Crime School est une BD qui est plébiscitée par mes élèves au CDI. Ils me réclament les tomes suivants, j'ai donc voulu me faire une idée.
L'idée de départ est plutôt marrante : un garçon très gentil et attentionné se retrouve envoyé par erreur dans une école pour "méchants". le résumé en quatrième de couverture m'a plu avec sa façon d'interpeller le lecteur pas si premier de la classe que Tomoki. Malheureusement le reste de l'histoire ne garde pas ce ton ironique. On ne s'attache ni au gentil garçon qui n'a pas une once de méchanceté en lui, ni aux voyous de l'école et à leur violence gratuite. L'ensemble de l'histoire est vraiment très manichéen.
Je n'ai pas du tout accroché non plus aux dessins. J'ai trouvé les traits grossiers, notamment pour les personnages et les actions. Les visages manquent d'expressions ou celles-ci sont très cliché. ça se rapproche un peu du manga, mais n'en est pas totalement. Les couleurs manquent aussi d'harmonie à mon avis.
Il s'agit d'une BD avec très peu de textes. Il y a des pages entières sans aucune bulle, notamment les premières donc on a un peu de mal à comprendre où on est tombé. La BD se lit très vite et au final il ne s'y passe pas grand chose dans ce premier tome. Un dernier gros point noir c'est les fautes de frappe que l'on trouve à plusieurs endroits de l'ouvrage, y compris dans le résumé en couverture.
Bref, je vais m'arrêter là pour Crime School et ne pas acheter les tomes suivants pour le CDI, même si l'histoire autour du Crimesoul découvert à la fin pourrait éventuellement être prometteuse. A mon avis il y a plein de BD de meilleure qualité que ça à mettre entre les mains des ados. 2/5
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Au lieu de la prestigieuse école de mathématiques à laquelle pensait l'avoir inscrit sa mère, Tomaki se retrouve dans une école de truands avec cours de triche, de combat et d'escroquerie. Les autres élèves le prennent immédiatement comme tête de turc, lui, le gentil surdoué qui est là par erreur. Par erreur ? Rapidement Tomaki comprend qu'il a au contraire été choisi volontairement, mais pour quelle mission ? Qui est ce mystérieux personnage masqué qui vient le voir la nuit ? Que sont ces "crimesouls" enfermées dans de drôles de boules à code ?
Plutôt perplexe au début, je me suis laissée entraîner dans cette histoire plutôt intrigante servie par des dessins mangas et de nombreuses scènes d'action qui accélèrent le rythme en deuxième partie.
Une BD pour les 9-11 ans
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Une intrigue simpliciste: un gentil parachuté aux pays des très méchants et très bêtes. de la violence gratuite : pour survivre dans cette école, il faut juste être le plus déloyal et malhonnête possible.
Une grosse déception même si graphiquement j'ai aimé certaines planches et le style manga des illustrations.
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Un « shonen à la française » qui va faire mouche chez les ados !
Lire la critique sur le site : BulledEncre
L’aventure démarre sur les chapeaux de roues et le lecteur est immédiatement happé par l’univers 100 % manga tout droit sorti de l’imaginaire de Hiroyuki Ooshima.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Ici, quelqu'un vole et il a 15/20, quelqu'un tue et il a 20/20 ... J'ai parfois ressenti des sentiments à la "Battle Royale" au cours de ces quelques pages et je dois dire que cela n'était pas pour me déplaire ! Le dessin est à mi-chemin entre le manga et le Franco-Belge ce qui devrait dérouter certains amateurs de Mangas.
Lire la critique sur le site : Sceneario
La mise en place du récit est plutôt réussie, Jean-David Morvan ménageant avec soin son entrée en matière et disposant progressivement et adroitement les premières pièces du puzzle. Le don du héros très propret sur lui est un atout intéressant et qui ne manque pas d’originalité. Cependant, le côté par trop caricatural des protagonistes et la facilité de certaines ficelles viennent largement pondérer ce bon point.
Lire la critique sur le site : BDGest
Dans le 171e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Whisky san, que l’on doit au scénario conjoint de Fabien Rodhain et Didier Alcante ainsi qu’au dessin d’Alicia Grande et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album L’honorable partie de campagne que l’on doit au scénario de Jean-David Morvan qui adapte l’ouvrage de Thomas Raucat, mis en dessin par Roberto Melis et édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Jusqu’ici tout va bien, adaptation d’un roman de Gary D. Schmidt par Nicolas Pitz et que publient les éditions Re de Sèvres
- La sortie de Sous la surface, le deuxième tome de la série Le lait paternel que nous devons à Uli Oesterle et aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Les 100 derniers jours d’Hitler, adaptation d’un ouvrage de Jean Lopez par Jean-Pierre Pécau au scénario, le duo Senad Mavric et Filip Andronik au dessin et c’est édité chez Delcourt
- La sortie du premier album sur deux de Quand la nuit tombe, un titre baptisé Lisou que l’on doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et c’est édité chez Delcourt
- La réédition en couleurs de l’album Orignal que l’on doit à Max de Radiguès et qui est sorti chez Casterman
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