totalement déjantée, un peu comme un the end cinématographique prémonitoire,
envers une société qu'il abhorrait dans sa globalité.

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Jim Morrison n'était pas un simple chanteur c'était aussi un poète à la plume et l'univers incroyable il n'y à qu'à lire ce receuil pour s'en rendre compte. Pour moi Morrison était et restera toujours un artiste à part entière, une personnalité que j'admire . Ce receuil de poème est excellent, la version original suivit de la traduction donne toute l'importance à celui ci . Receuil que Je lis et relis sans moderation, à lire !
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Je n'y connais quasi rien en poésie. Ca me touche ou ça ne me touche pas. Je n'apprécie en général pas les rimes qui me semblent chercher une seule musicalité qui brise le sens. Ici il y en a parfois, de sens il y en a parfois, des mots qui m'étaient (et me sont encore) de parfaits inconnus, il n'y a pas que love, sex, death, etc. Morrison a du vocabulaire.
Le dernier additif de ce recueil est un plus long texte qui est une sorte de script-scénario de cinéma dialogué très dur et violent.
Je pense que les fans adoreront, les pas spécialement fans comme je suis, peuvent apprécier l'un ou l'autre des textes ou de certains fragments. Me concernant, c'est plus par rapport à mon histoire de vie, mes idiosyncrasies qu'il me touche. Supposant que ce peut être le cas pour beaucoup, je lui attribue un peu mieux que trois étoiles. Espérant une certaine universalité...
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Hope is just a world
When we think in
Table cloths
Laughter Will not End
Her funny feeling
Or assuage our
strange désire
childten will be born.


L'espoir n'est qu'un mot quand on pense en
Termes de nappes
Le rire ne peut détruire
Sa drôle sensation
Ni satisfaire notre
Étrange désir
Des enfants naîtront.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Naked we come
and bruised we go
nude pastry
for the slow soft worms
below

This is my poem
for you
Great flowing funky flower'd beast

Great perfumed wreck of hell

Great good disease
and summer plague

Great god-damned shit-ass
Mother-fucking freak

You lie, you cheat,
you steal, you kill

you drink the Southern
Madness swill
of greed

you die utterly and alone

Mud up to your braces
Someone new in your
knickers

and who would that be?



(Arrivés nus
nous repartons meurtris
pâte nue offerte
aux vers mous et lents
du dessous
Voici mon poème
je te le dédie
Grande bête craintive et fleurie
Grande épave parfumée de l’enfer
Terrible et bienfaisante maladie
peste d’été
Sacré bon dieu de trou du cul
Fumier de freak
Tu mens, triche
voles, tues
tu te saoules des eaux
grasses de la Folle
avidité Sudiste
tu meurs seul et complètement
De la boue jusqu’aux bretelles
Un nouveau venu dans tes
culottes
et qui cela peut-il être?)

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A man searching
for lost Paradise
Can seem a fool
to those who never
sought the other world



(Un homme en quête
du paradis perdu
Peut paraître idiot
à ceux qui n’ont jamais
cherché l’autre monde)

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Welcome to the American Night
where dogs bite
to find the voice
the face the fate the fame
to be tamed
by The Night
in a quiet soft luxuriant
car
Hitchhikers line the Great Highway




(Bienvenue à la Nuit Américaine
là où mordent les chiens
en quête d’une voix, d’un visage
d’un destin et de gloire
pour être apprivoisés
par la Nuit
dans le silence ouaté d’une
voiture luxueuse
Des auto-stoppeurs le long de la Grand-Route)
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Sur les trottoirs…



Sur les trottoirs les piétons ont pressé le pas
On se mêle au flot des passants. Soudain
les flics, en formation, boucliers de plastique
et visières, brandissant des matraques
longues et minces comme des baguettes,
déblayant la rue à contre-courant.
S’approcher ou se tenir à l’écart.
Les cafés rentraient les tables
empilaient les chaises les unes sur
les autres, tiraient les barreaux d’acier
parcs de sécurité. Sifflets à
l’arrivée des fourgons. Soldats
à moustaches. On quitte la scène.
Dans les yeux de la jeunesse une lueur de méfiance.
L’église. Une scène pastorale
avec guitares, tambours, flûtes,
harpes et amoureux. Après
Shakespeare & Co., les restaurants
et leur clientèle élégante, une rue

/Traduction par Patricia Devaux
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Zone of silence
Sudden powered
mute strangeness
& awareness
most awkward to the mind
alive with love & laughter
& memory sweet of kinder times
When we spoke & words
had soft form by
a fire

Zone de silence
Propulsée
étrangeté muette
prise de conscience
si gênante pour l'esprit
pleine de vie, d'amour et de rire
et du doux souvenir de temps meilleurs
quand nous parlions et que les mots
étaient caressants
auprès du feu
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Très largement connu pour son tube « J'aime regarder les filles », Patrick Coutin est aussi producteur, peintre et écrivain ! Un artiste qui ne cesse de se réinventer.
Découvrez son interview feel good, en vidéo !
Pour découvrir son dernier ouvrage, « Jim Morrison et les Doors» paru aux Éditions Hoëbeke en juillet dernier, c'est par ici : https://bit.ly/3k64Uw9
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