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Mohamed Mokeddem (Traducteur)
EAN : 9782226133977
332 pages
Albin Michel (21/08/2002)
4.14/5   28 notes
Résumé :
Hymne à une ville perdue, Constantine, fresque poignante de l’Algérie de ces cinquante dernières années, Mémoires de la chair est d’abord une brûlante histoire d’amour.
Khaled, le narrateur, un ancien moujahid de la guerre d’indépendance, a perdu un bras au combat à l’âge de vingt-cinq ans. Dégoûté de la corruption algérienne, il vit en exil à Paris où, vingt ans plus tard, il est devenu un peintre apprécié. Soudain surgit, à l’occasion du vernissage d’une de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Ahlam Mosteghanemi est une romancière algérienne qui écrit exclusivement en arabe . " Mémoires de la chaire" est son premier roman . Ce dernier fut publié pour la première fois à Beyrout ( Liban ) . Son roman connaissant un grand succès,la romancière s' établit à Beyrout . de succès en succès ,Ahlam Mostaghanemi est devenue une des grandes écrivaines du Moyen-Orient .
"Mémoires de la chair" est le récit d' une histoire d'amour .
Le narrateur Khaled est un ancien maquisard de la guerre
d' Algérie .A l' indépendance du pays , il quitte le pays et s' installe en France .Durant la guerre , il a perdu son bras . A Paris , il devient un artiste-peintre connu.
Au cours du vernissage d' une de ses expositions, il trouve une jeune et belle fille , Ahlam .Ils se reconnaissent car cette jeune fille est la fille de son chef au maquis , Si Tahar .D ' une rencontre à une autre , une relation d' amour s' établit entre eux .Khaled aime beaucoup Ahlam .
Mais le cours des événements et les aléas font que la
jeune femme se marie avec un autre .
Khaled, le peintre est aussi amoureux de sa belle ville :
Cirta , Kassentina , La ville de Rocher, Constantine . Cette
ville est toujours présente dans ses tableaux : elle
représente un véritable amour pour lui et lui rappelle de
beaux souvenirs .

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Qu'est ce qui fera qu'on a aimé un livre? (ou pas)
L'identification au personnages, l'intérêt pour le sujet, le divertissement apporté par la lecture, ... finalement je suis une fille assez simple.

Je ne me suis pas ennuyée avec Mémoire de la Chair, le sujet, le cadre culturel, géographique, philosophique de l'histoire m'intéressent, me touchent, me sont familiers et exotiques à la fois.
Les parallèles entre l'amour perdu de Khaled et sa nostalgie d'une Constantine enfermée dans le passé m'ont plu.
Bref. Voilà ce qui donne un 3/5.

Malheureusement je ne suis pas non plus emballée.
Le style poétique et "artiste maudit" du narrateur et sa persistance à écrire à celle qui lui brise le coeur avec un "tu" m'ont agacés et laissés à l'extérieur du récit.

Je crois que je n'aime pas la poésie. Soit je la comprends trop bien et j'ai l'impression de lire les journaux intimes de mes 15 ans. Soit je ne la comprends pas et ben... je ne la comprends pas.
Dans ce livre je l'ai comprise et ça décrédibilise le récit, ça lui donne un côté naïf qui n'est pas, j'en suis sure, l'effet recherché.
Hop on descend doucement à un 2/5.

Pour sauver le tout du déclassement j'ai été emportée par les 50 dernières pages qui dépeignent avec force le désespoir d'un homme qui a tout perdu: l'amour, ses racines, ses rêves, ses souvenirs et doucement tous ceux qu'il a aimé.

Enfin j'ai été impressionnée par le tour de force de l'auteure qui écrit pour un homme avec une sincérité qui fait illusion.
Ce que je reproche à ce livre c'est ce côté "journal intime" à écrire du "je" et du "tu" entre 2 phrases de poésie trop abordable. Ca pue le trop honnête.
Ecrit par un homme ça m'aurait donné l'impression d'être une biographie ampoulée, vous savez, de ceux qui pensent que s'ils je lui donnent un genre littéraire, deux ou trois passages poétiques et philosophiques, leur souffrance, leur chagrin d'amour ou leur vie peuvent faire un bon livre.
Dans ce cas on pourrait tous faire un livre parce qu'il n'y a rien de plus banal que l'amour et la souffrance.
Hors c'est de la fiction et donner ce sentiment de banale sincérité dans une fiction me semble digne d'un grand écrivain.

Ainsi donc, bilan mitigé. Une lecture fluide, mais sans passion, et un chapeau final à l'auteur. Je me laisserai peut être tenter par un autre livre d'elle.

Lien : http://vanillabricot.canalbl..
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Un livre, qu'il faut lire en arabe, traduit il perd tout son charme malheureusement, un livre qui est écrit comme un poème, et comme tout les poème la traduction n'arrive jamais à sortir toute la beauté. C'est le seul livre que je garde en permanence avec moi, acheté en 1996, il a voyager, exiler avec moi.
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Je pense qu'il m'a été difficile d'apprécier ce roman, car je ne connais pas l'Algérie. Je n'ai pas réussi à m'identifier au héros, ni à le comprendre. Comme cette française (un peu caricaturale, non?) avec qui le héros entretien une liaison, il doit me manquer quelque chose que seuls ceux qui ont vécus là-bas possèdent.
Le héros passe son temps à remuer le couteau dans la plaie, à raviver d'anciennes cicatrices. C'est pathétique. On a envie de le secouer!! On a l'impression d'être allé écouter Papi à l'hospice et qu'il n'a pas le moral (ah ça non!).
Trêves de plaisanterie, je n'ai pas été intéressé mais ce n'est pas un pour ça un mauvais livre. A tenter si vous êtes liés de près ou de loin à ce pays, à cette culture.
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Très passionnant!!
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
يوم أحببتك ، تمنيت لو أني متُّ قبل أن نلتقي خشية أن نفترق . و حين افترقنا ، أدركت أن في إمكان المرء أن يموت أكثر من مرة . عندها ، ما عُدت أخاف الموت . صار الحب خوفي . ثم قرأت قول أوفيد قبل عصور : " الرجال تقتلهم الكراهية ، والنساء يقتلهن الحب " ، فقررت أن أكرهك ، عساك تجرّب الموت مرة واحدة!
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Je suis un homme qu'intriguent les visages car seuls les visages nous révèlent, nous démystifient. Je suis un homme capable d'aimer ou de repousser rien que sur un visage. Mais je n'irai pas jusqu'à prétendre que je t'ai aimée au premier regard. Je t'ai aimée bien avant ce premier regard. En toi, il y avait quelque chose que je connaissais déjà. Quelque chose dans les traits d'emblée aimés de ton visage avait accroché mes yeux comme si jadis j'avais aimé une femme qui te ressemblait, ou comme si j'étais depuis long-temps disposé à aimer une femme qui te ressemblerait.
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-Non . On ne peint pas obligatoirement ce qu' on voit mais ce qu 'on a vu un jour et ce qu' on craint de ne plus revoir .Delacroix a passé sa vie à peindre des cités marocaines qu' il n' avait habitées que quelques jours .Atlan ,quant
à lui ,a passé sa vie à peindre une seule ville :Constantine . C 'est là une évidence qui m' a frappé il y a deux mois ,quand je me suis assis face à cette fenêtre pour exécuter une toile .Pendant que mes yeux regardaient la Seine
et le pont Mirabeau , ma main esquissait une autre rivière d ' une autre ville , le pont Sidi Rached et l' oued du Rummel .Finalement , on ne peint que ce qui nous habite , pas ce
qu' on habite .
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La vieillesse nous viendrait-elle en une seule longue nuit, quand l'âme déprime, s'arrête en contemplation devant toute chose, avance lentement, sans but précis ?
L'ennui, le désœuvrement et la routine seraient-ils des traits caractéristiques de la vieillesse ou de la ville ? Est-ce moi qui entre dans la vieillesse ou le pays entier qui entre dans l'âge du désespoir ? Oui, seul le pays a l'inouïe capacité de nous projeter dans l'âge et de nous vieillir en quelques mois, parfois en quelques semaines.
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En réalité, un roman réussi n'est rien d'autre que la
liquidation d'une mémoire, peut-être même d'une personne,
avec un silencieux, à l'insu de tous. Seule la personne
visée sait que ces mots-projectiles lui sont destinés. Les
romans ratés ne sont en fait que des crimes ratés et il faudrait dessaisir leurs auteurs du droit de porter la plume car, maniant mal le verbe, ils risquent de tuer inconsciemment n'importe qui, y compris eux-mêmes... après avoir tué les lecteurs... d'ennui !
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