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EAN : 9782359880717
168 pages
Scala (06/09/2012)
3.25/5   4 notes
Résumé :
Mot de l'éditeur : Edward Hopper

A Paris, en 1906, un jeune photographe américain qui ressemble à s'y méprendre à l'acteur James Steward, fait la connaissance d'Edward Hopper. Le peintre et le...› Lire la suite photographe se croisent à plusieurs reprises sur les bords de Seine alors qu'ils tentent de capter les mêmes points de vue, et sympathisent. Quelques années plus tard, à New York, alors qu'il travaille pour une agence de détectives privés, le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
A Paris, en 1906, un photographe américain fait la connaissance du peintre Edward Hopper. Ils se croisent à plusieurs reprises sur les bords de la Seine et sympathisent, puis se retrouvent à New York. Alors qu'il prend des vues urbaines nocturnes pour Hopper, le photographe est témoin d'un crime. Ce roman met en scène les oeuvres de l'artiste dans le New York des années 1930.
La collection « Ateliers imaginaires » chez Scala propose une autre façon d'écrire l'histoire de l'art : la fiction s'insinue dans l'atelier des grands maîtres de la peinture dont elle fait découvrir le travail par le biais d'un intercesseur fictif. Les ouvrages se veulent des portraits, des rencontres, ils donnent la parole à des artistes, avec la rigueur historique de spécialistes. On connait Hopper et la peinture, Hopper et sa fascination pour la photographie ici J.P.Naugrette élabore une véritable pièce musicale et littéraire. : sa rhapsodie met en avant le lien peu connu qui unit Hopper à la musique.
Un court roman qui nous permet aussi de rencontrer l'intelligencia du New-york des années 30, avec Francis Scott Fitzgerald, avec Dos Passos et Hemingway et Zelda qui organise des fêtes somptueuses.
Un petit plus bien appréciable dans cette belle reconstitution biographique et historique.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Ce livre est un roman policier de sorte mais ce n'est pas l'intrigue qui le rend intéressant mais la présence de Edward Hopper, son rapport avec ses toiles et la photographie. Les situations du roman correspondent aux oeuvres de l'artiste. On les reconnaît. Chaque lieu permet d'identifier une toile. On pénètre dans l'intimité des peintures. On les voit vivre. 
On entre dans un monde où l'on peut passer une journée en bateau avec Scott Fitzgerald et Hemingway, où Zelda vous invite à une soirée huppée. On ne peut que se mettre à rêver tandis que l'on est bercé par une douce rhapsodie aux mots simples et élégants.
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Livre destiné à tous ceux qui ont vu l'exposition ou connaissent l'oeuvre de Hopper.
L'auteur recrée l'ambiance des tableaux avec un style léger. Une autre façon de lire un documentaire romancé sur cet artiste.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La Chevrolet blanche roulait tous phares allumés sur le ruban de la route. Les gouttes de pluie avaient séché depuis longtemps sur le pare-brise. Le ciel avait viré au bleu violet, et l'automobile s'avançait de plus en plus profondément dans les bois. C'était à peine si maintenant, de part et d'autre, on distinguait les collines dont les formes ondulées ressemblaient à des bosses de chameau. Ici et là, une maison blanche en lisière de forêt, cernée par des arbres bleus, genre mélèzes, arborait ses volets clos comme autant de visages fermés.
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Comme la plupart de ses œuvres à elle, léguées au Whitney Museum New York. Ne sachant qu'en faire après sa mort, le 6 mars 1968, le musée les a détruites. Par contre il a gardé les trois mille œuvres à lui qu'elle avait donné données lorsqu'Ed est mort un an plus tôt.
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Il n'y avait personne à cette heure-là. Pas un homme, pas une femme sur le perron de la maison, pas un chien dans les hautes herbes jaunes. L'ensemble dégageait une grande impression de solitude. Tout le monde dormait. J'avais fait le plein à la station-service. J'arriverai dans la nuit chez Ed et Jo.
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Deux jeunes hommes un peu oisifs devaient toujours flâner avant de commencer à vivre après c'est impossible. On se presse, on court. On ne flâne plus.
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L'art médiocre se borne à dire quelque chose, par exemple " Voici la nuit". Le grand art donne la sensation de la nuit.
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