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Spirou et Fantasio tome 48 sur 57
EAN : 9782800136943
56 pages
Dupuis (01/09/2005)
3.4/5   89 notes
Résumé :
Une bâtisse délabrée, perdue en pleine campagne. Déserte? Pas tant que ça! Trois personnages vont s'y retrouver pour une réunion de famille particulièrement orageuse.
Il y a d'abord LE VIEUX : l'oncle TANZAFIO, propriétaire des lieux, que tout le monde croyait mort depuis une éternité. Or ce vieil aventurier à l'âge plus que canonique a fait une découverte fantastique : il a trouvé, lors d'un voyage au Guaracha, une source de jouvence qui lui assure ni plus n... >Voir plus
Que lire après Spirou et Fantasio, Tome 48 : L'homme qui ne voulait pas mourirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Qui n'a jamais rêvé d'immortalité ? En tous cas, on peut dire que ce tome porte bien son nom car un vieux fantôme va revenir dans la vie de Fantasio, son oncle Tanzafio que tous dans la famille croyaient décédé depuis longtemps. Alors que Fantasio, lui, prend plaisir à entretient la maison de cet oncle qui a refusé, pour on ne sait quelle raison, de coucher cette dernière sur son testament, son cousin Zantafio, lui, l'utilise pour des raisons on ne peut moins recommandables.
Dans ce tome, ocle et cousins vont se retrouver pour un ultime face-à-face au court duquel le lecteur apprendra comment Tanzafio a pu survivre aussi longtemps, quels sont les secrets qu'il dissimulait durant tout ce temps dans sa grande demeure et enfin comment une tribu indienne va être harcelée par les conquistadors pour une richesse que ces malfrats veulent à tout prix dérober. Une magnifique leçon de morale que nous apportent ici les auteurs / dessinateurs en nous démontrant que les vraies richesses ne sont pas toujours celles que l'on croit : que vaut tout l'or du monde ou zncorz le fait d'être immortel si l'on n'a pas la seule et vraie richesse qui soit au monde, à savoir l'amitié / l'amour ?

Un tome avec lequel j'ai un peu moins accroché - cela est probablement dû au fait que je n'avais pas lu ceux qui le précédaient, d'où le fait que j'avais l'impression (véridique) d'avoir manqué un épisode, bien que chaque tome puisse se lire indépendamment des autres - mais avec un graphisme toujours aussi bien travaillé et un scénario qui captive son lecteur. A découvrir !
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C'est un épisode très enlevé, avec beaucoup de rythme, le graphisme est très dynamique. On revient sur l'épisode de Franquin “Les héritiers” avec un retour inattendu. Pour ceux qui connaissent cette ancienne aventure, le plaisir n'en est que meilleur. Ici, il est question de poursuite, de source de jouvence, de civilisation cachée, de colonisation de la forêt tropicale, il y a beaucoup de chose, ça va très vite, mais le rythme est maîtrisé. J'ai trouvé judicieux le moment ou Fantasio et Zantafio racontent aux autochtones en parallèle, chacun de leur côté, comment ils sont arrivés là, leur propos se mélangent, un parallèle se forme, avec évidemment quelques bifurcations et mensonges et on découvre de la même manière l'histoire de la région par deux acteurs locaux opposés. et puis il y a aussi ces petits clins d'oeils sur le fait que Spirou soit un héros de papier. L'histoire est pétillante, vivante et très agréable. Je trouve regrettable l'accueil mitigé qu'ont reçu Morvan et Munuera en s'attaquant à cette série mythique, ils ne l'ont pas dénaturée, c'est même un bon épisode, bien meilleur que certains du duo précédent, j'ai trouvé ce nouveau duo rafraichissant pour la série, du moins pour les deux premiers albums (celui-ci et Paris sous Seine). La qualité de la série “Le Spirou de…” est bien la preuve que le renouvellement d'auteurs apporte de la nouveauté, des surprises et de la fraîcheur, n'en déplaise aux partisans du “c'était mieux avant”.
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Lu dans la foulée du tome 47 (du même tandem d'auteurs), ce tome m'a également beaucoup plu. On retrouve les forces de ce duo d'auteurs. le trait vif et acéré, anguleux, dynamique, rythmé de Munuera fait mouche dans un récit imaginatif. Morvan lâche un peu la SF qui lui est chère (dans Sillage, par exemple) pour du fantastique.

Morvan et Munuera vont piocher dans le passé, le tome 4 Les Héritiers (on se souvient de la tante Esther avec le perroquet...), un personnage oublié, l'oncle Tanzafio et sa maison qui n'était pas dans l'héritage... Et pourquoi la maison n'était-elle pas dans l'héritage? Morvan y répond en sortant l'oncle Tanzafio de son chapeau. Il a découvert la source de vie éternelle quelque part lors d'un voyage en Palombie. Zantafio le fourbe en profite pour rappliquer avec la mafia aux fesses. Il voit dans cette source une belle occasion de se refaire.

On démarre donc dans une cours-poursuite endiablée de l'Europe vers les forêts palombiennes. C'est haletant. Tanzafio meurt peu à peu. La fin se rapproche s'il ne boit pas un peu de cette source magique... Mais Zantafio est un redoutable adversaire, d'autant plus qu'il est aux abois, flanqué d'un duo de tueurs digne des meilleurs albums de Franquin. En Amérique du Sud, on se retrouve dans un imbroglio qui oppose les tribus indigènes spoliées et les paysans, colons, auxquels la junte militaire a promis monts et merveilles. Morvan nous livre deux jeunes gens que tout oppose mais qui s'aiment, sur le modèle Roméo et Juliette. Vont-ils finir comme les héros de Shakespeare?

Le final est onirique et grandiose, fantastique et débridé. On adhère ou pas. Entre hommage à l'ère Franquin et innovation, cet album est une belle découverte. Personnellement, cela faisait longtemps que les aventures de Spirou et Fantasio (et Spip qui devient un personnage central sous la plume de Morvan) ne m'avaient autant plu. J'aime bien ce duo d'auteurs qui réinventent un tandem hyper classique de la BD en le dépoussiérant.
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Ce tome, L'homme qui ne voulait pas mourir, est marqué par une succession haletantes de mouvements et d'actions !
Dès la première page, il y a des skreeeeetsh! et des gnap! (des onomatopées, quoa) et une multitude de traits blancs et de courbes pour marquer la vitesse et le mouvement.
On remarque ensuite que pas une planche n'est découpée de la même façon, ce qui donne beaucoup d'efficacité à la narration.
L'humour y est un peu lourd (C'est peut-être une exigence de la marque (?) et pas tellement le fort de Morvan et Munuera ?) mais les thèmes, divers et variés, m'ont bien plu, à savoir le mythe du zombie, l'aspiration à la vie éternelle, la cité cachée (On ne peut que penser à l'Atlantide), une civilisation exotique et une intrigue amoureuse. J'ai aussi apprécié de rencontrer la Ffffarffffelue fffffamille de Ffffantasio : l'oncle ressuscité ou le cousin maléfique de Fantasio, le sans scrupule Zantafio !

Rafraîchissant et divertissant !

Pour aller plus loin, rendez-vous sur mon blog !
http://lacuriositheque.blogspot.fr
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L'Homme qui ne voulait pas mourir est, c'est le moins qu'on puisse dire, un album dynamique. le ton est donné dès les premières pages : Spirou, à bord d'un Fantacoptère dont on n'avait plus entendu parler depuis des plombes, sauve la vie d'un vieux grincheux verdâtre qu'un camion s'apprêtait à aplatir. Loin d'être reconnaissant, le vieux s'en va sans demander son reste et, pouf, pas de bol, tombe sur ce cher Tanzafio et ses potes russes syndicalistes. Sur ces entrefaites, Fantasio débarque, tout le monde se poursuit dans la joie et la bonne humeur, Spirou s'en mêle sans tarder, tout explose, et la joyeuse bande part à la recherche de l'Eldorado. Voilà, tout ça en quelques pages.

Sans conteste, on est très loin de la maturité qui caractérisait les albums de Tome et Janry, mais s'agit-il pour autant d'un mauvais album ? Plongés dans un contexte très « familial », Spirou et Fantasio retrouvent un peu l'esprit qui fut le leur à une époque, sur lequel se plaque le style très « animé » et coloré de Munuera. En fait, le gros manque de profondeur de cet opus est en quelque sorte rattrapé par le rythme infernal auquel sous soumis nos héros dans cette course-poursuite ininterrompue : ça ne casse pas trois pattes à un canard sauvage mais ce n'est pas forcément à jeter non plus. Un album pop-corn en somme, pas de quoi pleurer des larmes émerveillées mais tout au plus ça fait sourire et amuse un moment.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=973
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
_Monsieur Spirou, ni les portables ni les écureuils ne sont admis dans mon cabinet !
_Désolé Docteur, mais il y a quelque chose de bien plus important que mon moi, mon surmoi et mon inconscient...MES AMIS !!
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_Qui êtes-vous ?
_On dira que notre nom est "ROUGE"...et notre prénom, c'est "MAFIA".
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Zantafio : "— Tanzafio !"
Fantasio : "— Zantafio !"
Tanzafio : "— Fantasio !
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