En mai est sorti une nouvelle série parallèle de Sillage. Tadada vois Sillage premières armes. Je ne sais pas trop pourquoi les auteurs ou l'éditeur ont de nouveaux souhaité une nouvelle série dérivée. Donner un petit coup de fouet à la série mère? Profiter des bonnes ventes de celle-ci ? Peut être ne vaut-il mieux pas savoir!! Mais en tout cas je trouve ce lancement bien réussi avec un premier tome qui renoue avec les débuts de Sillage.
L'idée : Raconter les premières mission de Navis.
Pour le moment donc un tome = une mission sur une planète peuplée d'extraterrestres toujours aussi géniaux!
Aux manettes du pinceau ça sera l'excellent Chan que l'on a pu apprécier dans la tout aussi excellente série Cross Fire. J'avoue avoir eu du mal à me faire aux graphismes. Non qu'ils étaient laids, au contraire j'aime beaucoup et je trouve le travail de Chan remarquable. Il sait nous inventer des extraterrestres supers mais... J'ai eu du mal à me détacher de l'image de la Navis de la série mère, et de certains autres personnages comme Ribwund. J'avais perdu mes marques!! Mais je vous rassure ça ne pas empêcher de profiter du talent du dessinateur et du scénariste.
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Il est vrai que je déteste les déclinaisons à but essentiellement commerciales. Sillage a déjà connu Navis ou encore ses fameuses chroniques qui n'ont d'ailleurs pas défrayé la chronique. Bref, les précédents spin-off avaient moyennement convaincu le lectorat.
Quelques années plus tard, on remet le couvert car c'est à nouveau un effet de mode avec les séries qui fonctionne. On se situe entre le tome 2 et le tome 3 mais on notera des références avec le tome 7 ce qui nous fait perdre un peu nos repères chronologiques. Bref, ce n'est pas exact.
Sur la forme, c'est bien dessinée et parfois mieux que sur la série mère notamment au niveau des personnages et des détails. le style graphique s'apparente un peu au manga. Un autre avantage est celui de lire une histoire indépendante et non à suivre. L'efficacité sera de mise. le contexte politique sera également bien expliqué avec ce référendum qui en rappelle d'autre.
On retrouve de l'humour et de l'action, un peu comme au début de la saga culte. Si l'objectif était de renouer avec les débuts, c'est plutôt réussi.
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Retour en arrière, au début de sa carrière, avec une nouvelle Nävis. Car oui le dessinateur a changé. Et visuellement on a bien du mal à reconnaitre notre héroïne. Les dessins sont très beaux et rendent le monde de Sillage peut être un peu moins sombre, mais si ça ne m'a pas gêné avec les autres personnages j'avoue avoir un peu de mal avec Nävis qui n'est plus celle de la série mère. Enfin bref une nouvelle Nävis au tout début de sa carrière.
Avant de pouvoir faire ses missions en solo et aider seulement de ses amis, laisser ici en arrière, elle doit faire équipe avec tous les nouveaux agents de Sillage. Et pour leur première mission ils doivent encadrer une élection pour éviter les tricheries.
On prend plus de plaisir dans cette aventure très bien ficelée et aux rebondissements bien choisis que dans la plupart des derniers Sillage. En prime une petite leçon de politique et de langue de bois. Et toujours cette touche d'humour et de recherche de dépendance de la part de Nävis.
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Les spin-off sont à la mode...Mais c'est malgré tout une bonne surprise surtout au niveau de la qualité du dessin (dessinateur de cross fire et colorisation de Buchet), les cases sont très dynamiques avec des décors plutôt travaillés.
Au niveau de Navis on retrouve l'adorable peste des débuts avec sont coté espiègle et rebelle...par contre j'ai eu un peu de peine à la reconnaître au niveau charadesign.
Au niveau scénario, c'est du très classique. Une planète, des magouilles politique et navis au milieu.
Bref, c'est beau, bien réalisé et agréable à lire avec une histoire bouclée en 1 tome.
Après cela n'apporte pas grand chose au cycle de sillage (plus de l'ordre de la collection) et c'est plus que commercial à mon gout. Buchet sort quasi un tome à l'année et la nous ne sommes pas loin de l'overdose si il y a en plus des one shot.
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-"Si je suis devenu voleur à la tire, ce n'est pas ma faute, mais celle de la socièté." Bla-bla-bla... Même si ce n'est pas tout à fait faux, je sais bien que je n'ai pas fait les bons choix.
-Il est toujours temps de changer de chemin.
-Ce n'est pas si simple...
-Ah bon? pourquoi?
-Je ne... Je sais pas...
Écrire est une navigation sur la terre ferme, la page blanche est une voile qu'on hisse ; les mots, un sillage qui s'efface.
Dans le 171e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Whisky san, que l’on doit au scénario conjoint de Fabien Rodhain et Didier Alcante ainsi qu’au dessin d’Alicia Grande et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album L’honorable partie de campagne que l’on doit au scénario de Jean-David Morvan qui adapte l’ouvrage de Thomas Raucat, mis en dessin par Roberto Melis et édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Jusqu’ici tout va bien, adaptation d’un roman de Gary D. Schmidt par Nicolas Pitz et que publient les éditions Re de Sèvres
- La sortie de Sous la surface, le deuxième tome de la série Le lait paternel que nous devons à Uli Oesterle et aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Les 100 derniers jours d’Hitler, adaptation d’un ouvrage de Jean Lopez par Jean-Pierre Pécau au scénario, le duo Senad Mavric et Filip Andronik au dessin et c’est édité chez Delcourt
- La sortie du premier album sur deux de Quand la nuit tombe, un titre baptisé Lisou que l’on doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et c’est édité chez Delcourt
- La réédition en couleurs de l’album Orignal que l’on doit à Max de Radiguès et qui est sorti chez Casterman
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