Dengeki Daisy, tome 8

"Daisy, je ne peux pas pardonner à celui qui a tué mon frère. Disparais."
C'est la conscience et le coeur meurtris que Kurosaki quitte ses amis et sa bien-aimée. Que ces mots sont douloureux... Ce qu'il redoutait le plus s'est produit. Sa bien-aimée Teru a découvert son crime et ne peux lui pardonner. Certes, il sait que le mail n'a pas été écrit par Teru, mais le silence dans lequel elle s'enferme est plus révélateur que n'importe quel message... Bien que sa peine soit immense, Kurosaki n'a guère le temps d'y songer. La réapparition du virus qu'il a créé, Jack O'Frost, l'oblige à mener l'enquête. Pendant ce temps, Teru entend le récit du passé des deux personnes qu'elle aime le plus au monde : Kurosaki et Sôichirô.

La tension dramatique qui s'installait dans le tome précédent n'est rien comparée à celle de ce huitième tome. C'est avec une grande émotion que nous découvrons enfin le crime de Daisy ainsi que les événements qui y ont conduit. Riko, Masuda, Andô, Takeda, tous sont réunis afin de raconter à Teru le passé de Kurosaki mais aussi celui de Sôichirô. L'intrigue de ce tome est donc chargée d'émotion, de tristesse. Nous prenons pleinement conscience de la souffrance de Kurosaki, du mal-être et de la culpabilité qui l'étreignent depuis tant d'années.

Vous l'aurez compris, l'auteur consacre exclusivement ce tome aux révélations autour de Kurosaki et du virus Jack O'Frost. Cela fait beaucoup d'informations simultanées pour le lecteur. Cela fait au moins trois fois que je lis la série, mais arrivée à ce stade de l'histoire, j'ai toujours besoin de relire plusieurs fois certains passages afin de bien comprendre toutes les subtilités de l'intrigue. Nous ne sommes plus vraiment dans un shojo au sens strict du terme. On est bien loin de l'intrigue romantique et de l'humour des premiers tomes. le manga bascule désormais vers le thriller et un registre plus dramatique.

Ce huitième tome est peut-être bien mon préféré depuis le début de la série !

Un tome nettement plus sérieux que les précédents ! Dans celui-ci, on s'intéresse surtout au passé de Kurosaki, et l'on assiste à sa rencontre avec Sôchirô (le frère de Teru).

On découvre également la portée de son crime, et l'on est face à un dilemme : Est-il possible de lui accorder son pardon ? A moins qu'il ne soit le seul à ne pouvoir se pardonner...

A part ça Kurosaki recherche toujours le fameux virus qu'il a créé le "Jack'O'Frost" avant qu'il ne détruise d'autres vies.

Bref un tome qui marque un tournant dans Dengeki Daisy, même si nos deux héros mènent leurs vies chacun loin de l'autre. Il n'empêche que l'histoire s'est pas mal étoffée malgré quelques passages maladroit qui auront perdu plus d'un(e) lecteur (trice) en quête de fraîcheur sans prise de tête.
Pour les autres (dont moi), ce manga reste une agréable surprise qui tranche avec le reste des shojos :)

Enfin c'est fait! Après 8 volumes à jouer le jeu du "je sais que tu sais que je sais, qui tu es..." les choses sont enfin dites.

Tous n'est pas pardonné, mais il y a de quoi avoir une base plus seine dans les relations et vu ce qui s'annonce il vaudrait mieux être préparé.

L'auteur, Kyosuke Motomi, arrive ici à relancer une intrigue qui commençait à s'essouffler quelque peu en mettant fin à l'arc principal du "mais qui est Daisy" et en rebondissant sur l'historique des personnages qui se dévoile au fur et à mesure.

De quoi donner un peu de répits avant une fin éventuelle de la série et nous laisser de plus l'occasion de voir nos 2 tourtereaux continuer à se chercher des poux.

Si dans le tome précédent l'intrigue avançait plutôt bien, ce tome est plus « calme » dans le sens où l'on va avoir de nombreuses révélations. Et il est vraiment le bienvenue, après tous les événements, il vient poser quelques bases, et nous apporter plus de réponses à nos questions, mais surtout aux questions de Teru !
On va se concentrer notamment sur le passé de Soichiro donc le frère de Teru et Kurosaki. On va comprendre leur relation, d'où elle vient, comment elle est née, et puis surtout, on va comprendre de quoi est décédé le frère de Teru, et pourquoi il n'a pas pu l'éviter… Un bel acte aussi mais fallait-il vraiment en arriver là ? Il n'aurait pas pu attendre un peu ou le contourner…
De plus, on va en découvrir plus sur Kurosaki, à travers son passé avec son père, et sa relation avec le virus que cherche notre protagoniste. Là aussi, le passé est vraiment pas facile et dur, il faut laver un honneur, et c'est Soichiro qui va s'en occuper. Teru est vraiment un personnage incroyable et fort, qui encaisse comme elle peut et de façon la plus correcte possible tout ce qu'on lui dit !
En parallèle de cette découverte, on va suivre aussi Kurosaki dans sa quête au virus, puisque ce dernier refait surface, met en danger Teru indirectement, et il se fait une mission de le trouver et de le détruire.
C'est vraiment shojo plutôt sombre, et à l'ambiance particulière, des passés douloureux et tout aussi sombres, je ne peux que recommander la lecture !
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Un tome qui, on va pas se le cacher, est plutôt long. En effet, les flash-back sont nombreux; l'histoire tourne autour du passé des deux hommes dans la vie de Teru. Il fallait passer par là, ont attendaient des explications et les voilà. On voit quand même que l'auteure glisse de l'humour quant elle le peut, mais j'avoue que cette ambiance est un peu lourde.
Bien que Motomi nous fait comprendre que Teru va, dès le prochain tome, voler à la recherche de son seul amour, ça motive pour attaquer la suite!