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EAN : 9782330073336
211 pages
Actes Sud (01/02/2017)
3.4/5   31 notes
Résumé :
Sur la route de Maastricht, dans les Flandres, la Villa des Roses s'effondre mystérieusement. Frank Doornen, militaire en convalescence, parcourt sans relâche les décombres à la recherche de Lies, la femme qu'il aime et qui vivait là. Mais la jeune femme reste introuvable. C'est Tchip, informaticien ferrailleur dont la gouaille guide le récit, qui le met sur la piste d'Orlandini, un entrepreneur véreux et propriétaire des carrières de calcaire alentour. Il y stocke ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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« de la petite villa en pierre pâles, il reste quelques murs et un tas. Tas de pierres et de gravats, tas de rien. Broyée la Villa des Roses, à terre, des poutres, des châssis de fenêtres, une cage thoracique défoncée avec toutes ses côtes brisées. La structure de la toiture a tenu, mais elle mord la poussière, comme aspirée dans le sol. Une carcasse pulvérisée. »

Très noir, Calcaire est un roman surprenant dans lequel le lecteur est happé, saisi, capturé et oppressé dès les premières lignes. Caroline de Mulder ne nous laisse en effet aucun répit en nous plongeant d'emblée dans les sombres et suffocantes abymes belges.

« Franck Doornen est quelqu'un que l'amour rend généreux. Que l'amour contrarié rend féroce. Assis dans son canapé de cuir, il fume encore, les jambes croisées, les bras derrière la tête sur le dossier. Une fois de plus, il regarde sur son téléphone les photos de la ruine. S'arrête à une image en particulier : celle du signe, tagué au spray de peinture rouge sur un pan de mur. Un S crochu, une barre au milieu. »

Une femme, Lyes, a disparu brusquement. Un homme, Franck, amoureux transi, se lance à sa recherche. Au travers de ses pérégrinations, il va rencontrer de multiples acteurs, aussi louches, inquiétants que dangereux. Bagarre, hacking, secrets, ordures, … Au centre de tout, gravite un homme d'affaires tout puissant : le fameux Orlandini. Que cache-t-il dans les carrières de calcaire souterraines ?

« PLUS PROFOND, plus loin encore de la lumière, dans des interstices plus subtils, de minuscules crustacés ressemblent à des larves blanchâtres incrustées à la pierre. Ils ont perdu leurs yeux, ils ne sentent pas grand-chose. Ils vivent à peine. Ils ne bougent pas. Rien ne bouge. Autour d'eux rien ne bouge jamais. »

Si la nausée est proche, les nombreuses descriptions poétiques nous offrent une bouffée d'oxygène salvatrice. Subtil et remarquable.Il n'empêche, les claustrophobes fuiront certains passages tant leurs descriptions sont réalistes et "expressifs".

« TOUTES LES FONTAINES du grand abîme se sont rompues et les écluses des cieux se sont ouvertes. La mer était partout. L'eau a mangé le ciel. L'eau a enterré les montagnes. Elle a envahi jusqu'aux roches qui autrefois touchaient les nuages, a pénétré dans chacune de leurs failles, chacun de leurs creux, tout se remplissait, et l'air qui s'y trouvait est remonté. Elle a léché la pierre, et l'a caressée, mordue de ses courants salés. Elle a bercé les charognes, bercé les morts, a nettoyé, blanchi leurs os, d'un blanc lumineux, blanc lumière, sauf que l'obscurité envahie de courants froids, et tout au fond , l'eau était si lourde qu'elle a broyé comme de vulgaires coquillages le squelette des animaux les plus forts. »

Je ne suis pas fan de ce genre de textes, encore moins de cette atmosphère aussi nauséabonde que malsaine. Dès les premières lignes, je me suis demandé si j'allais aller au bout. La réponse est oui! Et sans aucune difficulté finalement. Je dois reconnaître que les qualités littéraires de cet opus sont nombreuses : le style très rythmé, varié et différent en fonction des chapitres puisqu'adapté à chaque personnage nous pousse à en vouloir en savoir toujours davantage ; Fascinant et addictif.

« Il marche et marche dans cette sale campagne sèche comme un os. LA lumière lui plie le visage et le fait suer. Sel et eau, il suinte dans ses sucs, baigne dans son propre jus. Pense à Lies, en regardant s'éloigner la voiture. Elle disait qu'elle était morte dedans, en elle tout était éteint. Qu'elle ne sentait plus grand-chose et précisément grâce à ça, elle avait tenu et supporté. Morte dedans, tu veux dire quoi exactement, ma pauvre chérie. Que j'ai renoncé, et elle abîmait les mots avec son accent éraflé, rocailleux, roulant comme des pierres dans l'eau »

L'écriture superbe, travaillé, poétique et rude, voire vulgaire est clairement pour moi le gros point fort; les personnages aussi atypiques, malsains que complémentaires, sont loin d'être attachants, mais on éprouve de l'empathie pour eux (notamment pour ce liutenant Franck Doornen) ; enfin l'intrigue, originale et bien construite, va crescendo afin de nous garder en haleine tout au long de l'opus.

« Sans indiscrétion, on va faire comment, luitenant, pour retrouver une malade inconnue dans un hôpital ? C'est un peu comme une fleur dans un pré fleuri, un diamant dans une rivière, ou, pour le cas qui nous concerne, un cadavre dans un charnier, une poussière dans un cimetière – je pourrais continuer comme ça longtemps, c'est mon côté poète. Parce que vous voyez on va avoir du mal à se faire aider, y a le secret médical. Bref, on est pas sortis de cette auberge à grabataires, dernier arrêt avant le terminus. »

Ce roman marque profondément et longtemps. On est loin du page turner, de la lecture d'été ou du roman de gare. Ne pensez pas être délivré une fois la dernière page tournée, il restera en vous encore un certain temps, vous pouvez me croire. D'autant plus que l'auteur suggère souvent et votre inconscient fait le reste... Fascinant vraiment mais également effrayant quand on y pense.

Chapeau l'artiste ! Une sacré découverte que je vous incite à faire également. N'hésitez pas à me faire part de votre avis ensuite ici ou ailleurs ;-)

« j'étais en légitime défense d'amour propre »

4/5




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L'intrigue concoctée par Caroline de Mulder nous emmène en Belgique, dans une campagne sans charme aux relents nauséabonds de purin, de choux pourris et de bien d'ordres choses encore.
Un homme y cherche , morte ou vive, la femme qu'il aime et qui a disparu brusquement, avalée ou envolée... Dans sa quête il rencontre une faune inquiétante; des individus louches, déglingués, fantasques, malades ou poètes qui évoluent dans une atmosphère de gadoue putride. C'est une plongée suffocante, qui peut mettre au bord de la nausée, dans les profondeurs d'un monde souterrain rempli d'ordures en tout genre.
Porté par un verbe nerveux, aux accents rocailleux et à la gouaille inventive, ce roman sonde la merditude des choses pour atteindre le coeur pur de la matière.
Un coup de coeur pour ce roman très, très noir et surtout vraiment bien écrit !
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ENFIN ! Enfin, un polar que j'emmènerais bien sur une île déserte ! C'est vous dire ! Tout y est insolite, à la marge.

Les personnages d'abord.
Mal en point, décalés, cabossés, à la marge de la société, de la loi, de la folie.

L'intrigue ensuite.
Une enquête atypique, un récit brillamment élaboré, un suspense distillé avec soin sans grosses ficelles pour vous faire regretter d'avoir consacré du temps à la lecture d'un polar. Des sujets de société abordés de manière intelligente.

Mais surtout, surtout …. Il y a l'écriture …

Une écriture taillée dans le roc, une belgitude assumée.
Le style de Caroline de Mulder pique votre curiosité dès les premières lignes, vous happe, percole à travers votre cerveau, exige attention et lecture en apnée.
Son pouvoir d'évocation convoque tous vos sens. Vous avez froid, vous sentez l'odeur de pourriture, vous êtes perdu dans les entrailles des vies brisées, les noires cavernes de l'âme humaine et le labyrinthe de la folie des hommes.
Puis, finalement, dans les dernières pages, Caroline de Mulder a pitié de vous et vous ramène à la lumière, hagard, désorienté, sonné par tant d'inattendu.
Mais pour vous, c'est trop tard, vous êtes contaminé par son style aussi puissant que l'odeur de charogne en décomposition. Curieusement, c'est l'absence d'hémoglobine qui finit par déranger le plus. C'est du noir intense. de celui qui vous colle à la peau.

En refermant ce livre, vous n'aurez qu'une envie : sortir pour réapprendre à votre corps à respirer à l'air libre.


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Un polar noir de chez noir ! Une écriture abrupte, brève, tranchante, unique, originale... Cela passe ou ça casse ! Tout le monde n'est pas prêt à suivre l'auteure («auteure», «autrice», «écrivaine»,... je m'y perds un peu) tant son écriture bafoue les normes, choque les oreilles châtiées, mais renforce l'efficacité des atmosphères plombées qui émanent de ce récit.

Un officier qui se remet lentement d'un AVC, le luitenant Frank Doornen (lieutenant, pour ceux qui ne parlent pas flamand) aime. Il aime une femme fragile que la vie (et les hommes) n'ont guère épargnée. Elle aussi l'aime. Il devait passer la prendre, mais il a eu un malaise, conséquence de son AVC. Quand il se présente quelques heures plus tard à la fermette de pacotille qui abrite sa dulcinée, il ne trouve plus qu'un trou qui a avalé la "villa". Mais où est passée Lies ? Point de corps sorti par les pompiers des décombres de cette baraque construite sur du vide, le vide des carrières de roche calcaire extraite sur des kilomètres. Frank veut à tout prix retrouver Lies, morte ou vive. Il commence son enquête dans un univers de déchets toxiques où règne Monsieur Orlandini, puissant homme d'affaires, protecteur de Lies et corrupteur de tout ce qui a un peu ou beaucoup de pouvoir dans la région. Heureusement, il pourra compter sur Tchip, ferrailleur, recycleur, informaticien...
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J'ai acheté ce roman à La Comédie du Livre de Montpellier au mois de mai dernier. Je dois dire que je suis une lectrice assidue de ces livres à la couverture noire et rouge, généralement ornée d'une mystérieuse image en forme d'invitation à la plongée dans un monde obscur, et que l'on reconnaît entre mille dans un rayonnage de bibliothèque ou de librairie ou encore sur un étal de salon littéraire. le titre du roman, la quatrième de couverture (dès qu'on me parle de souterrains labyrinthiques, je fonds…), la photo dont on perçoit l'étrangeté au premier coup d'oeil et, bien sûr, les quelques mots échangés avec l'auteure (entre deux séances photos, il faut dire qu'elle est belle Caroline de Mulder…), m'ont donné envie de le découvrir… Et j'en suis ravie !
"Il reste une minute."
Au début du roman, les minutes s'égrènent. Lies attend son amant mais elle souffre, écrase une larme, se remaquille… Elle ne sait pas encore que la maison va s'effondrer. Nous, lecteurs, le savons… L'entrée en matière est une vraie réussite.
Frank Doornen n'a qu'une idée en tête, retrouver la belle Lies – celle qui fait chavirer son coeur, celle qui l'accepte tel qu'il est suite à son AVC, celle qui supporte ses accès de violence. Qu'est-elle devenue après l'effondrement de la Villa des Roses ? Il a beau cherché, la jeune femme a disparu… le commissaire classe l'affaire. Cause accidentelle. Alors Frank mène l'enquête, frappe aux portes, fouille dans les profondeurs… Quitte à s'y brûler les ailes…
L'écriture tout à fait singulière – à la fois créative et percutante – de l'auteure est impressionnante. de courts chapitres, des phrases parfois hachées, des mots soigneusement choisis, des proverbes et expressions en néerlandais qui s'invitent dans le texte, dépeignent l'atmosphère pesante, oppressante des lieux. À l'image même de l'histoire qui se déroule sous nos yeux. Comme si l'effondrement de la villa qui inaugure le roman balayait du même coup les codes d'écriture. Extrêmement bien menée, l'intrigue – noire, très noire – nous emmène au fin fond de la Flandre. Littéralement. Humour et poésie, de façon inattendue, font aussi partie du voyage.
Monde aérien et monde souterrain se répondent. Comme deux personnages indissociables. Au-dessus du sol, des êtres – vivants ou presque – évoluent à côté de leurs chaussures. Tchip et ses étranges « colocataires » semblent bricoler leur vie à longueur de journée. La femme d'Orlandini – celui qui a eu la brillante idée de stocker des déchets toxiques dans les carrières de calcaire – tient un journal à faire frissonner le plus aguerri des lecteurs, en révélant les obsessions, les déviances de cette femme à la dérive, abandonnée de surcroît par son mari. Celui-ci dont on pourrait se dire qu'il s'inscrit pleinement dans le monde économique – il n'a donc pas de souci à se faire – ressemble plus à un automate, produit d'un système qui le dépasse complètement, qu'à un homme accompli. Des personnages déstructurés, des déchets humains. Mis sur la touche. Par qui ? Pourquoi ? Qui est le plus à plaindre dans cette affaire-là ? Les informations sont livrées au compte-gouttes et pourtant le rythme du roman est trépidant. Au-dessous, ça grouille d'une vie microscopique. le sous-sol, témoin historique de premier ordre, voudrait riposter, hurler pour se débarrasser de toutes les saletés, passées et présentes. L'ordure finit par remonter, toujours, sous une forme ou une autre.

"LÀ-DESSOUS, dans l'obscurité, l'ordure de métal et d'électrodes s'accumule. Inutile matière, entassée pour faire plus petit, prendre moins de place, être oubliée. Entourée du poids de tout ce qui se pose et pèse et tombe, entourée de terre, dans l'envers du sol, de l'autre côté de la lumière. L'ordure se liquéfie, laisse couler des humeurs noires. […] On a oublié que c'est l'homme qui a creusé, creusé par centaines de kilomètres, galeries et labyrinthes. Des années et des siècles sans personne."
Nous pénétrons, à travers ce texte, au coeur de la psyché humaine, avec ses galeries, ses creux et ses pleins, ses doutes et ses espoirs. Une mise au jour des couches géologiques du cerveau. Calcaire est un roman policier, un roman noir, sans concession aucune, mais aussi et surtout une vue de l'intérieur, peu reluisante il faut le dire, de notre monde actuel. Fort heureusement, il y a la vie, il y a l'amour…
Un coup de coeur !
Lien : http://lecalepindunelectrice..
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critiques presse (2)
LaLibreBelgique
10 mars 2017
Caroline De Mulder explore une Flandre souterraine, sinistre et inquiétante.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Actualitte
02 février 2017
Caroline De Mulder revient en terres mosanes et elle y décline un polar sombre à l’issue improbable. Sur les talons d’un policier, elle nous entraîne dans une enquête aux indices dispersés et aux contours indécis.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Et tant pis pour celles qui jettent leur âme aux ordures, en pensant que les ordures ça disparaît, comme par magie, vous jetez, et hop ça s’évapore. Je vais vous dire un secret, luitenant, ça s’évapore pas. Pas du tout même. Ça s’entasse, ça dort. Ça vous attend au tournant. Et la mémoire de ces dames, elle reste là, intacte, leur cœur continue à battre au milieu des déchets, leur tête à rêver, tout en mordant à belles dents la poussière. Ah j’aurais pu être maître chanteur ! Les traîtresses, les traîtres cœurs ! L’amour, ce bâtard de Bohême. Mais loin de moi l’idée ! Je suis de leur côté, nous partageons elles et moi cette manie de coucher sur le papier, ce dangereux besoin de mots.
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Il élimine ce qui souille et s'en met plein les doigts. Il veut se rincer l'âme et il a les mains sales. Il veut se venger des monstres qui tuent sa mère et commence à leur ressembler. Que l'ordure périsse avec l'ordure.
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Que mettre, c’est insensé, cette armoire qui dégorge de fringues fines et sexy, mais rien ne va, frénétique elle fouille, vire au sol. Ce qui ne va pas, c’est qu’on les lui a payés, ces vêtements de pute. Elle est toujours en soutien-gorge et culotte. Sept minutes. Elle hésite, se décide à prendre les habits dans lesquels elle est arrivée, un jeans trop juste et un pull de strass blanc écorché. Le passé la rattrape de nouveau, pas pleurer, pas le temps. Six minutes. Enfiler tout ça. Cinq. Maintenant le rouge à lèvres, toujours à poser en dernier, c’est le plus délicat. Y aller sec, et intense elle manie le bâtonnet.
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D'ailleurs elle a beau être creusée par la main humaine, la galerie ressemble maintenant à une fissure naturelle, tant les parois sont devenues irrégulières, érodées, et au sol il y a de la rude caillasse. Il manque de trébucher plusieurs fois. Mange la poussière piquante par la bouche et par le nez. Respire le froid humide. Qui, à force, lui attaque l'intérieur des narines, la gorge, le cristal des yeux. Voilà que ça s'élargit de nouveau, le moral revient, non il ne revient pas. Quoi cette odeur bizarre. De merde, de bidoche pourrie. Un animal crevé peut-être.
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Tout détruire. Tout nettoyer, tout laver, et c'est comme si cette pluie qui n'arrête pas de tomber allait effacer, L'eau claire passera dessus, sur ce gâchis toute cette saleté, une eau si belle qu'on voit à travers, claire comme les yeux de maman, et qui emportera ça et le reste. Vider, raser les lieux, enterrer. Enterrer profond et quand ça remontera, quand l'ordure remontera, car elle revient toujours à la surface, il sera loin. En attendant, restera que la pureté et la mort. Des enfants lavés sous la pluie. De la pierre rincée.
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Vidéo de Caroline de Mulder
Caroline de Mulder publie "Manger Bambi", aux éditions Gallimard. Dans cette oeuvre littéraire, l'héroïne est une adolescente de 15 ans, surnommée Bambi, meneuse d'un gang de filles pratiquant le sugardating. Cette activité, pratiquée par des jeunes femmes, consiste à séduire des hommes d'âges mur via des sites web. En échange, elles sont entretenues financièrement par ces derniers.

Dans "Manger Bambi", le vice est poussé à l'extrême puisque la protagoniste pratique son activité avec violence et sang-froid, afin d'extorquer un maximum d'argent. Jusqu'au jour où les rôles s'inversent... Dans ce cinquième roman, à la fois sombre et beau, Caroline de Mulder aborde un sujet tabou : la violence féminine. 


Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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