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EAN : 9782355120312
438 pages
Le Retour aux Sources (30/09/2010)
4.35/5   20 notes
Résumé :

La plupart des gens, aux États-Unis, en Europe et dans le reste du monde, pensent que les dollars en circulation sont créés par le gouvernement américain. Que le nom de « Réserve Fédérale », mentionné sur chaque billet, désigne une administration gouvernementale. Or, il n'en est rien : la « Réserve Fédérale » est une institution privée, possédée par des banques... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce livre est un véritable réquisitoire allant à l'encontre de tous ces banquiers qui ont fait du monde ce qu'il est aujourd'hui, mais c'est aussi un réquisitoire légitimé par une enquête poussée et rigoureuse quant aux sources citées au fil des pages.

L'idée du sujet de cet ouvrage a germée dans la tête de son auteur lorsque celui-ci rendait visite au poète Ezra Pound, interné dans un hôpital psychiatrique depuis 1945, et c'est donc sur ses conseils qu'il débuta cette gigantesque entreprise.

Il ne faut pas oublier de rappeler qui était Ezra Pound : poète américain qui fit partie avec Hemingway et Scott Fitgerald, de cette génération perdue dont Gertrude Stein donna le nom, puis Pound se rapprocha du parti fasciste de Mussolini sans oublier bien évidemment son antisémitisme de rigueur et il prétendait, comme beaucoup de ses congénères, que les juifs tiraient les ficelles en coulisse de l'économie mondiale. Rien de nouveau sous le soleil. C'est pour cette raison qu'il n'y a rien de surprenant de voir qu'un fasciste antisémite se pose des questions sur la légitimité d'une institution capitaliste comme la réserve fédérale, sachant que les fascismes comme celui de Mussolini ou du Nazisme d'Hitler se disaient ouvertement anticapitalistes ou prétendaient être des partis politiques anti-système (comme on l'entend d'ailleurs encore souvent à notre époque lors de campagnes électorales et pas seulement du côté de l'extrême droite, mais tout ça ce n'est que de la rhétorique politique à la limite du sophisme et de la démagogie ). Il est donc intéressant, pour ainsi dire, de noter comment les personnes d'extrême droite ou d'extrême gauche peuvent être parfois, (quand leur critique est honnête et constructive, ce qui n'est pas toujours le cas) malgré eux, des testeurs de la démocratie.

L'histoire débute en 1908, lorsque le sénateur Nelson Aldritch accompagné de son secrétaire particulier, Shelton, de A. Piatt Andrew (le secrétaire-adjoint au Trésor et assistant spécial de la Commission Monétaire Nationale), de Frank Vanderlip (le président de la National City Bank of New York), de Henry P. Davidson (l'associé principal dans J.P. Morgan Company), et de Charles D. Norton (le président de la First National Bank of New York), rejoint ensuite par Benjamin Strong (lieutenant de J.P. Morgan) et de Paul Warburg (associé dans Kuhn, Loeb & Co), quittent subrepticement New York pour se rendre sur une ile déserte, à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes. Cette ile porte le nom de Jekyll Island.

L'unique but de ce conglomérat d'hommes d'affaire était de créer une banque centrale qui ne voudrait pas dire son nom car, suite à la panique monétaire de 1907, la confiance du peuple américain envers les banquiers était au plus bas. Ils établirent donc dans l'ombre un projet de loi qu'ils feraient voter ensuite au Congrès, il s'y remirent même à deux fois pour que la loi finisse enfin par être adoptée en 1913. Voilà comment une institution soi-disant gouvernementale devient privée, dont l'unique but est de servir les banquiers et les marchés financiers, qui ne va aucunement dans l'intérêt du peuple.

Pour faire bref, car il y aurait encore tant de choses à dire sur ce bouquin, la Cité de Londres est l'épicentre de l'économie mondial, Wall Street en est que son adjudant si je puis dire. Et toutes les guerres ont été financées par eux, que ce soit celle de 1914-1918 ou la deuxième guerre mondiale, y compris la révolution bolchevique ou le financement du parti d'Hitler : le NSDAP.

Voilà de quelle façon nous en sommes arrivés jusqu'au krach boursier de 2008, parce que des personnes sans aucune morale prennent le monde pour un immense casino et jouent avec l'argent du contribuable, ainsi les différents gouvernements des nations finissent par être à la botte du monde de la finance, la démocratie laissant place à ce que Karl Marx appelait une bancocratie.
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Les secrets de la réserve fédérale, un livre à lire impérativement si l'on souhaite s'éclairer sur un sujet aussi opaque que celui du système financier mondial. Cet ouvrage est truffé de sources et de références aux mensonges et dissimulations qui ne sont pas montrées dans les médias mainstream, qui eux préfèrent perpétuer l'illusion que le système financier est trop complexe pour être compris par le peuple.

« Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire. Car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin. »
Henry FORD.

Ce livre est une mine d'or qui permet une analyse plus complète du système financier.
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À l'automne 1910, six hommes arrivent dans le plus grand secret à la gare d'Hoboken, montent dans un train privatisé avant d'aller séjourner une dizaine de jours dans un palace sur la discrète île de Jekyll Island. Tous sont d'importants financiers regroupés autour du sénateur Aldrich et tous sont les représentants des plus importantes banques américaines comme la First National City Bank, J.P. Morgan, Kuhn, Loeb and co, ou européennes comme Lazard ou Rothschild. Leur mission, définie par le président Wilson, établir un système monétaire solide et indépendant pour les Etats-Unis qui venaient de subir plusieurs crises de défiance envers les banques (faillites, krachs boursiers). Paul Warburg, récent immigré venu d'Allemagne, en fut le principal inspirateur. Ainsi fut créée la Banque Centrale Américaine, qui fut appelée « Réserve Fédérale » alors qu'elle n'avait rien de fédéral et tout de privé. Ainsi une dizaine de banquiers obtinrent le droit exorbitant de battre monnaie, c'est-à-dire de la créer à partir de rien et de transformer les Etats-Unis de débiteurs en créditeurs à l'échelle mondiale. Une formidable machine pour enrichir les riches et pour endetter à jamais les pauvres. En effet, à cette époque, la dette publique américaine était pratiquement nulle. En 1991, elle s'élevait à 1000 milliards de dollars. En 2007, à 9000. En 2008, à 10 000. Et en 2009, à 12 000. Depuis, elle augmente de 1,4 milliard de dollars par jour !!!
« Les secrets de la Réserve Fédéral » est un essai économique essentiel pour qui veut comprendre quelque chose au monde actuel. Un livre si dérangeant pour le pouvoir qu'il fut refusé par 19 éditeurs avant de paraître sur fonds personnels. Ce fut le seul et unique ouvrage brûlé en Allemagne depuis la seconde guerre mondiale suite à une saisie de tous les exemplaires à la demande du FBI. Il faut dire qu'on y apprend des choses incroyables et totalement cachées au grand public. Exemples : par une vente d'or massive à l'Europe, la Fed fut totalement responsable du krach de 1929-31. Alors qu'elle aurait pu injecter de l'argent pour atténuer les effets de la crise, elle n'en fit rien. Des milliers de petites banques firent faillite. Des gens se suicidèrent, d'autres furent ruinés alors que les oligarques devinrent encore plus riches et plus puissants. Encore plus grave : la Fed fut le principal financier de la première guerre mondiale. Si Wilson n'avait pas été placé à la présidence grâce à la candidature parasitaire de Théodore Roosevelt, il n'y aurait peut-être pas eu de Réserve Fédérale et la guerre aurait pu être évitée. La seconde, conséquence de la première, également. D'autant plus que ces banques financèrent largement Lénine, Hitler et Staline. Autre révélation : c'est Max Warburg, frère de Paul, chef des services secrets allemands, qui donna l'autorisation pour le passage du wagon plombé de Lénine ! Un livre de référence, étayé par de nombreuses sources, un brin laborieux à lire mais qui vaut l'effort. le lecteur y trouvera en fin de volume des notes, documents, addenda, une bibliographie et surtout une importante série de biographies de ces dynasties de financiers, certaines particulièrement fournies comme celles des trois poids lourds de cette affaire, Rockefeller, Rothschild et Morgan.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Le 18 janvier 1920, un commentaire sur le Système de la Réserve Fédérale figurait en page éditoriale du New York Times. L'auteur de ce commentaire non signé (peut-être Paul Warburg), y déclarait ceci : "La Réserve Fédérale est une source de crédit, pas de capital." C'était l'une des déclarations les plus révélatrices jamais faites sur le Système de la Réserve Fédérale. Elle dit que le Système de la Réserve Fédérale n'ajoutera jamais rien à la structure du capital ou à la formation du capital aux Etats-Unis, parce que la FED est organisée pour produire du crédit et créer de la monnaie en vue d'alimenter le crédit et la spéculation, au lieu de fournir les capitaux nécessaires au progrès du commerce et de l'industrie. Exposé simplement, la capitalisation signifierait l'apport de billets adossés à du métal précieux ou à d'autres matières premières. Les billets de banque de la Fed ne sont que du papier-monnaie ne reposant sur rien et prêtés avec intérêt.
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Durant trois années de spéculation effrénée, M. Warburg n’avait pas cru bon de faire la moindre remarque sur l’état de la bourse. Un organe de presse ami, le New York Times, offrit à ce compte-rendu, non seulement deux colonnes sur sa page éditoriale, mais il fit remarquer, en édito, la sagesse et la profondeur des observations de M. Warbourg. La préoccupation de M. Warbourg était sincère, puisque la bulle boursière était allée beaucoup plus loin que ce qu’il avait prévu, et les banquiers avaient peur des conséquences si jamais le peuple réalisait ce qui se passait. Alors que ce reportage du New York Times déclencha à la bourse une vague soudaine de ventes, les banquiers commencèrent à paniquer et il fut décidé d’apaiser le marché d’une manière ou d’une autre. En conséquence, la national city bank de Warburg injecta d’urgence Vingt-cinq millions de dollars de liquidités sur le marché monétaire à court terme et repoussa le jour du Krach. 
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Grâce à ses spéculations juteuses, le Baron Nathan Mayer de Rothschild, comme il se faisait désormais appeler, régna sur Londres en tant que puissance financière suprême. Un jour, lors d'une réception qu'il donnait à son hôtel particulier, il s'était exclamé avec arrogance : "Je me fiche de savoir quelle marionnette est placée sur le trône d'Angleterre pour diriger l'Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. L'homme qui contrôle la masse monétaire de la Grande-Bretagne contrôle l'Empire Britannique, et je contrôle la masse monétaire britannique."
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Il est intéressant de noter combien de présidents des Etats-Unis ont été assassinés après s’être préoccupés de l'émission de la monnaie publique; Lincoln, avec son dollar "greenback", et Garfield, qui avait fait un discours sur les problèmes monétaires juste avant d’être assassiné.
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Lorsque le système de la réserve fédérale a commencé ses opérations en 1914, il a forcé le peuple américain à prêter aux alliés vingt-cinq milliards de dollars, qui ne furent pas remboursés. En revanche, des interêts considérables furent versés aux banquiers new-yorkais. Le peuple Américain fut entraîné dans la guerre contre le peuple allemand, alors qu’il n’avait aucun différent politique ou économique avec lui.
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