Ah ces ducs de Bourgogne avec cette histoire riche et merveilleuse qui s'étend jusqu'aux flamands, mais un m'a intéressé, plus atypique, qui est exposé au musée de l'histoire de l'art à Vienne, le retour de l'enfant prodigue, cette édifiante parabole de Pompéo Batoni néo-classique italien du siècle des lumières, natif de Toscane.
Il s'est quasiment formé lui-même, même s'il fut presqu'un enfant de la balle. Il peint sur commande pour des églises et des clients privés dont de riches anglais de l'Angleterre géorgienne chez laquelle il n'est pas rare d'y trouver un Batoni, notamment des portraits. Il fallait cultiver la lignée ! A l'époque la place est courue pour lui, émule de Raphaël et de Poussin. Il s'emploie sur des thèmes essentiellement mythologiques. Je trouve particulièrement émouvant ce Retour de l'enfant prodigue. L'homme qui s'est échiné sur cette scène édifiante ne pouvait pas être complètement mauvais : impossible !
Ah ! encore du symbole !..
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La collection égyptienne, riche de 320 pièces, est constituée en grande partie par un dépôt du musée du Louvre, tandis que le reste des objets est entré par des legs aux XIXe et XXe siècles.
Ce fut grâce à Albert Gayet que cet embryon de collection s'agrandit de façon notable. Né à Dijon en 1856, Albert Gayet dirigea les fouilles d'Antinoupoulis en Moyenne Égypte de 1896 à 1911.
Ses collections et les objets de sa dernière campagne de fouilles revinrent en 1924 à la Ville de Dijon, car l’État, institué légataire universel, n'avait pas réalisé, dans la rotonde du Grand Palais, le Musée gréco-oriental qui avait été promis.
A cette date, un grand nombre de pièces avait malheureusement déjà été dispersé entre différents établissements. Afin de compenser cette perte, le conservateur des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre fournit au musée de Dijon un important dépôt d'objets de ses collections (168 pièces).
L'Antiquité, p.18
Petit Palais. Baccarat, la légende du cristal.