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Critique de folivier


Encore un prix Goncourt qui ne m'emballe pas ! Je n'ai pas été convaincu par le destin et l'histoire de ces trois femmes. Ce roman aurait pu faire l'objet de trois nouvelles et j'ai été perturbé par la structure du roman en trois parties qui n'ont pas réellement de liens entre elles ou bien je ne l'ai pas remarqué.

Dans la première partie, Norah, avocate, femme mariée, retourne en Afrique à la demande de son père. Installée en France, celui-ci avait quitté sa famille avec son plus jeune fils alors âgé de cinq ans, laissant seules sa femme et ses deux filles. le frère de Norah, Sony, est en prison et s'accuse d'avoir tué sa belle-mère, la nouvelle et jeune épouse de son père.
Dans la seconde partie c'est l'homme, Rudy, qui parle et nous conte son histoire avec Fanta, sa jeune femme africaine qui l'a suivi en France. Agrégé d'histoire, ancien enseignant en Afrique, il est contraint à la démission après une agression sur des élèves. Il obtient, grâce à sa mère, un poste de commercial dans une société de mobilier de cuisine où il végète. Son couple se délite, Fanta s'éloigne, il ne ressent aucune affection pour son fils de sept ans.
Enfin, dans la troisième partie, Kadhy, jeune épouse sans enfant, est chassée de chez elle par sa belle-famille à la mort de son vieux mari. Elle rencontre un jeune garçon, Lamine, qui cherche à immigrer clandestinement en Europe. Kadhy pour réunir la somme pour payer les passeurs se prostitue. Lamine la quitte en lui volant ses économies.

Marie NDiaye nous raconte comment trois femmes africaines tentent de s'extraire du poids des traditions, du carcan de la société construit autour de l'homme, du mari ou du père. Elle décrit comment le mélange des cultures occidentales, européennes et africaines enferme la femme dans son rôle de fille, d'épouse, de mère, de soeur. J'ai apprécié le style très personnel et très agréable qui mélange de manière subtile une écriture "à l'européenne" avec des images, des tournures de phrases, des situations "à l'africaine".
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