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Citations sur Un sur deux (22)

La seule véritable vie après la mort est dans l’esprit de ceux qu’on laisse derrière nous.
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Il ne faut jamais se fier à ce que montrent les gens. Derrière les sourires et les mines réjouies, il y a tout ce qui heurte, les fêlures, les erreurs et les secrets. Les gens ne vous montrent jamais que ce qu'ils ont envie de vous montrer.
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On n'est pas obligés d'y aller, dit-elle, si tu n'en as pas envie. John Mercer se regarda dans le miroir, sans répondre. Il vit sa femme avancer les mains pour lui nouer sa cravate. Elle s'occupait de lui, comme toujours. Il leva un peu le menton, pour qu'elle puisse faire le noeud. Elle commença par le laisser flottant, avant de le serrer doucement.
- Les gens comprendraient.
Si seulement c'était vrai ! Ils auraient peut-être l'air indulgents, mais, au fond d'eux-mêmes, ils ne pourraient s'empêcher de penser qu'il s'était dérobé à son devoir. Il imaginait déjà ce que l'on raconterait à la cafétéria. On évoquerait son absence, on dirait qu'il devait être sous le choc, puis peu à peu on lâcherait que, en dépit de ce qu'il devait ressentir, il aurait dû assister à l'enterrement. Serrer les dents et assumer ses responsabilités. C'était la moindre des choses. Et ils auraient raison. Il serait impardonnable de ne pas y aller. Seulement, il ne savait pas du tout comment il allait faire pour tenir le coup.
Eileen glissa la pointe de sa cravate entre les boutons de sa chemise. Elle la lissa bien.
- On n'est pas obligés d'y aller, John.
- Tu ne comprends pas.
À la lumière du matin, l'air de la chambre semblait bleu acier. Dans le miroir, il avait la peau blanche et flasque, le visage presque éteint. Quant à son corps, bon, elle devait encore tendre un peu les bras pour en faire le tour, mais il n'avait pas l'impression d'être aussi robuste que dans le temps. Les choses qu'il portait semblaient plus lourdes. Il se fatiguait trop vite. Là, bras ballants, il dégageait une impression de vide et de tristesse. Il avait vieilli. Depuis peu.
- Je comprends que tu ne sois pas dans ton assiette, lui dit-elle.
- Ça va aller.

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Le diable était immobile, ou presque, le regard rivé sur le petit écran face à lui, en train d'écouter au casque les données transmises par le dispositif de surveillance qu'il avait installé dans la maison
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Malgré la fumée qui avait envahi la pièce, le diable constata que Simpson n'avait pratiquement plus de cheveux et que la peau de son visage aveugle avait brûlé, puis éclaté. S'il n'était pas encore mort, ça n'allait pas tarder.
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Et dans un sens, c'est ça, le jeu, poursuivis-je. Le tueur ne fait rien de plus. Il vous met un tel poids sur les épaules, qu'il y a trop de choses à affronter, trop de choses à gérer et il n'y a pas d'autre solution que la fuite. Tout le monde ferait la même chose. Mais quand je pense à ce qu'elle a imaginé en mourant... ça, je ne peux pas le supporter.
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On va jouer à un jeu sur l'amour.
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En matière de police, il n'y a ni Dieu ni diable, ni Bien ni Mal. Ce ne sont pas des monstres. Seulement des gens abîmés.
Comme nous tous, ils se trouvent à l'intersection du mal qu'on leur a fait et de celui qu'ils font.
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Il ne faut jamais se fier à ce que montrent les gens. Derrière les sourires et les mines réjouies, il y a tout ce qui heurte, les fêlures, les erreurs et les secrets. Les gens ne vous montrent jamais que ce qu'ils ont envie de vous montrer.
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Les enterrements étaient éprouvants pour une quantité de raisons, mais ce qui le surprenait le plus à chaque fois, c'était d'y voir tant de monde. Les morts seraient sans doute étonnés de savoir qu'ils jouissaient d'une telle estime et qu'ils avaient touché autant d'individus sans le savoir. La mort avait le don de réunir ceux qui ne connaissaient le défunt que de loin. Les gens se déplaçaient toujours.
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