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Quête primaire tome 1 sur 3
EAN : 9782848195322
Créer (04/12/2015)
4.09/5   11 notes
Résumé :
Sylclef, alchimiste-conteuse, n’est plus la même depuis quelques temps et ses études s’en ressentent. Pour ne pas sombrer, elle s’enferme dans les livres. C’est la lecture de l’un d’eux, qui la poussera à partir à l’aventure.

Au cours de son périple, elle rencontrera Nosaro, un dragon noir, violent et cruel. Il fera de sa quête la sienne et sans se poser la moindre question, elle le suivra sur les routes oubliées par les hommes. Ils affronteront de no... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
En ces temps de grisaille, il est bien agréable de suivre la quête colorée de la jolie Sylclef. Colorée, vivante, poétique et entrainante, c'est une lecture qui se lit sans férir. La collection indique « à partir de 14 ans » mais je pense que cette histoire séduira même des lecteurs plus jeunes avec un bon niveau de lecture. Pour commencer, les nostalgiques de Poudlard pourront retrouver l'ambiance d'une autre école de magie, version Fantasy, où Sylclef apprend à devenir alchimiste-conteuse, alors que d'autres s'appliquent à être barde ou astronome. Mais notre étudiante se s'en tiendra pas là : entre les affres d'un chagrin d'amour, des dispositions très fortes pour apprendre la magie, et des aspirations vers une destinée plus large, elle partira en quête des mystérieux « éléments de vie », escortée par un grand dragon noir. Une imagination foisonnante est au rendez-vous de ce périple, dans un monde bien construit, aux nombreuses contrées différentes, chacune avec son peuple correspondant et l'ambiance adéquate. Sylclef va évoluer en s'imprégnant des multiples enseignements de son parcours. Et c'est fort réjouissant de voyager avec elle… En fait, ce roman ferait un superbe dessin animé ! Cela m'a apparu comme une évidence lorsque j'ai tourné la dernière page, il y a même des parties où notre héroïne danse et chante avec son dragon. Ce genre de petit bonheur que je conserverai pour cette aventure menée tambour battant dont, du coup, je visualise parfaitement les scènes.
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Merci à Babelio et aux éditions Créer pour ce roman

Je déteste devoir abandonner un roman en cours de route mais ici, malgré l'intérêt de l'histoire et du résumé, il y avait beaucoup trop d'éléments rébarbatifs pour moi….

Mais parlons tout d'abord du positif : l'histoire est vraiment sympathique et l'intrigue promettait une fantasy intéressante et une quête passionnante. L'écriture est agréable, mais mal exploitée à mon goût.

Par exemple, certains choix de mots mal couplés à la ponctuation, cette dernière étant d'ailleurs particulièrement brouillonne. Comme je n'aime pas critiquer sans preuve, voici quelques exemples :

« J'ai quelque chose à vous demander ! fit doucement la jeune femme. » (p41)

Cette phrase est-elle dite doucement ou sur un ton incisif ? le terme est en contradiction avec la ponctuation et, par conséquent, je n'arrive pas à mettre un ton sur la conversation (et sur les autres conversations du roman non plus en règle générale).

« Néanmoins le directeur était satisfait car il lui semblait que ses étudiants, bien que peu imaginatifs, étaient très pragmatiques. Ils s'adapteront sans problème au monde du travail, mais nous n'aurons aucun nouveau professeur, ils ne sont pas suffisamment inventifs pour amener de nouvelles technologies ou disciplines. le directeur poussa un soupir. » (p63)

Les pensées du directeur sont mal intégrées car en plein paragraphe descriptif et ce genre de chose à tendance à me perdre, me faisant repartir au début pour relire avec le bon ton.

Et, la question que je me suis posée durant les cent premières pages…. QUI EST PANJAR ?! le problème principal du roman se trouve là, pas avec Panjar évidemment, mais dans le fait que j'ai eu l'impression d'avoir raté un chapitre, voir tout un roman. J'ai même vérifié si l'auteur n'avait pas écrit un préquelle car rien n'est expliqué. Comme si le monde dans lequel nous nous trouvions devait couler de source. Par exemple, le terme « alchimiste-conteur » n'est jamais expliqué. Alors certes, je comprends parfaitement les deux termes séparément et, par déduction, je comprends à peu près de quoi il est question. Mais, étant donné que nous suivons Syclef dans son école, un conte ou quelques alambics permettraient de se projeter dans sa vie et d'en comprendre les études. Qui sont les autres castes ? Que font-elles ? Rien n'est expliqué et on a l'impression de tomber dans un monde dont nous ne connaissons pas les règles. Je n'ai jamais aimé les longues descriptions, certes. Mais la fantasy en nécessite un minimum malgré tout pour permettre au lecteur de visualiser le monde dans lequel évoluent les personnages.

Au niveau des personnages d'ailleurs… Nous n'en savons presque rien. Quel âge ont-ils ? Sont-ils vraiment amis ? Car aucun ne semble se préoccuper de Syclef à part lorsqu'ils la voient. Il y a alors là droit à de gros câlins, des surnoms en pagaille… (d'ailleurs, beaucoup de personnages, qui la connaissent ou alors la rencontre juste, lui donne du « ma puce » à tord et à travers. Encore une chose qui m'a rendue perplexe.)

Efol (p38) sort aussi de nul part, sans même un saut de ligne alors qu'on sort carrément du territoire sur lequel nous étions dans le paragraphe précédent… Tout comme les sortes de sous-chapitres qui apparaissent de temps en temps.

Ce côté totalement brouillon du roman a fini par me perdre et me lasser sans que l'intrigue ne réussisse à me garder attachée au roman. Ni aux personnages que j'ai eu du mal à comprendre tout du long. Notamment Syclef donc la personnalité oscille entre en colère, pleurs ou soumission. Parfois les trois dans une même conversation.

En bref un roman dont le résumé me tentait beaucoup mais dont le côté brouillon, qu'il s'agisse de l'histoire, des personnages ou de la ponctuation, m'a totalement perdue, au point que je décide d'arrêter ma lecture.

Dommage.
Lien : https://tempsdemots.wordpres..
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Je remercie Babélio et les éditions Créer pour cet envoi. J'étais, ma foi, assez heureuse de pouvoir découvrir cette maison d'édition auvergnate siégeant dans la jolie ville de Brioude (le chauvinisme est de retour). Et puis j'étais d'autant plus contente que le livre parle de draagoooooooons (joie et félicité !). Mon ressenti général est plutôt bon malgré des longueurs et quelques maladresses. Here we go (Raphaelo).

Par quoi je commence ? Les éléments positifs ? J'ai beaucoup aimé ce récit initiatique, la rencontre et l'apprivoisement réciproque des deux protagonistes Sylclef et Nosaro (le dernier étant un dragon) (c'est quand même badass). J'ai particulièrement aimé Nosaro. Il m'a fait penser à Draco du film Coeur de Dragon, que je vous recommande par ailleurs. Il est sage et posé mais reste imprévisible et surtout libre.

Le personnage de Sylclef est lui aussi intéressant et attachant. Cependant, j'ai pas tout le temps compris ses actions, j'aurais voulu qu'elle soit plus ferme et déterminée. Parfois elle reste en retrait et est passive, ne cherche pas à obtenir de réponse ou alors pique une crise d'un coup. Surtout que le reste du temps, elle est plutôt cool !

J'ai beaucoup apprécié comment l'auteur a abordé la magie. Les mécanismes pour la produire et l'utiliser sont expliqués en détails, du coup, j'ai essayé chez moi mais ça a pas marché (c'est comme quand j'utilise la Force). Tristesse. J'ai aussi beaucoup aimé le côté personnel de la quête de Sylclef, elle ne part pas pour sauver le monde mais pour se trouver elle-même, ce qui change un peu. Enfin, un gros big up pour les références à Clermont City et à l'Auvergne (les volcans que diable !) parce que voui, notre pays, il est magique et fantastique ♥.

Bon maintenant, passons aux points négatifs. Et la palme est décernée à (roulement de tambour et spoile mineur) : l'attachement inexpliqué façon coup de foudre / âme soeur de Sylclef pour un gars random, macho qui plus est (et puis un prince (vous les voyez les clichés s'agglutiner là?)) et qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Tout le monde la considère prête à abandonner sa liberté pour vivre rangée avec lui dans son château (et personne ne lui demande son avis en passant). J'ai besoin de vous dire que ça m'énerve au plus au point ? Tout le chapitre consacré à la love story m'a clairement ennuyé (et pourtant il y a une bataille épique !). Et ça comprend une centaine de pages, malheureusement. C'est assez dommage, ça a miné le reste du livre, j'avais plus autant de plaisir à la suite.

La scène d'introduction est également assez déconcertante. Je l'ai trouvé un peu bizarre et j'ai surtout pas vu de lien avec la suite. Si vous êtes dans le même cas, sachez qu'elle n'est pas représentative du bouquin, ne vous arrêtez pas tout de suite lol ! Je pense par contre qu'elle reflète un petit problème récurrent au niveau éditorial. Il y a des lourdeurs de styles et des incohérences dans le formatage des pensées et des dialogues. Et puis cette idée de choisir une police sans sérif, elle sort d'où ? Les serifs, c'est parfait pour les textes longs, ça forme des lignes, c'est plus pratique à lire (oui j'ai un amour indéfectible pour les empattements).

Et puis, un autre écueil que je déteste voir apparaître (et qui m'attriste moult), ce sont les clichés sexistes ! Youpi ! Bon il y en a pas pléthore non plus mais certains passages m'ont fait lever les yeux au ciel. Et pis tiens, le manichéisme entre bien et mal / blanc et noir aussi. Nous sommes au 21ème siècle tout de même.

En résumé, un roman très chouette sur toute la partie quête initiatique mais qui ne s'épargne malheureusement pas certains stéréotypes. C'est bien dommage, à voir pour la suite !

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Sylclef, alchimiste-conteuse, n'est plus que l'ombre d'elle-même depuis qu'elle souffre en silence de son coeur brisé. Pour ne pas sombrer, elle se lance alors à coeur perdu dans ses études, s'enfermant dans les livres. C'est la lecture de l'un d'eux, notamment, qui la poussera à partir en quête de mystérieuses magies dîtes légendes…Une quête au cours de laquelle elle rencontrera Nosaro, un dragon noir violent et cruel qui, contre toute attente, fera de sa quête la sienne et la guidera le long de tous les périples qui les attendent. Car ensemble ils vont devoir affronter bien des dangers afin de pouvoir avancer sur le chemin de la connaissance, sans se douter un seul instant que ce voyage leur apportera à tous deux bien plus qu'ils ne le pensent…

Une délicieuse lecture que ce premier tome ! Cependant, il ne faut pas s’attendre à une histoire riche en aventures, péripéties et rebondissements sous peine d’être grandement déçus… En effet, il s’agit ici d’une intrigue toute en longueur et descriptions, ce que j’ai pour ma part particulièrement apprécié, l’autrice nous transportant ainsi tout en douceur, en compagnie d’attachants personnages, au cœur de son fantastique univers pour un très agréable voyage. Tranquille, immersif, reposant, ce roman nous love dans un petit cocon dérivant au rythme délicat de ce long fleuve pas toujours tranquille tout de même. Le seul détail que je pourrais reprocher serait que la plume, bien que très plaisante, m’a maintes fois perdue lors des dialogues à cause de la ponctuation… Mais, passant outre, c’est une bien belle aventure qui nous est livrée ici et qui, comme pour nos protagonistes, nous laisse emplie d’espoir et de bonheur. Une belle réussite donc, malgré le manque d’actions qui pourraient, je pense, faire fuir plus d’un lecteur. Et c’est ainsi avec plaisir que je me plongerais certainement dans la suite de l’aventure de Sylclef et de Nosaro, bien que ce premier tome pourrait éventuellement se suffire à lui-même. Un grand merci à Babelio et à l’édition Créer !
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"Quête primaire" est le titre qui convient pour ce roman fantasy.
Malgré un démarrage assez laborieux, je me suis laissée guider dans les différentes contrées traversées. Les peuples rencontrés vivent en harmonie avec leur environnement.
L'héroïne Sylclef part à l'aventure à la fin de ses études. Elle est accompagnée de Nosaro, un dragon noir. La nature y est aussi un personnage central.
J'ai apprécié le concept de "la reconnaissance" ainsi que "les éléments de vie" qui est le point de départ de cette quête.
Ce roman aborde les thèmes suivants : la différence, la tolérance, la liberté, la persévérance.
Enfin, je pense que le style littéraire aurait mérité d'être mieux travaillé.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Dans le silence de l’école, elle fit grincer l’antique plancher pour se diriger vers le rayon de l’alchimie. Elle lut les titres des larges livres : « Pierre philosophale, Minéraux primaires, Enchantements simples, … ». Aucun titre ne l’attira, elle décida alors de chercher dans les derniers étages de l’étagère. Sylclef alla chercher l’échelle et après l’avoir bien calée dans les rainures du plafond devant le rayon alchimie, grimpa jusqu’à la cime. Elle trouva de nombreux ouvrages inconnus, dont certains traitaient d’enchantements noirs. Un recueil sur « Les éléments de vie » piqua sa curiosité.
Les éléments de vie, répéta-t-elle à voix basse en s’interrogeant sur le sujet du grand livre bleu sombre qui était devant elle. Intriguée, curieuse, elle tira le livre, descendit rêveuse les barreaux de l’échelle en bois et amena le livre sur la table de travail. Avant de l’ouvrir, elle l’épousseta et enleva les toiles d’arachnides le recouvrant. Elle tira délicatement sur la vieille couverture de bois cartonné. Le livre lui paraissait bien vieux, ses pages étaient presque ocre et l’odeur de poussière très prononcée qui s’en dégageait faisait comprendre qu’il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas été feuilleté. Sylclef fut surprise et presque choquée lorsqu’elle vit la date de fin d’impression inscrite en première page. Il datait de près de mille sept cent cinquante ans.
Pendant une minute, elle n’osa plus toucher au manuscrit de peur qu’il ne se désagrège devant elle. Comment un livre aussi ancien avait-il pu traverser les siècles et rester dans un si bon état de conservation ?
Puis lentement, avec d’infinies précautions, elle le feuilleta. Il traitait de la création du monde sur la majeure partie des pages, puis de petits textes sur « les éléments de vie » étaient décortiqués et expliqués ligne par ligne et mot par mot.
« Les éléments de vie », un sommaire listait ces éléments, mais contrairement à ce qu’attendait Sylclef, ce n’étaient pas des molécules, des minéraux, des sources énergétiques mais des objets, des lieux et des paysages.
Le Lac des Danaïlles
Les Orchidées sauvages
Les Perles de cristal des grottes d’Ishtar
Les Arbres Sages de la Forêt noire
Les Feux Follets
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Par-delà les vents, les orchidées sauvages dégoulinent sur la rivière. Fleurs sacrées de la vie, si vous écoutez leurs chuchotements, alors vous comprendrez pourquoi les taupes sont aux jardins, pourquoi le coassement des grenouilles, pourquoi le grondement des nuages et par-delà la vie vous comprendrez.
Ephémères sont leurs conseils car ils ne durent qu’un instant de souffle de vent, éteignant ainsi la bougie qui n’est autre que votre vie.
Mais, si vous comprenez et suivez les conseils avisés de ces faussement calmes viragos, que sont ces quelques pétales accolés ; alors vous n’aurez plus peur de la brume du destin et avancerez sans vous soucier de rien, en attendant que les orchidées se taisent.
Si vous les écoutez vraiment, alors naîtra une étoile, d’une puissance phénoménale, nommée : bonheur.
La recherche de l’amour vous hantera parfois mais l’affection du parfum de ces fleurs, apporté par le vent, vous maintiendra dans le rêve, vous amenant ainsi à sourire.
N’ayez pas peur de l’extinction et écoutez, écoutez le murmure de ces petites aux sépales mouillés, qui nagent dans l’argent par-delà les vents.
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- Les légendes ! railla le dragon. Vous autres humains semblez oublier que les légendes sont fondées sur des faits réels. Les farfadets, lutins et fées des bois n'ont pas disparu. Ils sont tout autour de nous et même en ce moment. Seulement, ils ont peur des dragons noirs, mais ils leur arrivent d'aider ou de faire des farces aux humains.
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