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Un naturaliste retraité rencontre sur une plage du Nord un animal fabuleux, l'hipparion, éteint depuis plusieurs millions d'années. Une sorte de cheval aux pattes de chien et à la tête de renard. Docile, l'animal se met à suivre le vieil homme qui voit en lui l'occasion rêvée de devenir célèbre. C'est le début d'une grande désillusion. Personne ne prend le naturaliste au sérieux, pas même les pontes de la science. Roman inclassable, aux multiples interprétations, "L'hipparion" emprunte au fantastique, à la fable, au conte et à la satire sociétale. L'oeuvre Jean Muno baigne dans un humour mélancolique, se moquant des petits égoïsmes insensés, des rivalités entre les chercheurs, et détruisant les rêves d'enfance, dont il ne reste plus que le parfum. le moindre espoir sera réduit à néant par un haussement d'épaule, ou par le regard incrédule des autres. Dans un style élégant et soigné, Muno signe ici sans doute un chef-d'oeuvre de l'étrange belge.
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Ce livre aurait pu s'intituler "Illusions perdues" ou "Enfance perdue". L'hipparion, ancêtre du cheval, que découvre un vieil archéologue amateur n'est que le prétexte au déploiement de ces thèmes ou que le représentant de ceux-ci. Au début, le vieil homme conserve le secret de sa découverte pour lui seul, ou presque. Au fur et à mesure que d'autres interviennent et la partagent jusqu'à ce qu'elle devienne publique, le rêve qu'elle représentait s'effrite et s'écroule peu à peu pour aboutir à la désillusion finale. Heureusement, parmi les visiteurs et "intrus" se trouvait également un enfant qui continuera à y croire et à rêver.
Une fin entre mélancolie et espoir, en demi-teintes comme les dunes qui constituent le décor de ce récit.
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J'ai lu ce livre par une journée chaude et ensoleillée. Une journée magnifique telle qu'on en espère pas trop là où j'habite. Pourtant, ce livre m'a plongée sans mal dans une mélancolie profonde, lui qui n'aboutit qu'à une chose : la destruction de tous les espoirs du personnage principale, le professeur van Aerde qui ne parvient pas à se faire reconnaître dans le milieu scientifique, même lorsqu'il a chez lui un hipparion (ancêtre du cheval normalement disparu depuis le pliocène).
Et ce, sans passivité, mélodrame ou tire-lame. Une écriture simple, directe et efficace, qui vaut la peine d'être lue au moins une fois.
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