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Elektra all new Marvel now tome 1 sur 2
EAN : 9782809447835
128 pages
Panini France (04/03/2015)
3.75/5   6 notes
Résumé :
Assistez au retour de la plus redoutable des héroïnes Marvel ! Elektra va braver les dangers sur l'Île aux Monstres, affronter un tueur psychopathe et partir à la recherche d'un assassin hors pair. Mais au cours de cette mission, elle devra également faire le choix le plus difficile de sa carrière.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Elektra est un personnage de Marvel que j'aime beaucoup. Elle m'a toujours fascinée de par ses compétences, son apparence et son mystérieux et difficile passé. J'ai lu quelques autres comics sur elle mais rien de transcendant, ça ne m'avait pas spécialement plu. Mais en voyant cette nouvelle saga à la bibliothèque, j'ai craqué, surtout que si jamais je n'appréciais pas plus que ça, je n'aurais que deux tomes à lire puisqu'il s'agit d'un diptyque. Ce premier tome regroupe donc les épisodes 1 à 5 d'Elektra parus en 2014. le second comprendra les épisodes 6 à 11.

#Spoilers
Elektra quémande un contrat comme pour fuir son passé et accomplir son destin d'assassin. Sa cible sera Cape Crow. Un autre assassin très doué qui a trahi la Guilde des Assassins en en tuant bon nombre pour tout s'accaparer. Sa tête est donc mise à prix. Beaucoup sont sur le coup pour l'appât du gain mais cela pourrait être encore plus intéressant pour Elektra si jamais elle arrivait à le capturer vivant. Il y a notamment un autre être sur le coup, Lèvres Ensanglantées, quelqu'un portant un masque et une tête de fauve sur le crâne, affublé comme un sauvage sanguinaire. Quelqu'un qui aime à "dévorer" pour être plus fort, pour acquérir certaines capacités appartenant à ses proies, ce qui ne le rend plus du tout humain.
Tous deux se rendent tout d'abord sur une île aux monstres, un ancien repaire de Cape Crow. Une île très mortelle et inhospitalière. Deux autres assassins sont aussi sur l'affaire: Long-Couteau et Lady Bullseye. Mais Elektra ne les laissera pas avoir la prime et elle va mettre ses talents au combat en avant. Elle va également tomber sur le fils de Cape Crow, Kento, lui-même à sa recherche (c'est même lui qui a lancé l'avis de recherche), elle apprend donc qu'il n'y aura pas de réelle récompense à la clé mais Elektra sait toujours obtenir ce qu'elle veut des autres d'une façon ou d'une autre.
Lèvres ensanglantées est remonté jusqu'à la piste d'Elektra, qui le fascine énormément et il est bien déterminé à la "goûter", à absorber ses souvenirs tout comme ceux de Cape Crow.
Notre héroïne et Kento se rendent en Chine, dans une cité engloutie sous les eaux, dernière demeure du meurtrier qui a une signification particulière pour lui. Seulement l'ennemi les aura suivi et s'ensuit le combat Elektra/Lèvres ensanglantées avant qu'ils ne soient assaillis en même temps par leurs douloureux souvenirs. Leur combat va se poursuivre dans les airs, puis en plein Arctique. Et ils tombent sur lui. Cape Crow. Qui n'a rien perdu de sa superbe. Les combats s'engagent entre les trois à tour de rôle. Elektra donne à son adversaire ce qu'il voulait d'elle ce qui causera sa perte; quant à Cape Crow, elle l'aidera lui et son fils, au risque de se mettre à dos la Guilde des Assassins. Mais elle est prête à les recevoir... tous autant qu'ils sont. Y compris la Lady Bullseye qui veut se venger d'elle.

ça se lit extrêmement vite, c'était bien sympathique mais le scénario ne m'a pas passionné non plus; je trouve que ce sont les illustrations qui font tout dans l'oeuvre, elles valent vraiment le coup d'oeil.

Les illustrations sont juste... waouh! Je suis bouche bée devant tant de beauté, de maturité. le trait de crayon de del Mundo est vraiment très spécial mais sublime et original. Pour les couleurs choisies, le rendu est incroyable, cela donne une toute nouvelle dimension à ce comics. C'est très adulte, délicat à souhait, alors que c'est un univers très sombre à la base. Il y a comme une espèce de grains sur les planches et c'est très brut. C'est un tableau vivant, beau à regarder, à "décortiquer".

Dans ce premier tome, on suit deux personnages: Elektra et Lèvres ensanglantées. On a donc deux points de vue différents, deux modes de pensées différents et ça m'a bien plu d'être dans deux subconscients.

Je me risquerais à lire le second et dernier tome, car ça fait bien passer le temps. C'est un plaisir visuel et aussi parce que j'ai quand même envie de connaître la suite.
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Ce tome est le premier d'une nouvelle série débutée en 2014, en 11 épisodes. Il comprend les épisodes 1 à 5, écrits par W. Haden Blackman, dessinés, encrés et mis en couleurs par Michael del Mundo (avec l'aide de Marco d'Alfonso pour les couleurs). L'histoire se termine avec le tome suivant. Il vaut mieux connaître la relation d'Elektra avec Daredevil, et avoir lu "Elektra assassin" de Frank Miller et Bill Sienkiewicz, pour pouvoir saisir les références contenues dans le récit.

En manque d'occupation et d'employeur, Elektra retourne à son métier : assassin. Elle se rend à la Guilde des Assassins, pour décrocher une mission auprès d'une responsable se faisant appeler Matchmaker. Cette dernière lui propose une mission particulière. Une première récompense a été promise à qui serait capable de retrouver et d'assassiner Cape Crow (un ancien assassin à la retraite). Une deuxième récompense a été déposée depuis pour qui pourra retrouver ce même Cape Crow et le ramener vivant.

Elektra accepte ce deuxième contrat, en ayant parfaitement conscience qu'elle devra du coup prendre de vitesse ceux souhaitant accomplir le premier contrat, ou se battre contre eux. Parmi eux se trouvent Scalphunter (John Greycrow, un cyborg) et Lady Bullseye.

Dans la continuité du personnage d'Elektra, ces épisodes se déroulent après son passage chez les Thunderbolts. En fait cette histoire n'en fait aucune mention. Par contre, il devient vite apparent que W. Haden Blackman souhaite s'inscrire dans la continuité de "Elektra assassin". La couverture indique également que Michael del Mundo souhaite dépasser la simple représentation figurative. Il compose une image très saisissantes avec cet aigle se reflétant dans les sais d'Elektra.

Toutefois le lecteur de comics sait que les couvertures reflètent rarement la qualité graphique des pages intérieures. Contre toute attente, le rendu est le même à l'intérieur, participant autant d'une forme de représentation, et d'une touche d'abstraction. Michael del Mundo effectue un travail très impressionnant sur les couleurs, avec l'aide Marco d'Alfonso. Les couleurs donnent de la texture aux formes, habillent les arrières plans au point de leur donner des formes (dépassant le stade du joli camaïeu qui fait remplissage), définissent une ambiance, transcrivent la matière des étoffes, ou des décors.

Outre cet usage sophistiqué de la couleur, le lecteur constate également une approche conceptuelle du découpage de la page. En fonction des séquences, del Mundo adapte le nombre de cases à ce qui doit être montré, mais aussi leur agencement. Ainsi les pages 2 et 3 forment une unique image montrant Elektra dessinée à plusieurs reprises en train de danser, alors que chaque mouvement s'accompagne d'un souvenir différent représenté plus haut, la couleur assurant à nouveau une parfaite intégration des images dans cette savante composition.

Tout au long de ces 5 épisodes, le lecteur pourra apprécier l'intelligence avec laquelle Mike del Mundo compose ses pages pour une narration des plus fluides, où la perméabilité des frontières entre les cases accentuent la relation entre ces différents moments. Si cet artiste joue également avec les bordures de cases (l'eau rendant ces bordures plus malléables), il ne singe pas le travail de JH Williams III. Il utilise ce procédé dans une logique différente. En outre, del Mundo maîtrise ces techniques et les met au service du récit, sans tomber l'excès qui aurait pour effet de détourner l'attention du lecteur du récit, au profit des capacités techniques de l'artiste. Alors même que le dernier épisode se déroule sur la banquise de l'océan arctique, le lecteur n'a pas l'impression que del Mundo en profite pour s'économiser sur les décors, car les camaïeux de blanc rendent compte des mouvements des personnages, des fluctuations d'ascendant de l'un sur l'autre.

De la même manière que le lecteur ressent la filiation artistique entre Bill Sienkiewicz et Mike del Mundo (de l'ordre de l'hommage et de la volonté de sortir des images industrielles et fonctionnelles des comics), il se rend compte que W. Haden Blackman souhaite lui aussi évoquer Frank Miller. Cette évocation prend la forme du rappel des événements principaux de la vie d'Elektra Natchios établis par Miller. Par contre la narration ne copie pas celle de Miller, l'intrigue non plus.

Dans une interview, Blackman explicite le fait que cette première histoire a pour objectif de montrer le nouvel environnement d'Elektra, en particulier les personnages. le lecteur a quand même la satisfaction de lire une histoire complète, avec une fin satisfaisante ne l'obligeant pas à revenir pour la suite, en cas de défection de l'artiste. Afin de préserver un semblant d'ambiguïté morale, Blackman fait s'écharper des assassins entre eux. Il réussit à vite trouver la voix d'Elektra, assassin de métier sans scrupule. Il lui fait affronter Bloody Lips, un assassin cannibale assimilant les souvenirs de ses victimes en mangeant leur chair. Il varie les endroits du pôle Nord à l'île aux monstres (monster island).

L'intrigue est assez habile puisqu'elle fonctionne sur la base d'une course-poursuite, intégrant plusieurs chasses à l'homme, des combats (rendus très impressionnants par Michael del Mundo), une relation père / fils complexe, et des aperçus de la psyché d'Elektra ressortant d'autant mieux grâce à un effet miroir avec celle de Bloody Lips.

La narration de W. Haden Blackman est loin d'avoir l'intensité viscérale de celle de Frank Miller, mais elle est assez inventive pour sortir des poncifs éculés des histoires de superhéros. Grâce à la narration visuelle de del Mundo, cette histoire de contrat sur un assassin retiré prend une dimension fantasmagorique primale, à la séduction irrésistible.
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Après avoir lu quelques bons albums au sein de cette collection « All New Marvel Now », je pouvais difficilement passer à côté de cette saga consacrée à Elektra Natchos. Il s'agit certes d'un personnage secondaire de Marvel, mais on parle tout de même d'une héroïne entrée par la grande porte dans l'univers des comics. Comme tous les fans de Daredevil, je suis donc inévitablement attiré par les récits dédiés à cette redoutable ninja grecque, créée par Frank Miller au début des années 80 lors de son run mythique sur daredevil.

Au scénario, Haden Blackman (Batwoman) retourne à l'essence même du personnage et lui fait donc faire ce qu'elle fait de mieux : traquer et assassiner ! La première partie de sa mission est donc assez simple : retrouvez le célèbre tueur nommé Cape Crow, mais la seconde est plus délicate car elle doit le ramener vivant. Cette intrigue classique et efficace donne lieu à une chasse à l'homme riche en affrontements, surtout que la ninja n'est visiblement pas la seule sur le coup. Au fil des pages, Elektra devient ainsi elle-même la cible du terrifiant Lèvres ensanglantées, un assassin cannibale australien capable d'absorber les capacités et les souvenirs des victimes qu'il dévore. Cet ennemi contribue également à faire ressurgir les vieux démons d'Elektra, permettant ainsi d'alterner les combats avec des scènes d'introspection particulièrement intéressantes.

Visuellement, Michael del Mundo nous en met plein la vue durant cinq épisodes. Dès les premières doubles pages qui permettent de revenir sur les origines du personnage avec grande maestria, l'artiste d'origine philippine étale tout son talent. Si le talentueux dessinateur était jusqu'ici surtout connu pour ses couvertures (qui sont d'ailleurs à couper le souffle dans cet album), il livre un graphisme d'une beauté quasi poétique, ainsi qu'un découpage audacieux qui apporte un plus au récit.

Retrouvez d'ailleurs cet album dans mon Top comics de l'année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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critiques presse (1)
ActuaBD
26 mars 2015
Les amateurs de très belles planches trouveront leur bonheur avec cet album, car le travail du dessinateur Michael Del Mundo est remarquable.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
J'ai été à la place de Kento. Mourante... Tout ce qu'on peut raconter là-dessus est un mensonge. On n'est pas envahis par un sentiment de calme. Il n'y a pas de lumière, ni d'êtres chers qui vous attendent. Seulement la panique et la solitude.
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La petite amie de quelqu'un. La fille de quelqu'un. L'apprentie de quelqu'un. L'esclave de quelqu'un. La victime de quelqu'un. La peine de cœur de quelqu'un. J'ai souvent essayé d'être bien plus que tout cela. A neuf ans, je rêvais de devenir ballerine. Mais ça exigeait un équilibre interne que je ne trouvais pas. A dix-neuf ans, j'ai étudié l'art figuratif, à l'insu de mon père. Je ne parvenais pas à voir outre la peau et les muscles des modèles. Mes toiles n'étaient emplies que de membres entortillés et de visages inexpressifs. J'ai aussi essayé de jouer à l'héroïne. Mais je ne supportais pas la sensation de bêtise qui m'envahissait chaque fois que j'épargnais quelqu'un déterminé à me tuer. Je ne suis ni une danseuse, ni une artiste, ni une héroïne. Je ne suis plus une fille, une amante, une victime, une apprentie ou une esclave. Je suis et je serai toujours un assassin.
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Lorsque j'étais enfant, l'eau était un sanctuaire pour moi. Mon corps y était si léger que je ne ressentais plus les bleus et les fractures liés à mon impitoyable entraînement. Et le calme y était plus total que dans n'importe quelle cellule d'un asile. Dans le silence des profondeurs, il n'y avait qu'une seule voix. La mienne.
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"A force de te vautrer dans le sang, tu finiras par t'y noyer un jour."
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